Grossesse à risque, comment l'avez-vous vécu psychologiquement ?

Bonjour,

Je m'adresse autant aux mamans qu'aux papas.

Je suis enceinte de BB2, grossesse à risque très suivie, issue pour l'instant incertaine.
Je trouve la situation très difficile psychologiquement, je suis enchantée d’être enceinte et j'aimerais m'investir dans cette grossesse mais je me "retiens" d'être contente, d'en parler autour de moi, de me faire des films avec ce futur bébé, je contourne les rayons bébé. Je me protège pour l'instant. J'ai juste envie de m'endormir pour les 5 prochains mois et me réveiller quand BB sera là.
Je culpabilise envers ce bébé de l'ignorer pour l'instant (bien que j'y pense à longueur de journée).

Aux mamans ayant vécu cette situation, comment avez-vous créé un lien avec votre bébé, comment vous êtes-vous réjouies tout en vous protégeant ? Est ce qu'au fur et à mesure que la grossesse avance, vous vous êtes sentie plus sereine ou pas du tout ?

Aux papas, est ce que vous avez pu vous imaginer avec ce BB avant la naissance ou est ce venu qu'après l'avoir eu dans vos bras ?

Merci d'avance pour vos réponses et bon journée.

Qu est ce que tu entends par grossesse à risque? A 21sa j'ai eu le col raccourcis, j'en suis a 29 et demi et jai essayer de bcp parler au bb, j'avais très peur de le perdre! La il a bcp de chance de vivre même s'il naissait maintenant. Bon mon but c'est tenir jusqu'à 35sa!

Le plus important c'est de garder espoir! Et c'est vrai que jusqu'à 24-25sa qu'il soit viable jai moins investi ma grossesse. C'est normal que tu te protèges. Parles bcp a bb et j'espère que tout ira bien!

Lilypie Fourth Birthday tickers

grossesse

Daisypath Anniversary tickers

J ai un anticorps dans le sang qui attaque le bébé. C est compliqué. Je suis suivie toutes les 2 semaines par un spécialiste. Je suis enceinte de 15sa. Mon corps peut "rejeter" le bébé à tout moment. Avant 18 sa les médecins ne pourraient rien faire. Et après bien évidemment il faut réussir à continuer cette grossesse jusqu'à ce que le bébé soit viable.
voila

S

Oh mince! Ben c'est pas du tout le même problème que moi.. Je pense que une fois que tu auras passé le stade de la viabilité tu arriveras petit a petit a prendre confiance et t investir. Ne culpabilise pas, c'est normal de pas pouvoir être a fond dans ta grossesse avec les risques que tu as. Je te souhaite vraiment que ton corps te laisse vivre cette grossesse le plus lgt possible!

Lilypie Fourth Birthday tickers

grossesse

Daisypath Anniversary tickers

Merci poypoymiss pour ta réponse. Et je te souhaite de garder ton bébé au chaud le plus longtemps possible.

S

Merci!

Lilypie Fourth Birthday tickers

grossesse

Daisypath Anniversary tickers

Coucou,

Je n'ai pas eu une "grossesse à risque", mais j'ai eu une 2e grossesse très surveillée, car j'ai perdu mon 1er bébé à 40SA, à cause du cordon autour du cou.
Ma deuxième grossesse était normale d'un point de vue physique et rien ne "justifiait" un suivi plus appuyé, si ce n'est mon angoisse permanente à l'idée de perdre un autre bébé et le maintien à niveau de ma santé mentale. Mon gynéco privé et le CHUV étaient très à l'écoute et à disposition pour me rassurer. J'ai vécu ces neuf mois (enfin ces 8 mois) en apnée entre deux contrôles, séances, écho, où je pouvais souffler un peu sur le moment. Puis une fois la porte du cabinet fermée ou ma sage-femme partie, l'angoisse était de nouveau là. Je me vois tout à fait lorsque tu dis "j'aimerais m'endormir et me réveiller dans X mois avec mon bébé en bonne santé dans les bras". Je savais dès le début que je serai provoquée, hors de question pour moi de mener une grossesse jusqu'à son terme désormais. J'ai été provoquée à 37+2. Mon but n'était même pas de profiter de cette grossesse, mais juste de "tenir" psychologiquement jusqu'à ce que je puisse enfin être provoquée. C'est ce que j'ai fait. Quand je repense à cette 2e grossesse, je me rends compte aujourd'hui que j'en ai que des souvenirs très flous, ce qui remonte avant tout c'est l'angoisse, la peur qui m'a accompagnée durant ces 8 mois. Je n'ai qu'un seul et unique bon souvenir. Mais voilà, je n'ai aucun regret par rapport à ça, au final ce qui a compté durant toute cette attente c'était l'issue : mettre au monde un bébé en vie. Pareil pour l'accouchement. J'ai demandé à être sous monito tout le long car j'avais peur que son cœur ne s'arrête et qu'on se le remarque pas et de mettre au monde un enfant mort.

