(Adeptes F&M, Fillioziat et cie) Comment accompagner dans l'apprentissage du partage?

Bonjour les filles

Je viens à la recherche de vos expériences.

Minus a bientôt 2ans et demi, et découvre les joies et frustrations du partage....

Comment l'accompagner au mieux lorsqu'un autre enfant veut jouer avec lui, et que cela provoque une crise monumentale? En général c'est avec les enfants plus petits (les grands il ose pas :-)) et il suffit qu'un enfant passe à côté de lui pour qu'il se sente "menacé" dans son jeu et lâche tout pour partir en pleurant.

Pour l'instant:

-je lui explique que si les autres enfants n'interrompent pas son jeu, il peut continuer
- que si un enfant vient vers lui, on peut jouer ensemble, ou à côté
- que lorsqu'il a terminé, on dépose le jeu et on le laisse à d'autres

Après, je ne sais pas quelles phrases je pourrais utiliser qui fasse écho en lui, et je ne sais jamais jusqu'où je dois rester présente pour l'accompagner par exemple en jouant avec lui et d'autres enfants, ou est-ce qu'au contraire je dois laisser les choses se régler entre eux?

Merci d'avance

Personne n'a de pistes?

Je voudrais bien t'aider mais je ne connais pas cette situation... Pour être sûre de bien comprendre : ton soucis c'est surtout qu'il parte en pleurant quand un autre enfant arrive, qu'il a l'air de se sentir "menacé"?

C'est pas le partage des jouets?

Je reviens vers toi un peu plus tard pour te répondre. A bientôt !

Alors Argane c'est intéressant que tu soulève ce point

Je dirais que le fait de se sentir menacé, c'est un peu sa manière de réagir à toutes les situations et que c'est plutôt dans son tempérament.
Depuis bébé, c'est un peu son mode d'expression. On se sentait souvent dépassé car c'est dit partout que les parents identifient rapidement les pleurs de leurs enfants selon qu'il ait faim, mal ou sont en colère. Ici ça a toujours été les sirènes, sans grande différence d'intensité pour des grands bobos comme des petites contrariétés.

Avec l'arrivée du language, il gère un peu mieux, mais ses émotions semblent souvent le submergé.

Donc dans la situation du dessus, les pleurs et le retrait sont vraiment le "je ne veut/sais pas comment comment jouer avec les autres"

et bon, à cet âge la collaboration dans le jeu n'est pas encore acquise, c'est pourquoi je cherche vraiment des phrases-clefs, des manières de faire qui fassent écho chez lui...

Merci !

Le mien est tout son contraire! Bien que je le sente très sensible, tout comme ton fils :-)

Pour le fond du "problème" je ne saurais pas t'aider, navrée :(

Juste un idée comme ça à laquelle j'ai pensé par rapport à la place de jeu :
Je joue bcp avec mon fils à la place de jeu, faire des gâteau ou un chantier avec les camions au sable, faire le p'tit train au tobogan, faire la "course" sur la balançoire d'à côté, au foot... je suis à fond dans le jeu quand on joue ensemble, avec ou sans autres enfants à côté. Après, quand un autre enfant s'approche intéressé je l'inclue moi dans le jeu, je lui passe la balle et je dis à mon fils "hé chouette t'as un nouveau copain pour jouer!" (sauf s'il s'agit de prêter ses jouets, là je lui demande tjs s'il est d'accord de prêter) Est-ce que peut-être ça pourrait l'amuser et lui donner confiance si tu joues avec lui?

Mais c'est pas tout le temps! J'aime aussi qu'il se "débrouille", parfois je discute avec des mamans et je n'interviens qu'au cas où il y aurait de la violence.

Par rapport à quand il part en retrait des autres, d'instinct j'aurais plutôt tendance à le laisser faire, être là pour lui, lui proposer un câlin, reconnaitre qu'il a un gros chagrin (si manifestement il en a un) et ne pas essayer de le convaincre de retourner jouer... À sa place si je me sens mal à un endroit ça me ferait plus de bien qu'on "m'autorise" à aller là où je veux pour me "ressourcer", plutôt qu'entendre mille raisons pourquoi je devrais retourner là où je me sens mal... Ça me donnerait en tout cas pas envie d'y retourner, ou alors contrainte et à contre-coeur...

Pour finir, j'en sais rien... Je te dis ce que m'évoque ce que tu décris au cas où ça pourrait servir mais je suis peut-être complétement à côté de la plaque :-)

Bonne chance en tout cas :-)

Merci Argane pour ton commentaire.

Je vais tenter d'explorer ces pistes....

C'est vrai qu'en général, on essaie de lui dire qu'il n'est pas obligé sîl n'a pas envie, mais après on lui propose aussi d'autres alternatives (comme inclure le copain, échanger leurs jouets...)

et peut-être que ça lui met trop de pression... on va tenter de juste lui donner le droit de ne pas le faire et pas proposer le reste, pour qu'il se sente le droit total de ne pas le faire.

Je vous tiendrais au courant!

Merci

Doublon

et quel que soit l'enjeu, il vit ce sentiment... et n'a pas grand chose à voir avec jeu/jouet, mais c'est le révélateur...

Je pourrais te proposer donc de le rassurer, de lui montrer, démontrer, que tu es là etc... sans forcément avoir des phrases ayant un lien avec jeu/jouet si tu vois ce que je veux dire...

Si tu penses insécurité, tu trouveras les justes mots.
Il y a aussi la kiné qui peut aider, l'aider...

Voilà comment je ressens ce que tu nous partages

Merci espoir2 pour ton message.

Je vais tenter de le rassurer encore et encore et encore :-) car effectivement c'est un peu son mode de réponse.

J'avais mis un autre post sur l'arrivée de sa petite soeur et son attitude renfermée... Là aussi, on le rassure beaucoup, il semble être convaincu de notre amour durant quelques jours, et ensuite, il se renferme de nouveau.

J'ai des fois l'impression d'avoir à faire à un animal sauvage qu'on essaie d'apprivoiser :)

Merci expersso pour cet éclairage, c'est vrai que c'est important de tenir compte de ça, pour ne pas pousser un enfant à quelque chose dont il est pas encore physiquement et neurologiquement capable. c'est le mettre dans une situation vraiment compliquée...