le pourquoi on finit par allaiter ou ne pas allaiter...

J'ai tenté d'allaiter ma première mais elle avait une énorme jaunisse et était trop faible pour téter correctement du coup je n'ai pas eu de réelle montée de lait et j'ai abandonné, je voulais quelle mange pour pouvoir éliminer cette jaunisse. Pour le 2ème j'ai refait une tentative et lui aussi avait une grosse jaunisse mais avait la force de téter ce qu'il a fait comme un chef, je l'ai allaité presque 10 mois. Je ne regrette rien, j'ai fait le meilleurs choix à ces moments précis.

Je n'ai pas eu une malheureuse goutte de lait... rien de rien...

Mon bébé est né avec un peu d'avance, il pesait 2k500, n'arrivait pas a prendre le sein et pleurait dès que j'essayais ! J'ai passé une grossesse horrible entre nausée, vomissement pour finir sur mon canapé car j'avais déjà des contractions à 26 semaines...

Alors voilà, je reconnais que j'ai pas lutté pour y arriver !

J ai allaite mon bonhomme autant que j ai pu.... Ça a dure environ 10jours... Et franchement j aurais bien voulu que ça continue.... Mais malheureusement même la sage femme ne savait pas qu est ce qui se passait.... Plus de lait, malgré les nombreuses stimulations et tisanes.... Du coup vu que j avais plus rien ben j ai tout arrête pour le LA. Mais c est vrai que le jour ou j aurai un 2ème ben j aimerais bien pouvoir tenter l expérience un peu plus longtemps!!

Enceinte je n'étais ni pour ni contre, j'avais de la peine à imaginer qu'un bébé puisse téter mon sein. Ce qui m'a incitée à tenter le coup c'est qu'en travaillant à l'état on a un 5ème mois de congé mat. finalement rapidement je me suis sentie à l'aise et encouragée par la prise rapide de poids de mon bébé. A 1 mois nous avons découvert que mon fils souffrait d'un RGO sévère ce qui a énormément compliqué son alimentation (mais c'est un autre sujet) finalement nous nous sommes accrochés et je l'ai allaité jusqu'à ses 11 mois... Au départ j'ai commencé en me disant que si ça marchait tant mieux et sinon tant pis je ne m'imaginais pas me battre pour mon allaitement! Nous aimerions avoir un BB2 et je pense aussi l'allaiter!

meme pas essayé.

Ca ne m'inspirait pas du tout d'avoir un "petit vampire" accroché à mes seins!

Donc un vrai choix assumé pour moi!

J'ai allaité, parce que:

- dès le moment où j'ai su que j'étais enceinte, l'image de mon bébé tétant mon sein m'a suivi tout au long de la grossesse
- l'allaitement s'est bien passé
- j'ai trouvé cela si pratique et naturel
- je ne me suis pas posée de questions si j'allaiterais ou non en fait

J'ai donc allaité le premier plus de 7 mois, le 2ème 13 mois, mais ce fut plus difficile, car il pleurait encore plus que le premier et pendant une période, il pleurait souvent au sein. Je me suis donc posée la question "serait-ce mon lait qui est mauvais?", mais finalement tout est rentré dans l'ordre en grandissant. Et là j'allaite encore avec bonheur...on verra jusqu'à quand. ;-)

Pour ma part c'est comme Karine, j'allaite parce que c'est la solution de facilité, rien besoin de faire, tout est à disposition... aussi parce qu'il parait qu'allaiter diminue le risque d'allergies pour l'enfant, et comme j'ai plein d'allergies, j'essaie de faire en sorte que ma petite n'en ai pas ( ou moins) :)

J'ai allaité parce que c'était pratique (pas de biberon, pas besoin de prévoir la quantité de poudre, l'eau,...) et que ça se passait bien. J'en ai bavé quelques fois, mais tout se remettait en ordre assez rapidement pour que je n'envoie pas tout balader et c'est rester un vrai plaisir. Sinon, j'aurais abandonné. J'admire celles qui doivent tirer, compléter,... et qui continuent !

J'ai arrêté d'allaiter complètement en reprenant le job car je n'avais aucune envie de tirer mon lait au travail. Et j'avais envie de me retrouver aussi. Après avoir prêté mon ventre à mes bébés durant 9 mois puis mes seins durant 4 et demi, je voulais être de nouveau tout à moi.

J'ai continué à allaiter matin et soir et au fur et à mesure que ma lactation baissait, je diminuais le sein et augmentait les biberons jusqu'à ce que je doive compléter davantage. J'ai donc passé au LA sans culpabiliser. Pour moi, une période était terminée.