Tout comme toi, j'ai évité de me projeter et de trop imaginer ma vie avec ce 2e bébé. Nous avons installé sa chambre à peine quelques semaines avant sa naissance. J'ai attendu la semaine avant l'accouchement pour l'inscrire à la garderie, pour appeler le pédiatre. J'ai préparé ma valise au moment de partir à la mat. J'ai profité de quelques petits moments où j'étais rassurée pour acheter une petite tenue de sortie pour bébé, un doudou... Je n'ai acheté aucun matériel, même pas des biberons ou des couches. J'ai arrêté mes cours de yoga, méditation, car j'évitais à tout prix, de me connecter à mon corps, de me concentrer sur mon ventre et mes sensations.
Je n'ai malheureusement pas de recette miracle à te proposer... Mais je n'ai pas eu d'autres choix que de mettre en place des petits "trucs", des petits rituels pour m'aider à tenir. Tout d'abord, j'ai repris contact avec la sage-femme qui m'avait suivie après la mort de notre 1er bébé, elle connaissait notre histoire et a été adorable. Elle venait toutes les semaines (au début, ensuite tous les 2 jours puis tous les jours) me faire écouter le cœur de la petite. Avec mon mari nous avons fait des cours d'haptonomie avec cette même sf, et ça m'a énormément aidée, pour créer un lien (le but premier) mais surtout pour me rassurer. J'avoue que mon bébé ne s'est pas beaucoup reposé dans mon ventre, je la stimulais sans arrêt car il fallait que je la sente bouger en permanence. Mon gynéco a été super il m'a laissé choisir la fréquence des contrôles et m'avait proposé de me prêté un doppler (que j'ai refusé). Et enfin le suivi au CHUV a été super aussi, j'ai eu droit à des écho, des monito et des doppler fœtal très régulièrement à la fin. La voir, la sentir, l'entendre, c'était les seules choses qui m'aidait à tenir... Bon, à la fin il aurait fallu que je campe au CHUV branchée à une écho pour être totalement rassurée, mais voilà, j'ai tenu et j'ai fini par arriver au terme de cette grossesse et j'ai pu donner la VIE en accouchant cette fois.
Alors j'ai eu droit à tout pendant cette grossesse notamment au fameux "Ne stresse pas c'est mauvais pour le bébé", alors je rassure tout le monde einh, mon bébé se porte très bien, c'est un bébé très facile, qui dort bien mange bien et très vive, curieuse. J'ai l'impression que c'est un bébé qui rassure sa maman en lui montrant regarde je suis là, et je vais bien, mais bon voilà, ça fait partie de son histoire et elle devra vivre avec ça aussi. Je lui ai beaucoup parlé pendant la grossesse, je lui expliquais pourquoi je n'étais pas bien et aujourd'hui je le fais toujours.
Je t'envoie plein de courage et de force pour la suite de ta grossesse. Je sais que le temps est long, je me suis souvent demandée comment j'allais arriver au bout, mais c'est possible... J'ai essayé de prendre un jour après l'autre et tout les soirs je me disais "Voilà, un jour de plus de fait et elle est toujours là"...

