Enfant surdoué...please des témoignages....

Bonjour à toutes....

J'aurais pu mettre mon post aussi sous éducation, mais peut-être que ici il aura plus de chance...

Hier, je suis "tombée" par hasard sur un thème télévisé sur les enfants surdoués (bon le nom surdoué à mon avis est un peu aléatoire car bcp sont en échec scolaire), et voilà que cette émission m'a vraiment sauté à la figure dans le sens ou mon fils de 15 ans mnt, ben à tjrs été mal à l'école dans le sens ou pour lui, il était vraiment "à côté" bref, ça serait long à expliquer, mais bien des points communs je trouve avec ces enfants...

Moi, nous qui depuis qu'il est né, avons tjrs eu des souçis et des inquiétudes, car jamais il n'a réagis comme les autres...

Merci pour celle qui voudront bien partager leurs expériences, déjà petits, j'aimerais savoir, et si vous le souhaitez par MP...

Bises à toutes et bonne journée

Je suis concernée par le sujet...
Dis-moi ce que tu aimerais savoir... Sinon envoie-moi un mp et je te répondrai si je peux.

Belle journée.

Naturopathe, Energéticienne & Maman de 4 trésors de l'Univers

Je t'ai MP ;-)

Safranière...cultivatrice et productrice de Safran dans le Limousin, vous pouvez aller sur notre page FB;
www.facebook.com/pages/Le-Safran-Du-Domaine-Du-Maignaux/589932074403493
Nous rénovons également notre ferme-auberge en vue d'y faire des chambres d'hôtes...et pleins d'autres projets en cours ;-)

J'étais dans le même cas... ceci dit, je trouve ça un peu facile de cataloguer des gamins en tant que "surdoués", car au final, bien qu'ils soient intélligents (et peut-être au dessus de la moyenne également), c'est stigmatiser des enfants sous prétexte qu'ils ne sont pas assez nuls... De nos jours, il est quasiment plus "normal" d'être en difficulté (et on s'occupera bien mieux de vous) que d'être sur-doué, car comme le dit le mot (et comme me disaient les profs à l'école publique): ceux là sont bien assez intelligents déjà, ils n'ont pas besoin de le devenir encore plus (évidemment, au risque de faire ressortir encore plus ceux qui ne suivent pas pour x raisons)

Lilypie Pregnancy tickers

Lilypie Second Birthday tickers

Daisypath Anniversary tickers

Non non, Kitty, tu te trompes...Les enfants surdoués (moi aussi je pensais comme toi avant de voir cette émission) sont souvent en échec scolaire qte ne sont pas au dessus de la moyenne comme tu pourrais le croire...c'est un peu plus compliqué que cela en fait...
disons que mon fils à tjrs eu de grandes difficultés scolaires, difficultés d'apprendre, de comprendre (pour lui, les maths c'est pas une logique en soit) bref, bcp de profs l'ont traité d'attardé, moi de mon côté j'ai tjrs crû en lui, car déjà petit très mûr pour son âge, comprenait facilement les choses de la vie, et avait un esprit pratique hallucinant, donc finalement je comprenais pas ce qui clochais vraiment...il est doué dans un domaine (qui peut être élargit) mais en tout cas pas scolairement...voilà, donc, dans mon titre, j'ai mis surdoué, mais j'ai bien écris que le mot "surdoué" était bien aléatoire....;-)

Safranière...cultivatrice et productrice de Safran dans le Limousin, vous pouvez aller sur notre page FB;
www.facebook.com/pages/Le-Safran-Du-Domaine-Du-Maignaux/589932074403493
Nous rénovons également notre ferme-auberge en vue d'y faire des chambres d'hôtes...et pleins d'autres projets en cours ;-)

Hmm... c'est vrai qu'après, j'imagine qu'il y a des cas un peu différents... j'ai rarement bien suivi à l'école car je m'ennuyais, et j'avoue que les maths, ce n'est pas mon truc non plus...

Après, je viens justement de lire un énième article sur le net qui disait combien c'était nul (et je suis d'accord) de forcer tous les enfants à être dans le domaine scolaire... Tu aurais du voir la réaction de mon entourage quand je leur ai dit que je n'allais pas faire l'uni... ça allait du: quoi? au "mais tu ne vas pas gaspiller ton intelligence"... comme si aller s'asseoir sur des bancs pendant 5 ans avait quoi que ce soit à dire sur l'intelligence de quelqu'un...

Je te conseillerai de le soutenir dans les domaines qu'il semble préférer (en ne délaissant bien sûr pas complètement le reste)... peut-être qu'il serait aussi mieux dans un autre cadre scolaire (je ne sais pas comment cela se passe maintenant...), peut-être plus demandeur, plus dynamique...