Pendant la grossesse, je n'avais aucune idée sur l'allaitement. Je n'ai pas eu des modèles autour de moi (famille ou amies) donc je ne savais pas à quoi m'attendre. Mais je savais juste que j'avais envie d'essayer..
Je n'ai pas eu des problèmes particuliers au début, j'ai vite eu la montée de lait (malgré la fatigue du à l'accouchement un peu "intense" et à l’hémorragie post partum), au 3ème jour..Je savais que on peut avoir des crevasses, des engorgement mais personne ne m'avait spécifié comment c'est douloureuse une montée de lait!! Heureusement pour moi, ma fille a vite compris comment téter et grâce aussi aux SF de la maternité qui m'ont expliqué comment faire, au 3eme jour on maitrisait bien les deux ;o)
Oui, il y a eu des moments difficiles, j'ai eu des petites crevasses qui saignaient, j'avais mal lors des montées de lait, c'etait crevant allaiter à la demande jour et nuit au début..mais j'ai jamais eu envie d’arrêter ou de compléter. Pour moi c'etait tellement naturel et aussi évidente, je me voyais pas lui donner autre chose..et j'ai tjs aimé ce moment exclusif avec ma fille!!
Je ne me suis jamais mis de pression ou de limite, au début je voulais juste essayer, quand j'ai vu que ça marchait j'ai voulu allaiter exclusivement jusqu'à 6 mois, ensuite comme tout était tjs ok, j'ai prolongé jusqu'à 9 mois pour poursuivre jusqu'à 12 mois..Je me suis dit que j'aurais arrêté à 18 mois, maintenant j'envisage un "sevrage naturel" et on est sur la bonne route. Ma fille ne demande plus comme avant, ce sont de tétées matin et soir (on est passées de 10-12 tétées au début à 8, 6, 5, 4 et maintenant 2).
J'ai subi et je subis tjs la pression de l'entourage, les mêmes personnes qui exhortent un allaitement les premiers mois (entre 3 et 6 mois) ce sont les mêmes qui trouvent que c'est limite malsain un allaitement "prolongé" au delà de 6 mois..c'est drôle voir comme les personnes changent..
Moi je suis heureuse d'avoir tenu mais surtout heureuse d'avoir fait comme j'ai souhaité et je suis encore plus heureuse d'en arriver ou je souhaite, oui j'ai voulu essayer, ça a marché et c'est ma fille qui décide quand ça sera le moment de finir..Je me rends compte que j'ai de la chance ;o)
Je ne vais pas cacher que au delà du moment "câlin", j'adore le coté pratique..pas de bib à preparer, lait tjs prêt et à disposition à la bonne température..

Coucou ici ça a aussi été une évidence... Ma 1ère est née prema et j'ai quand meme réussi à l'allaiter 4 mois mixte avec une tèterelle, sa a été tres dur déjà l'acceptation de mon accouchement ( je rêvais d'un accouchement naturel et physiologique ou meme tres tentée par un AAD ) suivi de ma petite puce qui n'avait pas assez de force et vu qu'elle ne stimulait pas et le tire pas assez je voyai mon lait partir à petit feu... Pour mon 2 eme accouchement sa a été a nouveau complexe allitement strict à 23 sa et je me revoyais accoucher tôt mais non! Je me mentalisais que au moins 37 sa je devais atteindre et que mon allaitement je me battrais pour. ApreS 5 jours de contractions de travail ma puce ne descendait tout de meme pas alors AVAC bye bye resalut cesa à 37+1!!! J'ai tres bien accepter ma puce ne serait jamais descendue ( présentation par le visage) et dès notre 1er peau à peau le premier contact et ce belle échange de regard à la 1ère tétée à été un soulagement la voir si bien téter haaaa, j'ai beaucoup morfler les 2 1er mois... 1ère semaines : crevasses à pleurer et je devais mettre des patch flawa pour soulager, et 2 mois de tétées toutes les 30mn 1h mes seins étaient en feu mais je ne lâcherais pas ;)
A présent déjà 4 mois qu'à lieu notre merveilleux moment de complicité et j'espère encore au moins 8 mois :)
Bon jai vraiment fait un pavé desolé :/

J'ai suivi avec attention les derniers posts sur Babynes puis celui concernant sa suppression, sans commenter alors que je bouillais... Je n'aime pas particulièrement parler de ma situation concernant l'allaitement, beaucoup de muguettes 2010 sont au courant mais dans un cadre plus "privé".

Mon témoignage aurait donc davantage sa place dans ce post là... Pour moi l'allaitement était une évidence (naturel, pratique, des allergies dans la famille, etc...), je n'avais aucun biberon à la maison avant d'accoucher ! Mon accouchement a très bien commencé (dilatation très rapide) mais s'est mal terminé : poussées pendant des heures, ma fille s'est tournée (positionnement en Bregma), ventouse, échec de ventouse, forceps, hémorragie mal évaluée par la "sage-femme" (une jeune conne sans aucune empathie)... On m'a fait partir en chambre alors que je disais que j'étais mal, l'infirmière qui a contrôlé ma pression m'a renvoyée illico en observation (60-40), on m'a séparée de ma fille sans me prévenir. Et ça a continué : pression qui n'est pas remontée, oubli de me donner du fer, perfusions "en urgence", infection de l'épisio, résistance aux antibios (par intraveineuse)... 8 jours complets d'hosto pour une voie basse "classique".

Et ma puce qui hurlait nuit et jour, la "conseillère en lactation" (la bonne blague) qui me triturait les seins sans rien m'expliquer pendant des heures, les sage-femmes qui me donnaient des avis inverses... Finalement ma fille a perdu + de 10% de son poids (en fait c'était pas vrai, je l'ai appris ensuite), j'ai du compléter dès le 4ème jour car pas de montée de lait... et cette fameuse montée de lait n'est jamais venue. J'étais certainement trop épuisée, découragée, écoeurée par la réalité de ce qui m'était arrivé (+ l'infection qui ne s'enrayait pas, je n'arrivais plus à avaler quoi que ce soit, je suis ressortie de la mat dans un pantalon taille 34...).

