anti-dépresseur, je ne sais pas si je dois écouter ma psy ou pas....

Salut les filles,

Voilà, ma psy ma diagnostiqué une dépression "chimique", selon elle mon taux de sérotonine est trop bas et elle dit que j'ai besoin d'anti-dépresseurs...
Sauf que... Je prends ça comme un échec, j'ai peur d'être accro ensuite et de devoir les prendre toute ma vie.
J'ai aussi bien la trouille des effets secondaires.
Elle dit que le cerveau c'est un organe comme un autre et que si j'avais des soucis de pression sanguine, ça ne me dérangerait pas de prendre des médocs toute ma vie, sauf que je trouve que c'est franchement pas pareil!
bref, je suis paumée et je voudrais vos avis sur le sujet, qui en a pris et allait mieux une fois qu'elle n'en prenait plus?
quelles sont vos expériences?
peut-on s'en sortir sans les anti-dépresseurs? ma spy dit que dans mon cas, je ne m'en sortirais pas sans vu que la soit disant dépression dure depuis 1 an et demi environ...
les enfants hurlent donc je dois y aller, si vous pouviez me donner vos expérience et point de vue, ça serait super.
Merci beaucoup!!

pour l'instant, elle m'en a parlé aujourd'hui et je dois aller chez une psychiatre avant.
C'est justement ça dont j'ai peur, ne plus pouvoir m'en passer...

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Comment tu te sent toi ? Je pense que c ça le plus important !

Ce n'est pas parceque tu as une hormone basse à un moment X qu'il faille forcement prendre quelque chose... Chaque organisme fonctionne differement, tu es peut être quelqu'un qui a toujours eu la serotonine basse par exemple... Sinon beaucoup de personne prennent des anti dépresseur à un moment de leur vie et ça les aident à se sentir mieux... Ce n'est pas grave...

Regarde pour avoir un traitement homéopathique. Dans mon entourage, il y a une connaissance qui ne voulait pas prendre d'anti-dépresseurs, alors que son psy lui conseillait de prendre quelque chose pour l'aider. Elle lui a parlé de son souhait d'avoir un traitement naturel, et son psy lui a prescrit sans soucis de l'homéopathie.

Je ne sais pas ce qu'elle prenait comme traitement homéopathique, mais comme il est adapté à chaque cas, je te laisse le soin de voir avec ton doc.

Tu veux mon avis? Quitte Florence, décroche le boulot de tes rêves et ton taux de sérotonine remontera comme par enchantement! (oui, je sais, tu ne peux pas. Quoique???)

Ce n'est pas parce que ta sérotonine est basse que tu es dépressive... mais l'inverse! Donc change ce qui te rend dépressive dans ta vie, et tout s'arrangera bien mieux qu'en bouffant des médocs pour te faire oublier que tu n'es pas heureuse avec la vie que tu vis actuellement...

Sérieusement, pourquoi tu ne retournerais pas vivre en France avec les enfants, et ton mari vous rejoindrait quelques fois par mois pour un week-end prolongé et les vacances? Parce que pour finir... mieux vaut être mère célibataire à temps partiel, mais heureuse, épanouie et indépendante, qu'en couple mais dans un trou à rats que tu détestes, sans boulot, sans vie sociale et épanouissante, et sans mari la moitié du temps vu ses voyages, et malheureuse! Non? ;-)

Comme une béquille qd on se casse une jambe. Et bien c la meilleure chose que j'ai faite . Je ne regrette pas et je m'en suis défaite comme de mon manteau au printemps. RAS depuis, c'était il y a 15 ans. c qd même pas si terrible, et si tu fais confiance à ta psy pourquoi douter d'elle qd il s'agit du traitement?C qd même plus réaliste de prendre un comprimé pdt qques mois et d'ensuite prendre des mesures si cela ne suffit pas à ton bien-être. Je vais ptêtre me faire lyncher mais rentrer en France avec les petits sous le bras je trouve un peu trash, surtout que le plus gros est fait, non?

Comme dit plus haut, il vaut mieux prendre un petit moment un antidépresseur comme béquille pour remonter la pente, plutôt que de glisser encore plus bas. Le deroxat je déconseille car pourri à arrêter. Moi j'ai pris de la fluoxetine et ça m'a bien aidé! Ça ne soigne pas et il faut traiter les causes mais ça aide! J'ai arrêté en 1 mois environ progressivement et ça s'est bien passé!
Mais il faut discuter avec un psychiatre...
Bon courage...