Lilypie Pregnancy tickers

Lilypie Second Birthday tickers

Daisypath Anniversary tickers

Au contraire, si un enfant est effectivement surdoué ou HP, il ne faut surtout pas laisser les branches qui posent problème de côté. En effet, il faut donner à l'enfant HP le goût de l'effort qu'il n'a de loin pas naturellement (perfectionnisme, peur de l'échec, etc), ce qui encore une fois, peut poser problème, tout au long de la vie. Il faut également lui apprendre une méthode de travail, car il ne l'acquiert malheureusement pas, dû à son fonctionnement différent, lors de ses premières années de vie scolaire (je généralise, bien évidemment chaque enfant HP est différent).

Alexandra

comment peux-tu être dans le même cas et ne plus l'être ?
Le terme ne te plait peut-être pas mais c'est vrai qu'on dit surdoué même si dans la vie de tous les jours ils ne sont pas tous forcément plus doués que les autres. Par contre, oui ils ont un QI plus élevé que le moyenne d'ou le "sur"...

Je suis désolée de réagir mais ton post me fait bondir... Etre HP ou avoir un enfant HP ou surdoué ce n'est pas juste pour faire bien et pour se la péter ou encore pour avoir des passe-droits. C'est souvent beaucoup de difficultés, de souffrances et de rejets.

Alors, stp halte aux idées reçues !!!

Naturopathe, Energéticienne & Maman de 4 trésors de l'Univers

On ne catalogue pas un enfant surdoué si facilement. Pour poser un nom sur cette spécificité il faut impérativement aller faire un bilan chez un psychologue.
De plus, un enfant à haut potentiel ou surdoué a AVANT tout un fonctionnement différent, ce qui peut poser problème dans de nombreux domaines.

Alexandra

J'ai été moi même dans ce cas, et mon frère aussi... tu peux me MP...

mon fils est comme tu décris, "à côté", différent, très matures pour les choses importantes de la vie, très immature dans ses relations aux autres... ceci depuis tout petit.
Il pouvait disserter des heures sur la vie/la mort/Dieu/le big bang depuis l'âge de 4 ans, avec des réflexions bien au-delà de son âge.
Il est toujours comme cela, je prends un exemple de cette semaine:
il doit rendre un exposé pour dans une semaine sur un thème à choix qu'il devra développer par écrit puis oralement durant 172 heure environ, dans le cadre de son cours de français. Et bien ça fait une semaine qu'il dévore ses revues scientifiques, qu'il ne sait pas quel thème choisir (c'est un gros problème chez lui, de faire un choix, même pour choisir une pâtisserie dans un tea-room), qu'il fait des expériences sur les gaz, sur la conductivité des métaux et j'en passe... et il n'arrive pas à se concentrer sur le thème de son travail, c'est-à-dire un devoir de français, je deviens folle, car je le redirige, et il repart dans son truc... et dans une semaine il aura rien fait en français et se plantera, et c'est fort possible que personne ne va rien comprendre à ses expériences... Je lui ai expliqué mille fois que ce n'était pas un devoir de sciences qu'il devait faire.
Bref c'est un exemple, mais c'est tout le temps comme ça, il s'égare parce qu'il est avide de savoir, d'ailleurs il passe sa vie à bouquiner, et sais énormément de choses dans tous les domaines.
Evidemment il a peu de copains, car ce qui l'intéresse n'intéresse aucun enfant de son âge.
A côté de ça, il mets une heure pour débarasser le lave-vaisselle et ne sait toujours pas où ranger la vaisselle, sait à peine coller un timbre et écrire une adresse sur une enveloppe, il me le redemande chaque fois.
Les branches qui ne l'intéressent pas, et bien il n'arrive pas en entrer dedans, et peine à les étudier, et avec tout ça et bien, bien qu'il soit très intelligent, ses notes ne sont pas géniales, car il s'égare, même durant un examen, il s'égare.
On doit sans cesse le cadre, lui poser les limites, il n'y a jamais de repos avec lui. C'est très clair qu'il est très différents de mes autres enfants. Y a pas photo et depuis tout petit.
On est épuisé avec lui, mais il a d'énormes qualités aussi, sa maturité, le sens profond des choses de la vie, le sens de la justice, et des qualités émotionnelles, qui malheureusement sont bien cachées, mais très présentes.
Par contre, nous ne faisons plus de suivi avec lui (on a fait 2 ans chez une psychologue quand il avait 7 et 8 ans et ça n'a pas donné grand chose), il mène sa vie le plus normalement possible, j'ai confiance en lui, et je suis certaine que l'école n'est pas tout, et qu'il peut très bien réussir sa vie plus tard. J'ai confiance c'est tout.
Je ne sais rien dire de plus, car ça fait longtemps qu'on a décidé qu'on devait le prendre comme il était, et l'accompagner normalement.
Ce dont je suis sûre, c'est que l'école telle qu'elle est ne lui correspond pas et le tue à petit feu, il se réalisera lorsqu'il aura trouvé sa voie, son chemin.

-------

Myrtille, maman d'une petite tribu: un gars de 15 ans, suivi de 3 nanas de 13 ans, 9 ans et 5 ans.