Pendant la 1ère semaine où j'ai donné le bib à ma fille, je pleurais à chaque fois (j'en ai les larmes qui me montent)... et finalement, grâce au papa qui a pris le relais la nuit, qui m'a permis d'enfin me reposer, et grâce à ma puce qui me regardait avec amour lui donner son bib, ça a gentiment donné le tour.

Donc évidemment qu'une certaine phrase lue sur le post précité m'a hérissé le poil...

que j'allais essayer, ça a marché, même si vu leur petit poids ils ont été nourri au LA les 3-4 premiers jours (dès la montée de lait, j'ai eu de suite assez et ai complété avec du LM si nécessaire)
donc j'allaite depuis 13 mois (diversification à 6 mois moins 10 jours car attendu qu'ils montrent de l'intérêt tous les deux), j'allaite jusqu'à ce que, de eux ou moi, quelqu'un s'en lasse... ;)

accessoirement je trouve ça plus fort (je compare par rapport au fait que nous avons complété un moment avec des seringues puis bib de LM pour diverses raisons), et bien plus pratique, pas de préparation, vaisselle, achats, etc. et tellement agréable, et vu que le papa aime aussi (que les petits tètent, pas lui, hein ;D), pas de raison de s'en priver

pour moi c'est l'idéal (quand on s'y sent bien) et naturel, mais comme on dit si bien, il vaut mieux une mère détendue qui donne un bib qu'une mère tendue qui donne le sein...

j'aimerais juste dire encore que, à mon avis, si on hésite, ça vaut le coup d'essayer, (sans se mettre la pression hein), quitte à stopper si nécessaire (à notre époque avec traitement et tire-lait on peut faire que ça passe bien), au moins il n'y aura pas de regret plus tard.

et surtout, surtout, écouter son ressenti et faire la sourde oreille à ceux qui cherchent à influencer!

Lissouille : Ça a du être très dur de vivre tout ça, j'espère que tu te remets de cette expérience...

Personnellement, j'allaite parce que je sais que c'est ce qu'il y a de plus naturel et de plus sain pour mon enfant dans la mesure où je suis en bonne santé et que je vis ça bien.

J'allaite aussi parce que je suis émerveillée de voir que mon corps peut nourrir le corps de mon enfant, je trouve la séparation de la naissance moins violente comme ça, mais également parce que le papa a beaucoup d'allergies, parce que je n'avais pas envie que la première chose que mon enfant avale soit chimique, parce que je trouve que c'est pratique, agréable, que ça crée un lien entre nous, et parce que je suis une mammifère, héhé.

J'ai eu beaucoup de chance parce que moins d'une demi heure après la naissance mon petit garçon tétait déjà avec ardeur, ma montée de lait s'est faite en douceur et sans douleur, j'ai eu quelques crevasses au début vite cicatrisées, énormément de lait et apparemment très riche vu le poids de mon bébé. J'aime beaucoup allaiter et j'ai la chance de pouvoir le faire (il a 4 mois et j'aimerais continuer jusqu'à ses 18 mois idéalement). Voilà. :)

J'ai aussi suivi les 2 posts en question avec intérêt mais sans intervenir, sachant que je me suis déjà assez prise la tête sur un autre forum avec l'internaute en question et qu'en plus ça n'y change rien.
Pour moi l'allaitement était une évidence et je me suis plus préparée a ça qu'à l'accouchement.
J'ai eu la chance d'allaiter 19 mois sans aucune difficulté, soutenue par ma famille, mon mari, mes amies. La LLL et en particulier la conseillère de ma région m'ont été tres précieuses et j'y ai rencontre des mamans super et comme vous toutes sur ce forums, riches de leurs djfferences.
Le sevrage s'est fait naturellement étant enceinte du 2ème que je souhaite allaiter aussi.
Je suis toujours bouleversée de lire les témoignages de mamans qui auraient voulu et n'ont pas pu et qui ont des regrets. Et je suis aussi fâchée quand je vois ou entends certains conseils nullos anti-allaitement donnes a des mamans qui souhaite allaiter au sein.

Pour moi ca a été une évidence il me semble, j’y avais pas vraiment pensée mais je n’avais pas imaginée ne pas le faire… et le faite que j’ai beaucoup d’allergies alimentaires fessait que bébé risquait d’en avoir également et le LM est le meilleur des antidotes parait-il.

Les tous débuts on été un peu scabreux car mon fils s’étouffait dans mon sein alors ma sage-femme ma donner 1000 position dans les quelles le mettre pour dégager son petit nez et à force on s’en est sorti… de plus je n'ai jamais eu de monter de lait ca venait quand il tétait.

