Comment parler du handicap mental?

Hello,

Mon fils est en 1H. Chaque mercredi il y a une fille qui vient passer la matinée avec eux. Étonnée qu'elle ne soit là que le matin, j'ai posé des questions à mon fils et il m'a expliqué que dans le ventre de sa maman, la fillette a eu des blessures au cerveau et qu'elle ne peut pas bien parler ni bien marcher.

On lui a dit que c'était super qu'elle puisse venir à l'école et on lui a demandé si il jouait avec à la recré... et là il m'a dit "oui on la poussait sur son petit vélo en allant vite, on a bien rigolé " sauf que eux ont bien rigolé mais qu'appremment la fillette était fâchée... mais comme elle ne disait tien ils ont continué. ..

On a la soirée parents la semaine prochaine alors j'aborde rai la question avec la maîtresse mais demain la fillette sera avec eux et je ne sais quoi dire... Les laisser jouer quitte à ce que ça ne plaise pas à la fillette (mais au moins il y a du contact) ou le rendre attentif qu'il faut être vigilant car elle ne peut pas communiquer et faire des jeux moins brusques?

Je ne veux pas créer une distance mais pas non plus que la puce ait peur de la recré. ...

Merci pour vos avis

Moi je le rendrai attentif qu'il doive faire attention et qu'il ne peut pas jouer comme avec les autres copains. Mais de toute façon pendant les recrés y a une surveillance par les maîtres et maîtresses c'est aussi leur rôle d'intervenir si les enfants sont trop brusque

Il me semble indispensable que tu lui dises qu'il doit tenir compte des envies de cette fillette! Et que tout n'est pas permis sous prétexte qu'il y a contact...

Hébergeur d'image

ma fille est elle meme handicapée malvoyante et malentendante et hydrocephale.
deja meme pour elle qui est née ainsi c'est dur a comprendre et pour ses copains encore plus. plus facile a comprendre si la personne est completement sourde aveugle ou ne peut pas marcher.
pourtant c'est assez facile a expliquer car c'est anatomique...

donc j'imagine assez comme sa doit etre dur d'expliquer l'handicape mental....
j'ai du le faire une fois et je me suis rendue compte que j'étais pas clair du tout....

2007 fiv icsi positive du premier coup avec tef
2011 apres 12 cycles d'essai nous nous preparons pour un tec, echec a la decongelation
21.1o.11 tef fiv icsi 2 negatif
juillet 2012 stop fiv avant le prelevement il y a plus d'ovules en stock


Merci pour vos commentaires. J'en ai donc rediscute avec lui en le rendant attentif aux envies de la fillette. Il m'a expliqué alors qu'il y avait la maîtresse et une dame qui accompagne la fillette qui ont dit que "c'était chou" ce qu'ils faisaient. La petite était de mauvaise humeur toute la matinée mais ouf le jeu était cadré!

J'ai tenté de lui faire comprendre les différences avec les autres copains et qu'il fallait être compréhensif s'ils n'arrivaient pas à se comprendre. Mais pour lui c'est une enfant comme une autre "avec des bobos au cerveau"

Je ne trouve pas plus mal de dire un enfant comme un autre avec un bobo au cerveau. pas besoin d'entrer dans 1000 détails, peut-être juste comprendre ce que les bobos au cerveau font comme réactions extérieures, effets secondaires.
Il est très important selon moi de parler tolérance et surtout de ne pas la mettre de côté, pas se moquer, rester à disposition en cas de question. Pour moi, je trouve très positif ce genre d'intégration mais il faut que se soit bien cadrer par le personnel enseignant.

Aide-maternelle, à votre service, sur www.aide-maternelle.ch
maman de 2 grands ados

il y a le livre "la petite casserole d'Anatole" si jamais qui aborde la différence, le handicape...

Oui effectivement je suis très contente que ça se passe bien, autant pour les enfants du cursus normal que pour la fillette c'est une richesse pour tous!

Merci pour la référence du livre, j'aime beaucoup aborder les thèmes importants via la "littérature " je vais le commander à la bibliothèque

Je travaille dans le milieu du handicap. Je mets mes enfants régulièrement (quand c'est possible) de leur montrer qu'on est pas tous les mêmes et qu'il y a des gens plus en difficulté que d'autres. Je leurs explique et ils n'ont pas peur du handicap. Il y a un jour où ils ont joué avec un adulte handicapé la maman n'en revenait pas. . Elle a vu son fils heureux car pour une fois il pouvait jouer au ballon et il n'était pas seul dans un coin