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Je parlais à mon propre corps (à 12 SA j'ai eu un décollement du placenta avec hématome puis dès la 15e j'ai commencé à avoir des contractions et un col effacé donc MAP et faux travail chaque semaine ) en lui disant "arrête de déconner ou tu vas le tuer" et je demandais à mon bébé de tenir le coup... quand je lui ai dit à la 36e qu'il pouvait sortir quand il voulait, il a pointé son nez 48h plus tard! C'est sans doute un pur hasard mais le fait de me parler à moi et lui me donnait l'impression d'avoir un contrôle sur la situation

Salut Elo, merci pour ta réponse.
Ça me fait du bien de lire que je ne suis pas la seule à avoir ou à ressentir des sentiments tellement contradictoires.
A partir de quand as-tu repris contact avec ta sf? Le spécialiste m a conseillé de le faire mais je sais pas trop quoi dire à ma sf et quels conseils demander.
Ne me parle pas de la culpabilité de mon comportement sur mon bébé, ça me mine. Je lis partout que le stress est mauvais, que ça peut provoquer des accouchements prématurés... En plus je suis tellement nerveuse que j ai de la peine à manger et je vomis régulièrement. J ai droit très souvent à la remarque: c est pas bien pour ton bébé de pas assez manger et être tendue. Du coup ça me fait encore plus peur.
Pas facile moi je dis.

S

Je sais que c'est facile à dire, mais ne culpabilise pas. Voilà, c'est bon, tu culpabilises plus là? Einh? einh? lol Non mais vraiment je sais qu'à un moment pendant ma grossesse j'ai eu le déclic que voilà... non, je ne vivais pas une grossesse épanouissante, je ne me suis pas sentie heureuse malgré l'amour que j'avais pour la petite et le soulagement d'avoir une chance d'avoir un bébé en bonne santé à la fin. Je pense que c'est ma sage-femme qui m'a beaucoup aidée. Je lui disais que je stressais comme une folle, et au lieu de me dire comme tout le monde "mais faut te calmer c'est mauvais blablabla" elle me disait "ben oui, tu stresses, mais c'est comme ça... C'est normal... Et écoute... là c'est le cœur de la petite. Elle va très bien, ah regarde elle vient te dire bonjour et te rassurer, tu vois, elle est pas mal parce que tu stresses, elle mène sa petite vie dans ton ventre et vient te rassurer quand tu en as besoin, elle semble tout à fait OK avec ça. Et elle sait très bien où elle est venue s'installer et pourquoi tu as peur, mais elle est forte". Tu ne fais pas de mal à ton bébé parce que tu as peur pour lui!
J'ai toujours eu (et j'ai toujours) de la peine à faire confiance à ma petite, car j'avais peur que si j'étais trop confiante ben j'allais la perdre... c'est toujours le cas maintenant... C'est pour ça que je dis que j'ai un bébé qui rassure sa maman...
Le stress n'est sans doute pas la meilleure chose mais parfois ben on fait juste comme on peut. Et ce n'est pas un stress extérieur, dû à ton travail ou que sais-je. non, tu as peur pour ton bébé... c'est viscéral et tu fais au mieux avec ça.
Quand au fait que tu ne manges pas, ben j'ai eu des nausées jusqu'à 20 semaines, alors je te laisse imaginer ce que je mangeais .... Ton bébé prend assez ce dont il a besoin...
Tu sais, j'ai connu beaucoup de mamanges qui sont retombées enceintes après la perte de leur enfant, toutes ont eu des grossesse très angoissantes et stressantes, mais TOUTES se sont bien terminées aussi.

J'avais commencé à voir la SF sauf erreur à ma 14e semaine de grossesse, une première fois, puis assez vite régulièrement. Je lui avais dit que j'étais très stressée, que j'avais besoin d'être rassurée, si elle était d'accord de me faire écouter le cœur... j'avais demandé pour des cours d'haptonomie, etc.. Et de parler avec elle, de verbaliser mes angoisses, ça m'avait fait beaucoup de bien. Si tu veux je peux te donner ses coordonnées si un jour tu en as besoin.

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Oui comme tu dis, c est bon je suis totalement zen !!!! Hahaha

S

Louloute2010,

J essaie de parler à mon corps en lui disant de garder la tête hors de l eau déjà pour m occuper comme il faut de mon fils et en effet de pas attaquer ce bébé. On verra si ça fonctionne.
En tout cas vos témoignages me remontent le moral.