Et je dois avouer que j’ai adoré partagé ses moment complice avec lui… il mangeait a la demande donc les 3 premier mois on est restés coller l’un a l’autre… de toute manière il ne voulait pas rester dans son lit… quand j’ai recommencé le travail je me suis mise à tirer mon lait pour qu’il puisse continuer au LM malgré que je ne sois pas la. Et l’allaitement a tenu 9 mois je dois dire que j’aurai aimé bien plus longtemps mais il a décidé qu’il voulait plus alors suis passé aux biberons…

Mais je profite encore maintenant de lui donner son biberon matin et soir tout câlins lui et moi…

Pourquoi est-ce que j'ai allaité? Je crois qu'au début j'ai été pas mal poussée par ma mère. N'ayant pas réussi a nous allaiter mon frère et moi puis mieux conseillée ayant allaité ma soeur 6 mois dont 1 en mixte, elle m'a énormément fais la promotion de l'allaitement ( sans pour autant me mettre de pression.)
Au début pour ma fille je me suis dit: Bon bein j'essaie et si ça se passe mal je peux toujours passer au biberon.
Après une semaine, ma fille étant une têteuse acharnée ( une têtée toutes les heures) et prenant un peu maman pour une lolette j'avais les seins en feu. J'ai hésité d'arrêter a ce moment là mais ayant pas mal de témoignages autours de moi comme quoi la douleur finissait par passer et ma mimie prenant vraiment bien du poid je me suis accrochée. 1 semaine après tout marchait comme sur des roulettes.
Je me suis mise pleins d'échéances que je finissais toujours par dépasser ( 3 mois, 6 mois, 9 mois, 1 année, etc...) avec des passes bien scabreuses mais aussi et surtout tellement de moments de bonheur.
Je suis tombée enceinte de mon fils quand ma puce avait 7 mois et la grande question: on continue ou on arrête? Est-ce dangereux pour le futur bébé? J'en ai parlé a mon gyneco qui m'a dit: Ca va elle tête 4-5 fois dans la journée, votre lait va changer et elle finira par se sevrer d'elle même.
A la naissance de mon petit homme, ma grande demoiselle n'était pas sevrée du tout ^^
J'ai donc coallaité mes amours pendant 13 mois. Ils ont finis par se sevrer d'eux même tous les deux ,en même temps, à respectivement 30 mois et 13 mois. J'ai été tellement heureuse et tellement fière d'eux parce qu'ils l'avaient décider d'eux même et puis de moi aussi un peu parce que JAMAIS je n'aurais pensé allaité aussi longtemps lol.

Pour répondre a ta question: J'ai allaité parce que je n'étais pas contre a la base, parce que mon entourage m'a énormément soutenu, parce que j'ai eu la chance de recevoir des bons conseils, parce que ma fille était une têtouilleuse née ( je pense que si j'avais eu mon fils en premier qui avait vraiment de la peine a prendre le sein au début j'aurais peut-être abandonné.) et vraiment par facilitée aussi. ( me lever a 3 heures du mat pour faire un biberon, renverser la moitié de l'eau bouillante et du lait en poudre tellement j'avais du mal a garder les yeux ouverts? heu très peu pour moi ^^)

J'ai allaité par facilité, parce que c'est naturel, parce que c'est tellement beau une maman qui allaite, parce qu'il m'était impensable de donner un biberon à un nouveau-né. Malheureusement, à 4 mois et pour mes 2 bébés, plus une goutte de lait....J'aurais tellement voulu jouer les prolongations!!!

J'ai allaité mes 2 premières 18 et 14 mois, et là j'allaite encore ma 3ème, 4-5x par jour, elle vient d'avoir 10 mois et je souhaite encore continuer de longs mois.
Pour moi c'était une évidence, la suite logique de la grossesse, impensable de ne pas vivre ça avec mes bébés.
J'ai eu la chance d'avoir 3 voies basses faciles et des bébés qui ont tété rapidement. Par contre, pour BB2 et BB3, j'ai dû en passer par quelques jours de tire-lait et de compléments de LA donnés à la seringue, car leur chute de poids etait limite. Ca a duré juste le temps d'avoir assez de lait et ensuite aucun souci majeur, pas de crevasses, pas d'engorgements, parfois une petite baisse de lait, mais vite compensée.
BB1 et BB2 ont été sevrées "à leur demande", elles ne tétaient plus qu'une fois par jour, et seulement 2-3 min.

P.S: qui va à la grande tétée de Pourtalès le 8 octobre 15h???

Je n'ai pas allaité, par choix.
Je me suis posé la question au début de ma grossesse, et il m'est apparu évident que je n'allaiterais pas, que je n'en avais aucun désir.
Et je ne regrette pas une seconde.