Ce que tu décris me fait penser au syndrome d Asperger (autisme de haut niveau), non?

Tiens, je me suis dit pareil en lisant

- Ex-abeille :)

"Parfois ca fais du bien dire les choses comme on le resent. Ou j'ai tort aussi la?"
"Hienes, je ne vous aime pas comme ça"...

non, je ne crois pas, il a ses particularités, je les considère comme une richesse, et ça s'améliore quand même en grandissant, bien que certains comportements soient difficiles à comprendre parfois dans notre société si normée.
Il n'a aucun troubles obsessionnels.
Il parle très très bien depuis tout petit avec un vocabulaire excessivement riche, par contre son premier mot il l'a dit très tard, mais s'est direct exprimé presque comme un adulte.
Je ne connaissais pas ce syndrome, je suis allée voir sur le net, je reconnais mon fils dans bien des caractéristiques de ce syndrome, mais vraiment pas toutes, alors je ne crois pas.

-------

Myrtille, maman d'une petite tribu: un gars de 15 ans, suivi de 3 nanas de 13 ans, 9 ans et 5 ans.

Mon fils pareil Myrtille, il a parlé super tard à 4 ans, avant cela c'était un dialecte/charabia connu de son frère et lui, seulement, et dès qu'il a mis ses premiers mots, il a sortit un vocabulaire...comme si il avait tout emmagasiné avant dans une boîte et que l'on ouvrait la boîte HOP d'un coup!!!

Safranière...cultivatrice et productrice de Safran dans le Limousin, vous pouvez aller sur notre page FB;
www.facebook.com/pages/Le-Safran-Du-Domaine-Du-Maignaux/589932074403493
Nous rénovons également notre ferme-auberge en vue d'y faire des chambres d'hôtes...et pleins d'autres projets en cours ;-)

exactement comme tu dis, de belles et longues phrases, avec des mots compliqués, même avec un sens compliqué, avec sujet, verbe complément, des phrases élaborées. Mon fils avait plus de 2 ans et demi, mais avant ça il n'avait jamais dit un mot, pas un mot.

-------

Myrtille, maman d'une petite tribu: un gars de 15 ans, suivi de 3 nanas de 13 ans, 9 ans et 5 ans.

je vois mon grand dans ta description.... Pas simple!

Ne croyez pas que le chocolat soit un substitut à l'amour... L'amour est un substitut au chocolat.
Miranda Ingram

Maman de 2 garçons nés le 5 octobre 2000 et le 16 mai 2003

Plusieurs Tupperware a vendre d'occasion en super bon état, me contacter par MP!

Merci Merci de répondre vraiment, je vous lis toutes et ça apporte de l'eau à mon moulin, je vous répondrais toutes aussi, mais pas trop le temps...Mais si il y a d'autres témoignages, c'est vraiment dingue, et c'est vrai que c'est avec le recul, d'avoir passé toutes ces années (moi aussi, je suis épuisée) en les cadrant pour le système scolaire que voilà...on voit bien que se sont des enfants avec une différence...

@Myrtille, je te rejoins dans ce que tu as dit (et cela me fais un bien fou d'ailleurs)...

Ce dont je suis sûre, c'est que l'école telle qu'elle est ne lui correspond pas et le tue à petit feu, il se réalisera lorsqu'il aura trouvé sa voie, son chemin.

C'EST EXACTEMENT CELA!!!

Safranière...cultivatrice et productrice de Safran dans le Limousin, vous pouvez aller sur notre page FB;
www.facebook.com/pages/Le-Safran-Du-Domaine-Du-Maignaux/589932074403493
Nous rénovons également notre ferme-auberge en vue d'y faire des chambres d'hôtes...et pleins d'autres projets en cours ;-)

Nous aussi deux enfants HP et chaqu'un est différent et a un chemin scolaire totalement différent. Tu peux me faire un MP si tu as des questions. Tu es dans quelle région? Et que comptes tu faire concernant l'école?
C'est clair que nos enfants ont beaucoup de peine à rentrer dans le moule de l'école.
Tu peux aussi contacter l'association pour parents d'enfants HP l'ASEP ils pourront t'aider à y voir plus clair.
P.S c'était quelle émission?

Naturopathe, Energéticienne & Maman de 4 trésors de l'Univers

Ou plutôt jeune homme puisqu'il va avoir 23 ans!

Hp de toute évidence

Et vous savez quoi: après une enfance plutôt difficile à gérer (pas de problèmes scolaires) mais plein de problèmes existentiels, de questionnement sur la mort, la raison d'être sur terre

Il est l'auteur de la phrase "maman rater ce n'est pas une option" a son entrée au gymnase!

Brillant étudiant en médecine, bien dans sa peau...