S

Une SF au chuv m'a accusé de provoquer mon état parce que je carressais mon ventre pendant le faux travail (je me rappelle que je touchais mon ventre en disant "reste au chaud bébé, ce n'est pas le moment". C'était tellement affreux qu'on me pointe du doigt comme responsable :-( et après on te dit de te détendre! !!!

Fais ce que ton coeur te dicte! C'est ton corps, ton bébé, tes emotions!

Louloute2010,

Sympa la SF. En plus on est déjà tellement dans nos petits souliers dans ces situations là que ces paroles aident vachement !!!

S

Tiens louloute! On a dû avoir la même... Elle m'a mis sur le dos l'échec de la provocation, si bébé ne voulait pas sortir c'était de ma faute, que je la retenais... Mais bien-sûr!

Hello,

Ma 3ème grossesse a été depuis le départ très difficile psychologiquement car dès qu'un soucis était résolu, un autre apparaissait mais au final bébé est né en pleine forme et vient d'avoir 2 ans :)

Je parlais beaucoup à mon bébé et je lui disais que je l'aimais, je lui faisais confiance et étant croyante, je priais.

Quelques mois après sa naissance, je fondais en larmes de me rapeller des grandes peurs que j'ai eu...

Je te souhaite beaucoup de courage et aies confiance en la vie, même si pour l'instant c'est dur pour toi!

*************************

Ma 3ème grossesse, n'était pas à risque physiquement, mais comme elle suivait le décès de ma 2ème fille, elle était psychologiquement difficile.
Pour me protéger, j'ai décidé de faire un "déni de grossesse conscient et volontaire" pendant les 5 premiers mois. Cette expression a fait bien rire mon gynéco habituel et celui qui me suivait au CHUV.
Physiquement, je n'ai eu aucun signe ou symptômes de grossesse pendant les 5 premiers mois, et "j'oubliais" souvent que j'étais enceinte. MAIS je dis ça, mais évidemment que j'aurais été dévastée si on avait perdu cet enfant aussi, donc je savais pertinemment que même si je faisais semblant de rien, c'était uniquement pour me protéger, et c'était bien la preuve que j'aimais cet enfant, et que même s'il ressentait ma peur, il ressentait aussi la raison de cette peur: mon amour pour lui!

C'est à 5 mois, lorsque j'ai été obligée de l'annoncer, que j'a été un poil plus sereine et que je me suis permis d'investir un peu plus cette grossesse (mais aussi parce que tout allait bien physiquement, c'est une grosse différence avec toi).
Lors du suivi psychologique avec une sage-femme, elle m'a demandé si j'arrivais à déterminer à quel moment je me sentirai vraiment rassurée, et je lui ai aussi répondu "quand je le tiendrai dans mes bras et que je verrai qu'il va bien". ça rejoint vos commentaires "s'endormir jusqu'à l'accouchement".
On a choisi les noms hyper tard (on n'osait pas), et on a préparé la chambre le dernier mois, alors que c'est pas notre genre, normalement on est toujours hyper prévoyants.

C'est ma coiffeuse qui m'a dit en fin de grossesse "il faut arrêter de parler de stress ou d'ondes négatives que le bébé ressent. S'il sent du stress c'est justement parce que tu le désires, et grâce à ça, il sait que tu l'aimes. C'est pas comme s'il ressentait que tu ne le désires pas et que tu vas l'abandonner à sa naissance!"
ça m'a réconfortée.

Et tout comme la petite d'Elo, actuellement c'est un bébé de 4 mois très facile qui me dit "je vais bien, je suis en bonne santé, et je suis aussi super grassouillet, arrête de t'inquiéter pour moi".
Et je continue aussi à lui rappeler de temps en temps pourquoi j'étais inquiète, et ce qui est arrivé à sa grande sœur, etc. mais que maintenant tout va bien.

Je t'envoie plein de courage et de force pour ta grossesse.

Oh j'adore la phrase de ta coiffeuse... c'est tellement ça. ..