Pour moi l'allaitement était une évidence. Il était hors de question que mes enfants aient un biberon. J'ai accouché de mes jumeaux à 32+6, ils faisaient chacun 1kg800. Ils n'avaient encore pas le reflexe de succion et étaient nourris par sonde. Donc j'ai dû tirer mon lait. Au début je savais même pas comment faire (la première sage-femme m'avait juste donné le matériel nécessaire mais mas expliqué). Alors j'ai sonné, demandé qu'on me montre, qu'on m'explique. Et une super sage-femme m'a tout bien montré et conseillé. Elle m'a dit de prendre la photo de mes loulous pour stimuler, que je les voies, ou alors de tirer mon lait auprès d'eux, en néonat. Et ça, ça m'a beaucoup aidée! Je mettais mon réveil toutes les 3 heures, même la nuit, pour tirer mon lait. Et finalement, j'ai eu la montée de lait, beaucoup de lait. Puis j'ai pu commencer de mettre mes bébés au sein, ils ne prenaient rien, ou presque, mais on a continué d'essayer. A l'hôpital, quand je n'y étais pas, ils avaient un biberon avec mon lait. Puis nous sommes rentrés à la maison, 1 mois après leur naissance, et ils n'ont plus eu de biberon, jusqu'à leurs dix mois. Puis j'ai arrêté, enceinte de leur petit frère. A la naissance de bébé 3, c'était à nouveau évident que j'allais allaiter. Petit bonhomme est né (4kg350, 55 cm) et avait déjà faim en salle d'accouchement... Dès la mise au sein, il a têté très fort, ça me faisait super mal! Puis j'ai eu une hémorragie, ait dû descendre en salle d'opération. Ensuite j'étais super fatiguée. Mais petit bonhomme avait faim et voulait manger. La mise au sein était horrible, j'avais tellement mal! Très vite les crevasses sont venues. J'ai alors essayé d'autres positions, demandé ce que je pouvais mettre sur les mamelons pour aider, etc. Puis on est rentré à la maison, avec bébé, retrouver mes jumeaux qui avaient même pas 1 an 1/2. Chaque têtée était un calvaire, j'avais les larmes aux yeux les premières secondes, les bouts de sein en sang. Mais j'ai persévéré, et finalement petit à petit ça a passé, et j'ai allaité mon loulou jusqu'à 18 mois!!! Je suis consciente d'avoir la chance d'avoir assez de lait! Par contre, je pense que beaucoup de mamans auraient arrêté l'allaitement au bout de quelques jours, à cause des douleurs, mais pour moi il n'était pas question d'essayer de lui donner le biberon. Si dans un petit coin de ma tête je m'étais dit "j'essaye, et si ça va pas on passe au biberon", c'est certain que je n'aurais pas allaiter! Et j'aurais manqué tous ces merveilleux moments en tête à tête avec bébé, j'aurais dû me lever au milieu de la nuit, aller jusqu'à la cuisine (fait froid) préparer un biberon et tout ça sans compter les centaines de francs que le lait nous aurait coûté;-) D'ailleurs je suis un peu nostalgique, ça fait juste une année que je n'allaite plus;-(

Je n'ai pas allaité mon premier, par choix assumé, parce que ça ne me disait vraiment rien du tout. Je n'ai absolument aucun regret et je ferai pareil avec mon deuxième qui naitra en avril.

Merci Karine82 d'avoir pris l'initiative de faire ce post !
Et merci à toutes celles qui y participent, pour tous vos témoignages et cela dans le respect, comme quoi c'est possible !

Pour ma part, l'allaitement était très important à mes yeux et il ne pouvait exister aucune raison que ça ne fonctionne pas. Je pars du principe que quoi qu'il arrive dans la vie, il y a toujours une solution. J'ai donc pensé que peut importe s'il y avait des "embûches" sur notre chemin de l'allaitement (crevasses, mamelons plats, etc) , nous arriverions à passer au-dessus.
Je crois aussi que j'ai largement idéalisé l'allaitement, en grande partie par ce que ma mère m'a transmis. Elle nous a allaité les 3 (mes deux frères et moi) et à l'entendre, c'est vraiment quelque chose de très très fort.
A l'époque où mon frère aîné est né, il était plutôt "mal vu" d'allaiter (ça abîme la poitrine, c'est réservé "au petit peuple" et ça ne fait pas très "distingué" etc etc). Ma maman a dû se battre pour l'allaiter. Il est né prématuré à 32SA, elle a eu une césarienne en urgence avec très grosse hémorragie et faillit "passer de l'autre côté". Mais elle a tenu bon, elle a tiré son lait le temps que mon frère sorte de la couveuse et qu'il ait la force de téter.
Puis, c'était une évidence pour elle de nous allaiter à notre tour, moi et mon frère cadet.

Lorsque j'étais enceinte, j'ai beaucoup discuté allaitement avec ma maman. ça me semblait tellement naturel et évident.