Pour moi être surdoué c'est quand même plutôt une chance, même si ce n'est pas tjs facile à gérer au jour le jour durant l'enfance

ma princesse est née en janvier 2009

Ses grands-freres ont 25, 30 et 32 ans

Je comprends ton désarroi si tes enfants ne rentrent pas "dans le cadre". Mais attention quand même aux conclusions hâtives.
Il y a plein de raisons pour lesquelles un enfant peut donner l'împressin d'être à côté de la plaque, de ne pas s'intégrer ou autre.

Le fait d'être HP en est une, cela concerne environ 2.5% de la population (source: asep.ch). Parfois ils ont des aptitudes cognitives étonnantes (par exemple apprendre à lire seul à 4 ou 5 ans) qui associées à des troubles amènent les gens à consulter et à faire tester un enfant. D'autres fois c'est moins évident, et le doute plâne...

Lis sur le sujet, tu trouveras des choses intéressantes à l'ASEP (http://www.asep-suisse.org/joomla/index.php) et chez Kankech (www.jankech.ch).

Oui @noelle c'est pour cela que j'aurais voulu d'autres témoignages, mais, tu vois avec mon 2ème, qui à tjrs été différent, il refuse tout se qui touche au scolaire, avec les copains, cela se passe bien, il a un excellent contact, et depuis petit, malgré qu'il ne savait pas parler vite, ni marcher vite, une fois cela passé, tout a été vite d'un coup, c'est un enfant, qui n'a jamais posé une seule question, un jour, je lui ai demandé, mais pourquoi, tu me demandes jamais pourquoi? et il m'a répondu: parce que JE SAIS!!! Oui bon, ensuite, quand les enfants on l'âge de traîner un doudou avec eux, lui, non, il traînait, un moteur de débroussailleuse, il se couche avec le manuel de la voiture comme livre pour s'endormir, il s'endort dans la pelleteuse, bref...des exemples comme cela j'en ai plein, mais l'émission était (c'était sur NRJ12 ceccobis en pleine après midi) basée sur les difficultés que rencontre ces enfants et moi, avec mon fils, j'ai tjrs crû que c'était un faignant :-( à l'école, car refuse net, mais je me rends compte mnt des difficultés qu'il avait d'apprendre, ça m'a vraiment parlé quoi...et j'en ai parlé à mon fils et il m'a dit, tu sais, j'ai jamais ouvert un cahier pour apprendre quoi que se soit, ça ne m'intéresse pas! et il a tjrs eu la moyenne, à la raclette...mais je sens que à l'école il est en souffrance...et cela à tjrs été un énorme problème...et j'aurais été à mille lieux d'imaginer cela...quand ces profs le traitaient d'imbécile parce que il ne savait pas et ne comprenait pas :-(

Safranière...cultivatrice et productrice de Safran dans le Limousin, vous pouvez aller sur notre page FB;
www.facebook.com/pages/Le-Safran-Du-Domaine-Du-Maignaux/589932074403493
Nous rénovons également notre ferme-auberge en vue d'y faire des chambres d'hôtes...et pleins d'autres projets en cours ;-)

wendy66, je suis aussi concernée par le sujet. Si tu as des questions plus spécifiques tu peux sans autre me MP.

Je voulais juste rebondir. Comme je l'ai dit plus haut, pour être à haut potentiel ou surdoué (pareil) il ne suffit pas d'avoir un QI égal ou supérieur à 130, mais cela fait partie de la donne. Un individu (enfant ou adulte) HP fonctionnera AVANT tout de manière différente. Et effectivement, dans le cas des enfants, le système scolaire n'est pas adapté pour eux.

Egalement, pour les frateries où il y a des filles, attention, car elles ont une énorme capactié à se suradapter et bien souvent leur HP ne sera pas "détecté" (ce n'est pas une maladie), mais cela ne veut pas dire qu'elles ne sont pas en souffrance.

De plus, avant de pouvoir affirmer être ou avoir un enfant HP, il est absolument nécessaire d'aller passer un bilan chez un psychologue spécialisé.

Alexandra

Oui elizabethann, je savais pour le QI, et j'ai été faire un peu des recherches sur le net pour voir un peu cela de plus près...mnt, c'est clair que je suis dans le questionnement, mais, il y a bien des similitudes...enfin, c'est clair que ça peut juste être une grosse différence et point barre...Je n'ai pas l'énergie de faire tout ces tests, et franchement quoi de plus en gros...de toute façon, notre coeur, ne changera pas, on l'aimera pareil tout comme son frère, et voilà, mais peut-être que là, je me dis que l'école, ce n'était pas de la fénéantise...je m'en veux un peu d'avoir pensé cela...

Parallèlement, j'ai trouvé cela sur le net, si ça intéresse quelqu'un...c'était intéressant à lire...

L’enfant surdoué :
le paradoxe de l’intelligence

Présentation générale : quelques points de repères

(Extrait du livre de Jeanne Siaud-Facchin : Aider l’enfant en difficulté scolaire, Ed. Odile Jacob, 2006, et pour une compréhension plus approfondie vous pouvez consulter également paru aux Editions Odile Jacob : L’enfant surdoué, l’aider à grandir, l’aider à réussir).