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Et comment s'est passée ta première grossesse ? déjà à risques ? Perso je crois que j'ai un peu un soucis similaire au tien avec cet anticorps... Je n'ai pas d'expérience de seconde grossesse mais je te souhaite une belle grossesse et un magnifique bébé!!

Et comment s'est passée ta première grossesse ? déjà à risques ? Perso je crois que j'ai un peu un soucis similaire au tien avec cet anticorps... Je n'ai pas d'expérience de seconde grossesse mais je te souhaite une belle grossesse et un magnifique bébé!!

Ma grossesse n'était pas à risque du tout, mais par contre j'ai fait une petite dépression qui a duré 4 mois (je vivais l'enfer à mon boulot). J'avais une peur bleue de transmettre cet état à mon bébé. Chaque fois que je pleurais je lui disais: "ce n'est pas de ta faute, maman t'aime, mais elle est triste à cause de son travail". Actuellement , mon bébé a 9 mois et c'est un rayon de soleil qui rit toujours. Alors juste pour te dire qu' il ne faut pas t'inquiéter quant au stress et juste parler à ton bébé si tu t'en sens la force.
Je te souhaite plein de courage et espère sincèrement que tout ira bien !

Coucou,

Morganito: Je ne peux vraiment pas parler à mon bébé pour l'instant, ça m'est impossible.Comme dit Catherine123: J'essaie juste d'"oublier" que je suis enceinte. Si je n'avais pas déjà un petit ventre je l'aurais caché jusqu'à 6 mois je crois.

Catherine123: elle est top ta coiffeuse. Des fois on a pas besoin de grande théories, juste la petite phrase qu'il faut !

Cado811: J'ai développé pendant la première grossesse un anticorps au rhésus positif, ça s'appelle "anti-D". J'ai encore trouvé personne qui connaissait ça.
Ma première grossesse s'est pas super bien passée. Entre les saignements, l'annonce de spina bifida (qui heureusement était pas vraie), la gerbe jusqu'à l'accouchement, l'eczéma sur tout le corps (je me tartinais de cortisone matin et soir), l'hypotonie et j'en passe. En plus j'ai été hyper mal suivie par un gland de gynéco. J'ai changé de gynéco 1 jour avant d'accoucher. La nouvelle gynéco a vu que mon BB n'était plus nourrit. Bref....la joie quoi ! L'accouchement un cauchemar, il m'a fallu 1 année pour ne plus avoir de nausées au passant devant l'hôpital tellement ça avait été affreux.

Est ce que certaines d'entre vous on quand même un bon souvenir de leur grossesse ou pas du tout ? Après ma première grossesse pourrie, je racontais à mes copines que pour la 2ème je voulais être une "belle" femme enceinte, style: épanouie, souriante, légère, bien habillée. En fait pour l'instant c'est plutôt: tête au fond de mon sac à main pour chercher soit les bonbons à la menthe soit le cornet en plastique pour vomir, t-shirt larges et bas de contention ! Je me fais presque rire pour finir.

Allez les filles j'arrête de me plaindre.

Passez une très bonne journée.

S

Pour répondre à ta question, oui j'ai quelques bons souvenirs malgré tout! Je n'ai pas aimé être enceinte (trop stressant et angoissant) mais j'ai aimé l'avoir vécu 1x (mais si ça avait pu avoir duré 1h, je n'aurai pas été contre)

Une de mes copines qui avait dû fait une IMG à 25 SA a très bien vécu sa grossesse d'après et a adoré être enceinte. Quelques angoisses quand même. Elle était partie du fait qu'elle avait perdu un bébé, qu'elle ne pouvait pas en perdre deux, chose que je n'ai jamais réussi à me dire, perso... Dans ma tête ce n'est pas parce que la vie nous en a fait chier une fois qu'elle peut pas le faire deux fois, trois fois... Mais elle y est arrivée alors ça doit être possible. Elle n'avait pas de nausées, de douleurs et n'a pas eu de soucis pour sa 2e grossesse, ça aide aussi. Moi j'ai perdu du sang (frais) à 11SA et ça m'en a rajouté une couche d'angoisse pour la suite.