Malheureusement, mon accouchement s'est mal terminé (j'ai fait une hémorragie de la délivrance et j'y ai laissé 2L de mon sang). Lorsqu'on m'a rendu ma fille, une fois l'hémorragie stoppée et que je l'ai mise au sein, quelque chose de "bizarre" s'est produit. Elle essayait de téter, mais n'y arrivait pas correctement et faisait un drôle de bruit. Il lui a fallu très peu de temps que me faire une bonne grosse crevasse :-(
Mais je m'en fichais de cette crevasse, tout ce qui m'importait c'était qu'elle arrive à téter.
A la mat', on m'a filé une téterelle....sans rien m'expliquer....même pas à quoi pouvait bien servir ce bout de plastique !! J'ai énormément culpabilisé, en pensant que c'était la faute de mes seins, qu'ils étaient "malformés" et que c'était à cause de cela que ma fille ne pouvait pas bien téter.
Et puis, j'avais l'impression qu'elle tétait sans arrêt, qu'elle n'était jamais rassasiée....
Pour ma part, j'étais complètement épuisée et n'avait pas la force d'essayer de comprendre ce qui se passait. Ma fille passait des heures et des heures à pleurer et je n'y comprenais rien. J'étais tellement fatiguée, j'avais tellement besoin de me resposer....mais, ma priorité était de nourrir mon bébé !
La fameuse montée de lait, je n'ai pas connu ce que c'est....mon corps trop affaibli par l'hémorragie n'y est pas parvenu.
Je suis rentrée de la mat' avec une téterelle + le tire-lait + complément au LA.
J'ai passé des moments terribles, emplie de doutes et de larmes. Mais, je tenais tellement à allaiter ma fille que j'ai essayé encore, encore et encore.
J'ai "au moins" pu sauver ma production de lait en stimulant comme une dingue avec le tire-lait et ainsi j'ai pu abandonné le LA. J'ai pensé qu'une fois la production suffisante, on allait y arriver, ma fille et moi.
Mais non, son "problème pour téter" ne s'est jamais résolu. Et, ce n'est pas faute d'avoir essayé tout ce que j'ai pu (consultante en lactation, LLL, la mettre et mettre et remettre au sein, avec et sans la téterelle, etc).
J'avais fait un post sur "faire le deuil de mon allaitement" et certains commentaires m'ont donné encore une lueur d'espoir. J'ai reçu des témoignages de femmes qui, après avoir nourri leur bébé au biberon de LM un certain temps, ont réussi à le remettre au sein.
J'ai tenté une ultime fois de faire téter ma fille. Elle a essayé, y a mis beaucoup de ses forces...mais n'y est pas arrivée.....je lui ai donc proposé son biberon, mais elle l'a refusé....et nous avons fini par nous endormir l'une contre l'autre, épuisées.....
3h après, lorsque nous nous sommes réveillées, j'ai compris qu'il fallait vraiment que j'accepte d'abandonner, que nous avions tellement de moments forts à vivre toutes les deux sans avoir besoin de la mettre au sein, que cette complicité dont on m'a tant parlé il est possible de l'avoir par d'autres façons.
Aujourd'hui, je nourris toujours ma puce au LM (que je tire), car c'est pour moi très important qu'elle puisse grandir avec mon lait. Et, ses biberons je les lui donne avec amour (et plus à contrecoeur, comme ça a pu être le cas au départ).
Voilà, la réalité a été bien plus dure que ce qu'ont été mes rêves en ce qui concerne l'allaitement. Et je suis encore en plein travail sur moi-même pour apprendre à accepter ce que nous avons traversé et "faire le deuil" de cet allaitement que j'avais tant idéalisé !

pour certaines meres, allaiter et une evidence, pour d'autre il est tout aussi evident de ne pas allaiter, meme si l'accouchement se passe tres bien .

mon deuxieme est arrivé en 30 minutes chrono, sans peri, je me sentais tres bien apres l'accouchement, je l'avais dans les bras, et ca ne m'est absolument pas venu a l'idée d'essayer de le mettre au sein, je sais pas expliquer. j'aurai pu me dire "ah tiens on est bien la, au calme, il vient de naitre, on essaye et on verra bien" mais .. non.... je le tenais, lui faisait des bisous, mais j'ai meme pas pensé a essayer.

oui je sais, le corps de la femme est fait pour, c'est naturel j'en suis consciente, mais c'etait pas pour moi . l'evidence de ne pas allaiter et a mon avis aussi forte que l'evidence que ressentent les femmes qui allaitent, sans se poser de questions

J'ai allaité parce que je ne me suis même pas posé la question de le faire ou non.
C'était, pas comme certaines le disent, une évidence, mais tout simplement dans la logique des choses.
Par contre, je savais déjà à l'avance que ça risquerait d'être galère et les premiers temps ont pas été faciles et la fin non plus mais je ne me serais pas vue faire autrement.

MAIS, si je dois avoir un 2ème, je me poserai sans doute la question.

Je ne peux pas parler de vécu, vu que je suis enceinte du premier. Pour moi allaiter était une évidence. Ma mère l'a fait, ma grand-mère l'a fait, etc. Mais depuis que je lis les différents posts à ce sujet je suis un peu moins confiante.

Choix de continuer ou pas, visiblement c'est super douloureux pour toutes. J'ai survolé certains post alors peut-être que j'ai loupé celui qui était super positif à ce sujet et qui parlait d'un plaisir dès le début, mais ce que j'en retiens au stade ou j'en suis, c'est que vous avez souffert, mais qu'après quelques mois d'essai on fini par ne plus sentir, qu'on a des crevasses, du sang, le bébé mord, il tire dessus. Bref rien de très positif et pour le coup j’hésite franchement... :(

Qu'est-ce que je peux faire préventivement pour éviter de souffrir ? Il y a des méthodes ou de toute façon il faut passer par la, comme pour la grossesse, l'accouchement, souffrir et se taire ?