En voilà un qui semblait au-dessus de tout soupçon ! Soupçon de difficultés scolaires, bien sûr ! Si être Surdoué signale des capacités intellectuelles très supérieures, ce qui est vrai, comment expliquer le nombre d’enfants surdoués en échec. Et pas seulement sur le plan scolaire mais aussi personnel, psychologique, social.

Alors, pourquoi ?
L’enfant surdoué n’est pas seulement un enfant quantitativement plus intelligent mais un enfant qui dispose d’une forme d’intelligence qualitativement différente. Son mode de pensée, ses procédures de raisonnement, sa perception et son analyse de l’environnement sont significativement différents et se distinguent de la norme. Un enfant surdoué voit ce que les autres ne voient pas, entend ce que les autres n’entendront jamais, perçoit ce qui est pourtant imperceptible. Et ce n’est pas uniquement une façon de parler car il a été démontré que cet enfant dispose de capacités sensorielles au dessus de la normale. Tous ses sens sont particulièrement développés. Mais l’enfant surdoué c’est aussi et peut-être surtout un enfant d’une immense sensibilité, avec une émotivité exacerbée, et la capacité de ressentir avec une acuité extrême les émotions des autres. En permanence branché sur le monde avec de multiples capteurs, l’enfant surdoué est «bombardé» en continu d’informations multiples en provenance de l’environnement, et d’informations toujours particulièrement chargées émotionnellement.

Une lucidité acérée sur les doubles plans intellectuel et affectif rend parfois difficile l’ajustement de cet enfant aux exigences de l’environnement. Et fragilise son développement. En raison de sa différence, l’enfant surdoué se trouve souvent en décalage par rapport aux autres. Difficultés d’identification, il ne se retrouve pas dans le fonctionnement des autres; difficulté de communication, il ne parle pas le même langage ni de la même chose; difficulté dans l’expression émotionnelle, il donne une importance exacerbée à l’affectif,…

L’enfant surdoué : un étonnant testeur de limites
Sensible à la précision absolue, au sens précis des mots, à l’injustice, cet enfant veut toujours aller au bout des choses. Vite inquiet quand il ne comprend pas totalement ou surtout quand il ne maîtrise pas, il va pousser les autres dans leurs retranchements. Non par provocation, comme on le pense trop souvent, mais seulement pour être rassuré et s’assurer que les choses sont conformes à ce qu’il considère comme juste et vrai.

> En classe, des conflits éclatent vite avec les professeurs qui les trouvent insolents dans leur façon de les interpeller: sur ce qu’ils ont dit, sur leur façon de faire, sur leurs connaissances… Et les punitions tombent… que ces enfants trouvent injustes et ne comprennent pas. Cet enfant voulait seulement préciser et faire préciser. C’est tout.

> A la maison, les parents craquent. Tout est sujet à discussion, à négociation . Cet enfant veut d’abord savoir et comprendre pour accepter. Et s’il n’est pas d’accord avec les explications, il résiste. Pourquoi faire ceci ou cela ? Et comme ceci ou comme cela ? Et, pendant des heures il va argumenter, expliquer ce qui ne lui convient pas et pourquoi. Et demander des explications, encore et encore. Avec, au final, des conflits fréquents et parfois violents. Des parents culpabilisés et épuisés de ces joutes verbales lourdes en émotions, de ces luttes quotidiennes inextricables, de ce sentiment terrible d’être dépassés. L’enfant est malheureux lui aussi de ce combat qu’au fond il ne voulait pas, qui lui fait peur car il ébranle la place de ses parents. Et que, malgré les apparences, ce qu’il cherche c’est à être rassuré, se sentir protégé. Tout faux, des deux côtés !

L’intelligence et sa dimension anxiogène
Etranges rapports. Est-ce que l’extrême pensée et l’extrême souffrance ouvriraient les mêmes horizons ? Est-ce que souffrir serait finalement, penser ? Maurice Blanchot

Un enfant surdoué se pose des questions existentielles dès son plus jeune âge. Des questions incessantes et sans limites. Il s’interroge sur la naissance, sur la mort, sur le sens de la vie, sur le pourquoi des choses, … De toutes les choses. Il veut comprendre le monde et les hommes. Il veut savoir de quoi est faite la vie et à quoi elle sert.

Mais, à ces questions, il n’obtient jamais de réponses qui le satisfassent vraiment. Une question entraîne toujours une nouvelle question, une nouvelle hypothèse. Comment alors avoir des certitudes ? Etre sûr de ses choix. Et comment faire un choix quand on est capable d’envisager simultanément de multiples hypothèses et de les analyser en profondeur ?

