Déprime durant la grossesse

Bonjour

Je suis enceinte depuis 3 mois (c'est déjà très bizarre de dire ça) et je suis très souvent triste et mal. Pourtant être maman est une chose que je voulais depuis très longtemps mais je n'arrive pas à m'en réjouir ou être heureuse. Je n'arrive pas à bien manger car j'ai de grosses aversions pour tous les légumes (super pour une végétarienne) et je suis toujours fatiguée ce qui m'empêche de faire beaucoup de chose.

Je n'arrive pas à être heureuse et je culpabilise beaucoup. Je ne cherche pas la solution miracle mais j'ai besoin d'en parler car cela dure depuis le 1er mois et je me sens perdue.

Merci à celle(s) qui pourrait m'aider à me sentir mieux.

Je ne peux pas t aider entièrement parce que je n ai pas vécu la même chose...je pense juste qu il faut être sympa avec toi même et tes ressentis actuels.
En ce qui concerne la nourriture...j ai été végétarienne depuis plus de 20 ans...durant une de mes grossesses j ai rêvé mis tellement revé de manger de la nourriture de fast food...j ai écouté mes envies et à l heure actuelle j en mange peut être une fois par année...et je l assume:)
Courage ça va passer j en suis sûre et tu pourras pleinement profiter de ta grossesse. Felicitations

Bonjour,
J’ai trois enfants... et à chaque fois j’étais pas spécialement heureuse peut être pas déprimée mais inquiète, poser milles questions, à tel point que pour mon troisième que j’ai eu de la peine à avoir 2 ans d’attente au moment de la premier écho mon gynécologue m’a proposée de réfléchir, car il me voyait très inquiète. Je pense que c’est hormonal et caractériel chez moi en tout cas. Je ne suis pas une maman qui vit on disant que c’est la plus belles choses de ma vie, mais j’assume et je les adores mais un enfant ça prend de l’énergie du temps. Je n’ai pas eu le coup de foudre pour les enfants à la naissance j’ai construit une relation avec. C’est différents pour tous le monde. Je suis fière qu’ils arrivent à faire du vélo, nager, faire du ski le voir évoluer c’est mon plus grands plaisir.
Faut pas culpabiliser on fait pas tout juste... c’est encore très abstrait à 3 mois de grossesse. Je suis dispo si besoin de parler courage

Avec mes grossesses. En plus de symptômes physiques, j'étais très mal psychologiquement.

Ce n'est ni rare, ni étonnant, avec les doses d'hormones que notre corps reçoit! C'est comme un long syndrome prémenstruel!

Il n'y a pas à culpabiliser pour ça, tu n'y peux rien, cela n'a rien à voir avec ton envie de devenir maman. De plus, avoir un enfant est un grand bouleversement, c'est normal que l'on se pose plein de question et que l'on angoisse!

A mon avis, ça va passer avec l'arrivée du deuxième semestre. Ca été mon cas: par la suite, mes grossesses ont été deux des plus belles périodes de ma vie, dont je suis actuellement toujours nostalgique.

Mais si ça ne passe pas, ou que ça empire, n'hésite pas à en parler à ton médecin: on parle beaucoup de dépression post-partum, mais on sait moins que la dépression pre-partum existe aussi!

Quant à la nourriture, ne te mets pas martel en tête: c'est juste ton corps qui réclame ce dont il a besoin. Au début de ma grossesse avec ma fille aînée, j'étais aussi végétarienne, mais j'étais malade comme un chien et tout ce qui me faisait envie, c'était un jambon-beurre! Et quand je l'ai mangé, c'était le meilleur truc que j'ai mangé de ma vie!
Fais-toi confiance.

J'espère que ça va aller et je te souhaite une très belle suite de grossesse.

Maman de O. dans les étoiles (27.02.2018) et de N. sur terre (17.05.2019)

Essaie de t entourer. Ce qui m a aidé c est une super sage-femme qui m a suivi pendant et après la grossesse en complément des Rdv médicaux chez ma gynéco. Connais tu les Doulas? Peut-être une piste? Pour cette rassurée et partager