Il me reste trois mois de réfléxion, j'espère lire des nouveaux commentaires d'ici là.

pour ma première, je ne me suis même pas posé de question, je ne m'étais pas du tout renseignée, je n'avais aucune idée! allaiter ça semblait juste couler de source. Je l'ai allaitée pendant presque 5 mois, et j'ai pas mal galéré pour le sevrage, mazmelle ne prenait pas le biberon... elle n'a accepté le biberon que 6 semaines après mon premier essai.
J'ai aimé allaité, mais pour moi c'était de l'esclavage, car je n'arrivais pas à tirer une seule goutte de lait au tire-lait. Donc bébé avec moi 24/24, et elle tétait très souvent, très rapidement. Et en plus elle est toute fine, petite mangeuse, et pleurait tout le temps. alors je recevais toujours des commentaires du genre "est-ce qu'elle a vraiment assez"?

pour ma 2ème, je suis partie également dans l'optique d'allaiter, je me préparais psychologiquement à allaiter 4 mois. Et pis en fait ma puce a mal tété depuis le départ, elle ne prenait pas une goutte de lait, et s'endormait tout le temps au sein. Je me suis acharnée pendant 10 jours, à la mettre au sein, et tirer le lait après, et lui donner des compléments. Pour finir, au bout de 2 semaines, j'ai décidé de ne plus la mettre au sein, car c'était devenu une bataille... elle hurlait, je devait constamment la stimuler, bref, aucun plaisir visiblement de part et d'autre. je suis passée au biberon, mais je tire mon lait. Du coup elle reçoit à peu près 50%50 LM et LA. Et ça me va bien comme ça pour le moment. Quand j'en aurai marre, ben j'arrêterai progressivement de tirer.

De très beaux témoignages... Merci!

Pour ma part c'était une vraie volonté de réussir un bel allaitement, mais je ne sais pas pourquoi! Conception difficile (parcours PMA), grossesse difficile (très vite allitée, grossesse marquée par des contractions quotidiennes douloureuses etc...), accouchement comment dire... merdique? Mais depuis le début de ma grossesse j'avais envie d'allaiter, c'était nettement plus important que d'avoir un bel accouchement ou une belle grossesse, je voulais un bel allaitement! J'ai un peu lu (lu 2x de suite le livre de Marie Thirion, que je conseillerais même à celles qui veulent pas allaiter, c'est aussi un beau regard, à mon goût, sur le corps de la femme qui change, qu'on "cède" en partie à ce bébé et personnellement ça m'a beaucoup aidé de savoir que j'étais pas la seule à qui cette énorme poitrine de grossesse ne plaisait pas...!!).

J'ai été très choquée pendant ma grossesse qu'on me dise qu'il fallait pas que je me fasse trop d'illusions, que l'allaitement c'est difficile, etc... Ouch... C'était vraiment pas ce que j'avais envie d'entendre... MAIS faut être réaliste, au début c'est pas forcément facile!!! J'ai pas pu mettre mon bébé au sein de suite après la naissance et le 1ier jour il faisait que dormir (manque de sucre en prime...) du coup les 3 jours à la mat c'était le chaos complet, tentative d'allaitement, un peu de complément quand même, et puis je me suis "enfuie" de la mat, un bébé au 10% de perte pondérale, et... ça a roulé à la maison, montée de lait au 5ième jour... !! Quelques jours avec la téterelle (j'ai pas eu de crevasses du coup...)... bébé complété avec du LA 2-3 jours, puis allaitement de 9 mois (jusqu'à la reprise du travail, j'aurais continué plus longtemps sinon).

A chaque fois que je lis des témoignages de femmes qui étaient "moyen motivées" et qui ont allaités longtemps, suis épatée! Pour ma part vraiment les 1ières semaines c'était parce que j'étais très motivée que ça a marché! Parce qu'au début ça fait un peu mal quand même (mais pour moi rien de comparable avec les douleurs de la grossesse), c'est un peu inquiétant (combien il a pris? pourquoi il pleure encore? mon lait est-il insuffisant? etc... etc...). Et puis j'ai jamais aimé allaiter en public, vraiment pas... J'ai très très peu consolé au sein, quasiment jamais endormi au sein non plus... je ne voulais pas être sa lolette, ça c'était une vraie volonté de ma part... Ok pour partager mon corps pour quelques moments, mais pas pour qu'il soit à disposition 24h/24h. Donc pour dire que je suis pas une vraie de vraie :)

La plus belle récompense c'est les moments de tendresse que ça offre, que personnellement je n'ai jamais eu en donnant en biberon.. Mon meilleur souvenir: une nuit d'hiver, bébé à 6-7 mois, il se réveille vers 3h du matin (totalement inhabituel) je me lève un peu grognon... Et une super tétée dans le calme, lumière tamisée, en entendant la pluie tomber dehors... Absolument totalement magique...

Cet allaitement c'est MA réussite, à force de volonté, et c'était que du bonheur.

Je respecte à 100% celles qui font le choix de ne pas allaiter (et pour ma part, juste essayer 1-2 jours à la maternité puis stopper c'est aussi le choix de ne pas allaiter, sans polémique, chacune son histoire), je suis triste pour celles qui n'ont pas pu allaiter... Et je suis toujours très fière de pouvoir conseiller mes amies, malgré ma toute petite expérience!

Et j'espère un aussi bel échange avec BB2... et cette fois je vais m'atteler à me préparer à un bel accouchement... qui sait...