A l’adolescence ce doute intime sur tout et tout le temps fragilise considérablement l’équilibre psychologique. Et peut conduire à une grande souffrance et à des troubles psychologiques, quelquefois sévères et mal compris. La dimension particulière de ces formes d’intelligence n’est pas encore un point de repère clairement intégré aux troubles psychologiques. C’est pourtant essentiel pour aider correctement ces adolescents.

Une intelligence aux composantes atypiques
De nombreuses caractéristiques marquent le fonctionnement intellectuel de l’enfant surdoué dont le seul aspect quantitatif, « plus intelligent » ne rend pas compte.

> L’enfant surdoué pense en réseau : confronté à une tâche, à un problème, à une question, l’enfant active tout une arborescence de pensée qui se déploie dans plusieurs directions simultanément. Sa pensée s’active sur le mode "global", dans un réseau associatif qui s’active à grande vitesse. Source importante de créativité et d’idées originales cette forme de pensée perturbe l’enfant dans les applications scolaires. Car les apprentissages scolaires sont construits sur un mode séquentiel: une chose après l’autre. Lorsqu’une notion est bien intégrée on passe à la suivante. On découpe les connaissances en petites unités que l’on présente dans l’ordre, une par une. Et dans les restitutions, orales ou écrites, on doit présenter ses connaissances de façon organisée avec un développement ordonné. Ce qui est une entreprise difficile pour l‘élève surdoué. Il a du mal à structurer une pensée foisonnante qu’il parvient mal à canaliser.

> L’enfant surdoué utilise des raisonnements analogiques. En maths par exemple, l’élève surdoué applique peu les méthodes de résolution de problèmes enseignées. Face à un calcul, à un problème, la solution lui apparaît souvent sans qu’il soit passé par les modalités habituelles de raisonnement. Et il le fait sans prendre lui-même conscience de sa façon de faire. Il ne sait pas comment il a fait pour savoir. Mais il est sûr du résultats. Il le sait parce que c’est évident, point. Et il aura des difficultés à argumenter, à développer, à justifier. Ce qui, sur un plan scolaire, lui causera de sérieux soucis et des mauvaises notes malgré ses résultats justes. Les profs attendent un raisonnement détaillé pour s’assurer que l’élève a compris. Et le prof accepte rarement une autre façon de faire. Surtout quand on ne peut pas l’expliquer.

> L’enfant surdoué a une mémoire aux capacités immenses. En mémoire à court terme comme en mémoire à long terme. Il est capable de se souvenir de la moindre chose qu’il a vue, entendue ou vécue. En classe, il absorbe les connaissances. Mais c’est souvent un piège car il ne fait aucun travail d’élaboration, d’appropriation des connaissances. Il n’en a pas besoin. Si cela lui permet d’être un bon, voire un excellent élève dans les petites classes, sans effort d’apprentissage, cela devient difficile en fin de collège. A ce niveau on demande aux élèves d’activer une pensée propre et d’utiliser des stratégies apprises depuis le CP. Il ne s’agit plus de restituer simplement les connaissances. Mais l’enfant surdoué n’a jamais appris à apprendre et n’avait même pas compris qu’il y avait quelque chose à apprendre. Pour lui l’apprentissage était naturel, spontané, automatique. Il peut alors se retrouver soudain en difficulté sans comprendre pourquoi. Parents et professeurs non plus. Et l’enfant ne sait plus quoi faire ni comment faire. Car le fonctionnement du système scolaire lui a échappé et il se retrouve face à un problème dont il n’a pas les clefs. Ce qui, en plus, attaque son image. Le blesse. Car il ne s’y attendait pas. Ne s’était pas préparé à cet échec. Dans ces situations il est urgent de bien comprendre l’origine des difficultés de l’enfant, de le rassurer et de l’aider à trouver le «code» de l’école pour continuer à y réussir.

L’enfant surdoué en quelques chiffres :
2,3% de la population générale, soit environ 400.000 enfants scolarisés.
Proportion identique de filles et de garçons.
45% des enfants surdoués redoublent.
20% s’arrêtent avant le bac et parmi les bacheliers, 17 % font des études médiocres.
En 2003, 20% des adolescents hospitalisés en psychiatrie à l’Hôpital de La Timone à Marseille, étaient surdoués.
Mais, ceux qui vont bien vont très bien !
Ils sont en bonne santé psychologique, affective, physique. Ils développent des ressources dans de nombreux domaines, y compris sportifs. Ils fonctionnent bien à l’école et font des études qui leur conviennent. Ils ont des amis et une vie sociale riche et remplie. Et vivent plus vieux et satisfaits de leur vie. Si, si, des études récentes le confirment.

Alors quelle est la recette ?