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« La grossesse amène souvent des questions ! Le Conseil en Périnatalité Profa peut vous aider !
Des sages–femmes conseillères et des assistantes sociales en Périnatalité vous accueillent partout dans le canton de Vaud, pour répondre à vos questions mais aussi pour vous entendre sur votre vécu de la grossesse et vous accompagner selon vos besoins. Les entretiens ont lieu avec votre conjoint ou seule.
Vous pouvez trouver les détails de notre prestation ainsi que les lieux de consultation et leurs coordonnées sur Profa.ch »

Conseil en Périnatalité - Profa
Des Pros à qui parler!
021 631 01 05

J'ai eu affaire à Profa lors de ma grossesse et j'ai beaucoup apprécié le suivi ;)

Quand je lis certaines remarques de professionnels de la santé, ca me fait peur
comparé à celle de la coiffeuse, très juste.

C'est ce que je me disais aussi!

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ils manque un peu de côté humain ...

J'ai eu un médecin (je sens la boule à l'estomac rien que de penser à lui), deux semaines après la mort de mon fils, qui m'a dit que maintenant il fallait que je me reprenne en main, qu'il fallait que je laisse "ça" de côté et que j'arrête de pleurer, que ce n'était pas en pleurant que j'allais changer quelque chose ou faire revenir mon enfant et que mon mari allait pas non plus pouvoir me soutenir comme ça indéfiniment. Il m'a même dit "Je vous vois là toute tendue toute recroquevillée sur vous-même, il faut vous détendre, c'est pas en restant nerveuse comme ça que ça ira mieux". Quand mon mari qui était là a eu un geste vers moi pour me prendre la main, il a repoussé sa main en disant "non non laissez-la pleurer, il faut que ça sorte". Comme si c'était grâce à lui que je pleurais, mais à ce moment là je ne pleurais pas mon fils mais je pleurais à cause de ce qu'il me disait.
Ca m'a énormément aidé. Non je déconne. Ahah. Connard.

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Quelle horreur.

Mais quel con c'est horrible! Un vrai sal*p*rd!

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www.supermamans.ch
04.2013 essais BB1
26.07.14: TG+C13 / 27.09.14: 12sa IMG -> 7sa GNE
07.05.15: TG+C6 / 14.05.15: 5sa FC
16.06.15: TG+C1 / 28.02.2016 : bébé est là
BB2
27.11.18: TG+ / prévu pour août 2019

Faut juste se blinder, mais c'est tellement un sujet qui est dans l'émotionnel que c'est très compliqué!

Je pense en tous cas que c'est important de t'entourer de gens qui "te font du bien", qui t'apportent du réconfort, je parle aussi bien pour tes proches qu'au niveau médical. C'est vraiment une période où j'ai fait un peu un tri et vraiment sélectionné les personnes que je voyais. Si je ne pouvais pas éviter une rencontre avec une personne "toxique" pour mon état, je faisais en sorte de ne pas trop m'attarder sur le sujet grossesse, angoisse etc... Je restais dans le flou et passait à autre chose.

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Comme quoi... pas parce que t'as de longues années d'études que tu sais y faire avec les gens
ce qui est triste dans ces métiers c qu'ils travaillent avec des gens.

Je l'ai encore en travers et maintenant que je me sens mieux, que j'ai remonté la pente des fois j'hésite à lui écrire pour lui expliquer calmement mais fermement le fond de ma pensée, mais bon...

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Mais quelle horreur... dire ça à une maman qui vient de perdre son enfant c'est criminel ! En plus le couplet " votre mari ne tiendra pas.." super !
Pour éviter de tomber sur ce fou, c'était qui ?

C'était un ORL... que je suis allée voir car j'ai chopé un acouphène après la perte de mon bébé...
Très doué mais j'ai appris qu'il n'était pas reconnu pour sa finesse et son empathie...

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éventuellement pour qu'il prenne conscience que sa méthode est mauvaise et que du coup ca épargnerait ca à d'autres couples.

(même si peut être qu'il le fait en pensant bien faire...)

fais le si t'en ressent le besoin