J'ai vécu exactement la même chose. Dès le test positif de ma première grossesse, j'ai senti une lourdeur au-dessus de ma tête et j'étais déprimée, mais vraiment. Je pleurais tous les jours, avais l'impression d'avoir "foutu ma vie en l'air", souhaitais que cette grossesse s'arrête d'elle-même car je n'étais pas capable d'en prendre la décision… Pourtant cet enfant était plus que désiré et j'avais toujours rêvé d'être enceinte et maman. Voyant que mon état dépressif ne passait pas, j'en ai parlé à ma gynéco et lui ai demandé de me conseiller une psychologue. Je l'ai vue vers 3,5 mois de grossesse, jusqu'à la fin. Elle m'a beaucoup aidé. Elle m'a aussi permis de mettre des mots "dépression péri-natale", et de faire le tri dans mes sentiments, mes émotions. La grossesse - et particulièrement la première - est une grande étape de vie, on parle de "crise de la grossesse" (qui a des similitudes avec la crise d'adolescence par exemple) et de "transparence psychique" pendant cette période.
Concernant mon expérience, j'ai commencé à être bien au 7ème mois de ma grossesse, et j'ai adoré les 2 derniers mois de ma grossesse qui ont été magiques. La rencontre avec mon bébé également, je n'ai pas eu de soucis d'attachement et tout était évident et simple une fois qu'elle est née. Il est aussi important de dissocier le fait de ne pas être bien en étant enceinte du fait d'aimer son enfant. En discutant après coup avec des amies, je me suis rendue compte que beaucoup de femmes avaient ressenti ce que j'ai ressenti, mais souvent après la naissance.
C'est une situation vraiment compliquée, à ne pas prendre à la légère. A mon avis, il est important de voir un.e professionnel.le du domaine (sage-femme, psy - les gynécos ne sont pas forcément tous disponibles) pour démêler tout ce qui se joue pendant cette période. Je pense que le faire pendant la grossesse permet de vivre la naissance plus sereinement.
Pour la nourriture, je n'ai pu manger normalement qu'à partir de 20sa. Essaye de suivre ce que te dit ton corps, de rester au plus près de tes envies/ressentis, ça passera.
Courage!

Coucou!

Dans une de tes premières phrases tu dis: être maman est une chose que j'attendais depuis très longtemps. Il me semble avoir souvent lu, entendu dans les récits de certains mamans, qu'il y a parfois une telle idéalisation de la grossesse que l'atterrissage est un peu difficile une fois qu'on y est. Les hormones, l'inquiétude que tout se passe bien, l'appréhension du nouveau rôle de maman, je pense que ça fait déjà un joli mélange qui peut être angoissant voire déprimant comme tu le dis, en plus avec la fatigue ça aide pas. Ne te fige pas dans une catégorie, je crois qu'il faut un peu vivre ta grossesse au jour le jour. On entend plus de femmes qui extériorisent les côtés positifs de la grossesse et ça tend donc à culpabiliser lorsqu'on ne la vit pas aussi sereinement car c'est un peu tabou comme si on est "sensées" vivre une des meilleures périodes de notre vie ce bébé si attendu alors que tout n'est pas si simple et comme on l'a imaginé. Donc énormément de femmes vivent ou on vécu ce que tu vis dans le secret. Comme le disent plusieurs mamans dans les commentaires, n'hésite pas à bien t'entourer, une bonne SF par exemple. Si tu habites Lausanne il y a aussi le centre périnatal. Pourquoi pas une séance d'hypnose ? Pourquoi pas un.e psy? Ou alors des amis, de la famille bienveillante ça aide aussi bcp et n'oublie pas, rien n'est figé vrmt pas :) A dispo si besoin.

Coucou!

Dans une de tes premières phrases tu dis: être maman est une chose que j'attendais depuis très longtemps. Il me semble avoir souvent lu, entendu dans les récits de certains mamans, qu'il y a parfois une telle idéalisation de la grossesse que l'atterrissage est un peu difficile une fois qu'on y est. Les hormones, l'inquiétude que tout se passe bien, l'appréhension du nouveau rôle de maman, je pense que ça fait déjà un joli mélange qui peut être angoissant voire déprimant comme tu le dis, en plus avec la fatigue ça aide pas. Ne te fige pas dans une catégorie, je crois qu'il faut un peu vivre ta grossesse au jour le jour. On entend plus de femmes qui extériorisent les côtés positifs de la grossesse et ça tend donc à culpabiliser lorsqu'on ne la vit pas aussi sereinement car c'est un peu tabou comme si on est "sensées" vivre une des meilleures périodes de notre vie ce bébé si attendu alors que tout n'est pas si simple et comme on l'a imaginé. Donc énormément de femmes vivent ou on vécu ce que tu vis dans le secret. Comme le disent plusieurs mamans dans les commentaires, n'hésite pas à bien t'entourer, une bonne SF par exemple. Si tu habites Lausanne il y a aussi le centre périnatal. Pourquoi pas une séance d'hypnose ? Pourquoi pas un.e psy? Ou alors des amis, de la famille bienveillante ça aide aussi bcp et n'oublie pas, rien n'est figé vrmt pas :) A dispo si besoin.