Elle va vous apparaître d’une surprenante banalité. Et pourtant. Les surdoués qui vont bien sont ceux qui ont eu la chance de grandir dans un environnement affectif stable et cohérent. Qui ont été compris dans leurs singularités dès leur plus jeune âge. Qui ont rencontré sur leur parcours des personnes qui leur ont permis d’exprimer leur talent. Et qui ont su ensuite faire leur route, affranchis de toute dépendance affective et intellectuelle. Car la base de leur personnalité est alors stable et l’image qu’ils ont d’eux-mêmes confiante et solide. Comme tous les autres enfants me direz vous? Oui, bien sûr. Mais chez eux, tout est exacerbé. Leur analyse constante de ce qui les entoure et leur hypersensibilité les exposent davantage encore. Ce sont des enfants fragiles et vulnérables. Vraiment.

Comment les repérer ?
Il est impossible de faire un catalogue. Seul un faisceau de signes peut faire envisager cette hypothèse diagnostique. Hypothèse qui doit toujours être confirmée par un professionnel à partir d’une observation clinique rigoureuse, d’une analyse du contexte personnel et scolaire de l’enfant, de la passation de tests d’intelligence standardisés dans le cadre d’un bilan psychologique complet.

On peut néanmoins repérer certaines particularités qui, si elle sont souvent présentes, ne le sont pas toujours. Restons vraiment prudents. Seules les caractéristiques «positives» sont mentionnées, c’est à dire celles qui peuvent apparaître avant que les difficultés ne surviennent.

Sur le plan du développement :

bébé très tonique et réactif à l’environnement, regard scrutateur.
langage précoce avec une syntaxe d’emblée correcte et un vocabulaire riche.
grande curiosité et questions incessantes.
apprentissage rapide et parfois autonome de la lecture.
niveau d’énergie très élevée avec une grande résistance à la fatigue.
hypersensibilité émotionnelle.
aime la diversité, mais aussi expérimenter, découvrir, innover, créer.
s’amuse de la complexité et des défis à relever.
sens critique et sensibilité à l’injustice très développés.
A l’école :

une compréhension facile, une mémoire impressionnante, des apprentissages rapides avec très peu de travail personnel.
des capacités brillantes à l’oral et plus laborieuses à l’écrit (le geste ne va pas aussi vite que la pensée).
une motivation plus importante lorsque la tâche est complexe et de l’ennui lorsque c’est trop facile ou répétitif.
des capacités d’attention inattendues: le besoin de faire plusieurs choses à la fois pour être attentif. Bavarder, regarder par la fenêtre, trafiquer avec ses stylos, dessiner, lire,… tout en écoutant le prof sont nécessaires pour qu’il mobilise ses ressources attentionnelles. Regarder le tableau sans bouger ni parler, garder les yeux rivés dans ceux du prof, rester immobile sur sa chaise le déconnectent du cours et le font rêvasser. Sans écouter. Ce qui est tout à fait contraire aux attitudes habituellement nécessaires pour rester concentrés.
Avec les autres :

recherche la compagnie d’enfants plus âgés ou d’adultes (à la recherche de discussions et d’interactions enrichissantes) ou d’enfants nettement plus jeunes (désir de protection, possibilité de manifester son affectivité).
cherche à avoir toujours raison et à imposer son point de vue.
sait se faire apprécier, est charismatique souvent mais aussi grand manipulateur !

«On m’a dit qu’il fallait le changer d’école»
Il n’existe pas de réponse univoque à cette question. Chaque histoire d’enfant est particulière. Un enfant surdoué qui marche bien à l’école, qui a de bons copains, qui entretient de bonnes relations avec ses enseignants, qui va à l’école volontiers, n’a aucune raison de changer d’établissement. Il suffit d’être vigilant et attentif à la poursuite harmonieuse de son développement et de sa scolarité.

En revanche un enfant qui a des difficultés scolaires, qui se sent mal intégré et accepté dans son école, qui souffre de son sentiment de différence et qui ne peut s’appuyer sur ses profs a besoin que l’on réfléchisse à une scolarité qui lui soit mieux adaptée. Mais malgré les textes de l’Education nationale les plus récents qui invitent à la prise en compte des «élèves intellectuellement précoces» et malgré les initiatives de quelques établissements scolaires, pour la plupart privés, il n’existe encore que très peu de structures formées à l’accueil de ces élèves atypiques. Celles qui fonctionnent ne proposent pas spécialement de pédagogie adaptée (il n’en existe pas vraiment à ce jour, et est-ce dans ce sens qu’il faut réfléchir ?) mais les enseignants reconnaissent les particularités de ces enfants et se forment pour mieux les accompagner. Dans certaines écoles les enfants sont intégrés dans des classes classiques mais identifiés comme surdoués. Dans ce cas les difficultés qu’ils peuvent rencontrer seront également comprises à la lumière de leur fonctionnement différent et certains aménagements scolaires seront proposés. Dans d’autres écoles des classes spécifiques regroupent les élèves surdoués dans une même classe avec des équipes pédagogiques volontaires et «engagées». Ces deux solutions présentent chacune avantages et inconvénients et la réussite de l’une ou l’autre formule dépend plus de la dynamique générale de l’établissement et des initiatives personnelles des enseignants que de la «formule» choisie. Il semble cependant que des classes intégratives avec des regroupements ponctuels intra-classe par niveau est très efficace et montre des effets très positifs. Les analyses des expériences pédagogiques en France et à l’étranger tendent à le confirmer. C’est de plus une mesure facile à adopter, à la portée de toute équipe pédagogique. Qu’on se le dise !