Que je ne suis pas du tout prête à prendre des médocs , même si je pense au suicide,
Meme sujet déteste ma vie ici, pour moi, les médocs c'est trop extrême.
Je vais discuter avec la psychiatre que je vois mercredi pour un traitement naturel.
Ces deux personnes sont anglo saxonnes et la bas c'est tôt à fait normal de d'aide avec les médocs , mais pour moi c'est vécu vraiment comme un échec, sans juger ceux qui en prennent, je parle juste pour moi.
Changer de vie : mon mari sait à quel point vivre ici est horrible pour moi et à accepter de chercher un nouveau boulot en janvier, déjà ça, je pense que ça va m'aider à voir le bout du Intel même si je suis consciente que ça va prendre du temps.
J'ai fait mon cv en italien, merci encor à la super copainaute qui me l'a traduit :)
Sauf que la c'est l'été et que il ne va rien se passer avant septembre dOnc à voir dans un mois.
J'y vais ça ré hurle...
Je reviens
Plus tard, merci pour vos messages.

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le sport stimule la production de sérotonine

Du sport minimum 3 fois par semaine depuis plus d'un an...

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zumba et jazzercice, c'est pas du sport ;)

mais jogging, muscu , step et spinning, oui...
je ne suis pas une sportive du dimanche moi ;)

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Demande peut etre un 2eme avis....

Frisettes MamanAndCo

Psy j'en Ai déjà deux, l'un dit oui, l'autre dit non et moi je suis pas plus avancée car ça ne ait qu'empirer depuis 18 mois...
C'est pour ça que je me tournée vers vous, pour avoir vos vécus, expériences, avis...

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Je dirai que ça dépend. J'ai dû prendre des anti-dépresseurs pendant quelques mois pour une dépression hormonale et j'ai arrêté sans aucun problème. Il y a des anti-dépresseurs qui ne sont pas très puissants ou que tu peux prendre à faible dose. Je n'ai jamais eu aucun effet secondaire pour le médicament que j'ai pris (seulement pour le premier que j'ai testé où là j'ai eu la totale des effets secondaires lol). Après, c'est sûr que tout dépend des raisons de ta dépression, si c'est uniquement chimique comme tu le dis, à mon avis les médicaments seraient une bonne solution. Tu ne peux pas lutter contre ça à mon avis. J'ai essayé mais c'est juste impossible, tu peux pas lutter contre le coté biologique de la chose.

Si c'est une dépression qui est due à un contexte, une situation, des problèmes, là les anti-dépresseurs peuvent t'aider temporairement moralement mais c'est sûr qu'ils ne vont pas résoudre tes problèmes à ta place. Là une psychothérapie ou entreprendre des changements dans ta vie seraient plus utiles si tu veux vraiment renoncer aux médics.

Je ne suis pas à ta place pour savoir comment tu te sens mais si ça va vraiment mal et que tu en souffres, que ta famille en souffre, c'est pas dramatique non plus de prendre des médicaments pendant un temps. C'est sûr que ces médics sont quand même une sorte de drogue mais tu peux en choisir un qui n'est pas très puissant ou à faible dose. Mais si tu peux éviter, c'est sûr que ça sera toujours mieux ;)

Et puis.. ne prends pas cela comme un échec stp !! La dépression, tu peux avoir toute la volonté du monde pour t'en sortir, ça ne suffit parfois pas ! J'avais cette volonté mais j'avais toujours l'impression de me battre contre un géant, je ne pouvais pas gagner seule ce combat et je le savais. Cela n'a rien à voir avec la volonté, le courage ou autre chose. Beaucoup jugent car ils pensent ainsi mais la réalité est toute autre.

la prochaine fois, tu t'arrêtes hein!!!!
Nous aussi on va en corse du 11 au 18 août ;)

Alors :
-Je souhaite très fortement essayer "un truc aux plantes" d'abord + la psy une fois par semaine et seulement ensuite, si c'est toujours la cata, on verra. Je ne veux pas commencer avec un truc fort dès le départ.
-Pour moi agir sur la cause c'est déménager, ou au moins avoir un projet de déménagement, mais aussi travailler sur moi, avec la psy, car je suis bien consciente que quitter stupide florence ne résoudra pas tous mes problèmes, même si ça en résoudra un sacré paquet.
-Je suis super souvent dehors, je fais du sport, et ne me tente pas trop avec le chocolat suisse ;) quoi que, je suis pas sûre qu'il survive les 37 degrès qu'on a ici...

Je voudrais savoir :

-Quels sont les médocs naturels que je pourrais prendre, si j'ai vraiment besoin de médoc...
-Quel est le nom de l'examen pour savoir mon taux de sérotonine et / ou une preuve que ça existe, que je puisse montrer ça à ma psy, qui me soutien que cet examen n'existe pas.
-Quels sont les effets secondaires des anti-dépresseurs?
-Une fois qu'on ne les prend plus, qu'est-ce qu'il se passe, chimiquement, physiquement, on retombe à zéro? ça va quand même?
-Est-ce que c'est addictif?