Et le saut de classe ?
Il s’agit d’une proposition que l’on peut faire, en concertation étroite avec l’école, la famille, le psy, lorsque l’enfant a désinvesti la scolarité, qu’il soit ou non en difficulté. L’idée est que la confrontation à un niveau de complexité plus élevé va permettre à l’enfant de se remobiliser et lui redonner le plaisir d’activer ses ressources. Ce qui est bien différent de l’idée d’accélération du cursus qui ne présente aucun intérêt en soi. Ce que l’on recherche avec le saut de classe c’est que l’enfant soit au bon niveau, au bon moment et qu’il s’y sente bien. Le saut de classe est parfois la seule alternative à proposer. C’est une solution par défaut.

On sait cependant, à travers les études et les expériences pédagogiques internationales, que raccourcir le cycle scolaire est adapté au rythme et au fonctionnement des élèves surdoués. Les bénéfices sont démontrés sur les plans de la réussite scolaire et de l’estime de soi. Et, contrairement aux idées reçues, sans lacunes de connaissances. On parle là cependant d’accélération globale du cursus, primaire en quatre ans et collège en trois ans par exemple, ce qui est évidemment différent d’un saut de classe traditionnel.

> Toutes formules confondues, c’est la reconnaissance et l’acceptation de leur particularités de fonctionnement par l’école qui fait la différence pour ces enfants. C’est eux qui le disent !

" Leçons de logique, à retenir " :

> Un enfant en difficulté scolaire peut être un enfant surdoué mais tous les enfants surdoués ne sont pas en échec scolaire.

> Tous les enfants en échec scolaire ne sont pas des enfants surdoués.

> Un enfant surdoué peut présenter des troubles psychologiques mais il peut aussi aller très bien. Vraiment très bien !

> Poser le diagnostic jeune permet de prévenir les troubles et d’accompagner l’enfant pour qu’il s’épanouisse au mieux sur les plans affectifs et intellectuels mais un diagnostic plus tardif ne doit pas être négligé car il permet de mettre du sens sur les difficultés et de relancer l’enfant sur son parcours de vie. Y compris à l’adolescence.

> Un chiffre de QI n’est pas un diagnostic. Un diagnostic est une démarche clinique complexe qui nécessite une investigation approfondie et des bilans complémentaires.

> Un enfant surdoué est d’abord un enfant !

Safranière...cultivatrice et productrice de Safran dans le Limousin, vous pouvez aller sur notre page FB;
www.facebook.com/pages/Le-Safran-Du-Domaine-Du-Maignaux/589932074403493
Nous rénovons également notre ferme-auberge en vue d'y faire des chambres d'hôtes...et pleins d'autres projets en cours ;-)

wendy66, je sais que cela peut prendre beaucoup d'énergie de se lancer "là-dedans". Et effectivement, il n'est pas absolument nécessaire de faire le bilan. Cependant, je pars du principe que cela peut être bien de connaître son mode de fonctionnement, car il peut y avoir une grande souffrance derrière, même si tout semble aller bien. (personnellement vécu).
Je ne te dis pas d'aller faire le bilan qu'on s'entende, mais je voulais juste te dire que pour certains de ces enfants/adultes, il peut être soulageant de savoir pourquoi je me sens comme ça ? pourquoi je réagis comme ça ? etc etc.

tu es de quelle région ?

Alexandra

Nous avons déménagé dans la France profonde LOL, nous sommes en Creuse et ici, il y a peu de jeunes, et je pense pas qu'ils doivent être confrontés à cela bien souvent, si je dois faire 200km...je peux pas...on est en pleine installation, on démarre de zéro, même de moins que zéro, très peu de temps donc, mais, déjà d'en discuter, j'ai pu voir mon Romain sous un angle différent, et je vais être attentive à lui...

Dès que j'ai une minute je t'envoie un MP

Safranière...cultivatrice et productrice de Safran dans le Limousin, vous pouvez aller sur notre page FB;
www.facebook.com/pages/Le-Safran-Du-Domaine-Du-Maignaux/589932074403493
Nous rénovons également notre ferme-auberge en vue d'y faire des chambres d'hôtes...et pleins d'autres projets en cours ;-)

Car ma fille a été décelée HP très très haut potentiel. Mais elle a 6 ans pour l'instant elle a la chance d'avoir une maîtresse en or et elle sent bien quelle est différente mais ne s'ennuie jamais car la maitresse la suit de prêt. Elle a soucis car en août elle change de maîtresse. On verra bien par la suite.
Je lirais la totalité du post ce soir.

maman de 3 grands amours :2006,2008,2009 :-))) <3