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Suite à un burnout il y a un an et demi, j'ai pris des anti-dépresseurs de nouvelle génération (ISRS - inhibiteurs sélectifs de la recapture de la serotonine). J'ai commencé avec du Cipralex que j'ai super mal supporté et ensuite avec de la Sertraline, que j'ai bien tolérée.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec celles qui disent que les anti-dépresseurs sont une béquille. C'est une aide qui permet de voir les choses plus clairement, de se défaire de ses angoisses et d'analyser la situation avec plus de clairvoyance. Bien entendu, cela doit s’accompagner d'un suivi psy, ce que tu fais déjà visiblement. Je ne dis pas que les anti-dépresseurs sont la panacée, on peut faire sans, mais parfois cela aide beaucoup. Certains ont des effets secondaires désagréables, d'autres ne font pas d'effet, et là aussi il faut être suivi. Certains n'agissent que sur la serotonine, d'autres aussi sur la dopamine, il faut voir lequel te convient et ne pas hésiter à changer si les effets semblent trop forts (ou pas assez forts). Pour ce qui est des effets secondaires, il faut voir en fonction du médicament qui t'es prescrit, dans mon cas c'était essentiellement des nausées/grosse fatigue et des troubles intestinaux. Ce ne sont pas des médicaments anodins, mais il ne faut pas non plus les assimiler aux anti-depresseurs de première génération (j'ai par exemple pris du Valium à mon adolescence et ça, c'était la cata à arrêter).

J'ai pris ces AD durant 4 mois environs, ensuite j'ai décidé d'arrêter, en accord avec ma psy. Je ne me suis pas sentie mal le moins du monde, mais il faut arrêter progressivement suivant un protocole établi avec le médecin (demi-doses durant un certain temps, puis un jour sur 2 etc). Ce n'est pas addictif au sens d'une drogue dont on manque, mais il y a un sevrage à faire.

Si un moyen naturel est efficace, pourquoi ne pas essayer, mais attention c'est pas parce que c'est naturel que ce n'est pas puissant aussi !

Courage !


Rear Facing, the Way Forward. Mettez vos enfants dos à la route, 5x plus sûr !
Ma puce est née en août 2012, mon scarabée en avril 2015.

pour vos témoignages :
les effets secondaires dont tu parles Sybille, je les ai déjà tous les jours (nausées, troubles intestinaux), donc franchement pas envie d'en remettre une couche...
Je me doute que les plantes peuvent être aussi puissantes, mais si je pouvais avoir cette alternative, pour voir si ça marche, ben je préfèrerais.
Par contre tu me rassures sur le point addictif, qui aparemment n'a pas été un problème pour toi.
Asperge, merci beaucoup d'avoir témoigner aussi et je te lis souvent et suis bien désolée de tout ce que tu as dû traverser :(, personne ne t'enlèveras tes enfants, car en te lisant on voit bien que tu es une super maman, malgré la dépression (alors imagine sans!!).
Est-ce que tu peux me dire quel était le traitement homéopathique que tu as pris? Et le millepertuis c'est bien?
Y-a-t-il des effets secondaires chiants?
en fait je comptais faire plantes + suivi psy+ sport et en septembre recherche active de boulot, en attendant de déménager de ce trou.
Ce que je n'ai pas aimé chez cette psy c'est qu'elle essaye de me forcer la main pour prendre ces médocs, à part ça, elle est bien mais elle a une approche totalement différente (elle est canadienne) de ma psy à paris (que je peux appeler mais c'est franchement pas pareil).
Bref, je vais lui en parler jeudi et si elle continue à me forcer la main, ben j'irais en voir une autre.

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Chaque cas est différent, bien entendu, par contre un psy qui te pousse à prendre des médocs, c'est pas forcément bon signe... la mienne a au contraire tout fait pour que la prise de médocs soit la plus courte possible - juste ce qu'il me fallait pour passer un cap et me permettre de voir les choses plus sereinement.

Après peut-être qu'elle ressent que tu as besoin d'être soulagée un peu quelques temps et que c'est pour cela qu'elle pense que c'est une bonne idée pour toi, maintenant... mais si tu es réticente et qu'elle ne peut pas écouter cette réticence, alors en effet il vaut peut-être mieux voir quelqu'un d'autre.

Pour les effets secondaires, c'est le premier médicament qui m'a fait ça, pas le second. C'est pour cela qu'il ne faut pas hésiter à changer au besoin. Il faut aussi savoir que ces AD n'agissent en général pas avant 15 jours à un mois de prise, et que c'est parfois long avant de ressentir les effets bénéfiques. Mais je ne suis pas du tout pro-antidépresseurs (je déteste les médicaments en général) et il y a en effet peut-être des solutions homéopathiques (ou de l'acupuncture ou d'autres méthodes plus douces) qui peuvent aider aussi.


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