Ahhh un post qui ne part pas "en couille", ça fait du bien ^^

Pour ma part je ne savais pas du tout si j'allais allaiter, porter, cododoter etc. je n'avais aucun a priori, car pas du tout de jeunes mamans autour de moi! Quand j'ai accouché, la sage-femme a mis mon bébé au sein, il a tété vigoureusement dès le début, et voilà c'est venu naturellement, je ne me suis pas demandé combien de temps j'allais allaiter etc. J'ai finalement allaité 12 mois, il s'est sevré tout seul...
J'étais très naïve quoi, tout le contraire de maintenant où je me pose 36'000 questions lol et lis 36'000 bouquins, et viens sur ce forum ^^

Je trouve difficile de dire avant d'avoir son bébé dans les bras si on va vouloir allaiter ou non... on est tellement dans l'inconnu avant que cette nouvelle vie ne commence! Mais certains arguments j'ai pu parfaitement comprendre, celles qui ont des tétons très sensibles déjà sans grossesse ou allaitement, ça peut être plus désagréable qu'autre chose. Mais il y a aussi une image un peu bizarre de l'allaitement de nos jours je trouve... certaines trouvent ça dégoûtant, parlent de bébés "pendus au sein". Freud nous aurait-il pourri notre société occidentale? ;)) Il y a la question du sein comme objet sexué qui pose problème je pense, ça peut être difficile de faire la part des choses dans notre société hyper sexualisée!... une piste? ;)

Alors moi je ne souhaitais pas trop allaiter. Mais quand mon lutin est né on me l a mis au sein et j ai finalement trouvé ça pas si mal. Il tétait bien mais pas de réelle montée de lait. Après 4jours, il avait perdu trop de poids donc il a fallu le compléter. Et ça c était trop compliqué pour moi donc j ai décidé d arrêter. Et j ai bcp aimé donner le bib aussi.

La bb2 doit arriver sous peu et je vais essayer aussi mais je ne vais pas m acharner non plus, on verra si la montée de lait sera plus rapide.

Bizz

Tout d'abord merci pour ce post ! Je viens de m'inscrire sur le site (hey hey...) et ça fait vraiment plaisir de lire tous les commentaires, sans prises de tête, juste le récit des vécues de chacune.

En ce qui me concerne, je suis maman d'un bb de 2ans et je souhaitais allaiter. Malheureusement je n'ai pas pû .... et finalement j'ai aussi été contente de ne pas allaiter et au même temps triste de ne pas avoir vécu cette expérience... Je m'explique : mon avis est que les sages femmes ont tardé à mettre mon bb au sein. J'ai accouché un vendredi soir (20h30) et on me l'a pas mis au sein. C'est seulement vers les 03 ou 04h du mat qu'une sage femme me l'a proposé ... ! Du coup, c'est évident qu'entre le fait que j'étais totalement épuisée, le bb aussi, dans la chambre une autre maman qu'il fallait pas trop déranger, on a pas fait long au niveau des tentatives. Le samedi, rebelotte, mais là mon ptit pirate ne savait pas (ou plus) s'y prendre. Il mettait systématiquement la langue devant et ne réussissait pas à prendre le sein. On a essayé à plusieures reprises et je me suis aussi tournée vers le tire lait, quitte à lui donner mon lait au biberon. Le lait tardait à monter et les tentatives demeuraient infructueuses. J'étais à bout, les larmes me montaient et je désespèrais de voir les sages femmes s'acharner sur mon ptit loulou et qui le forçait à essayer de têter... Arrive le dimanche matin et il n'avait rien mangé encore, si ce n'est les qques gouttes que j'avais réussi à tirer au tire lait. De plus, j'avais signalé aux sages femmes que le tire lait me faisait mal (chose pas très normale....) et c'est dimanche qu'enfin une sage femme a vu l'était de mes seins et m'a confirmé qu'il est rare, mais qu'il peut arriver que l'on ai une peau si sensible que même le tire lait nous fait des crevasses. Du coup, allaitement avec les protèges mamelons impossible car le bb ne savait pas prendre le sein et le tire lait également proscrit. Et là... le comble c'est lorsqu'on me pose la question : Bon, là il faut trouver une solution .....
Je regarde la sage femme et au bord des larmes je lui ai dit que j'aurais voulu allaiter mais que là, seul le bien de mon enfant m'importait et que du coup je voulais qu'il se nourrisse à tout prix (au bout de 36h c'est plus que normal), quitte à ce que ce soit au biberon !!!

Je vous dit pas l'air ravi qu'il avait lorsqu'il a enfin pu manger et boire le lait du biberon ! J'étais soulagée et un peu réconfortée.

Par la suite, le biberon a permis à mon mari de m'aider par moments la nuit ou au petit matin et m'a permis de parfois me reposer un ptit peu...
Certes, il y a les incovénients de la préparation, dosages quasiment impossibles à comprendre au début (on dirait de la chimie, mélangés à des calculs pas possibles... ; - )), le fait qu'il faut avoir tout le matos sur soi (eau chaude, etc...)

Par contre, et là ou je me pose une réelle question, c'est : que faire pour bb2 ?? Je ne suis pas encore enceinte, mais on aimerait bien mettre le 2ème en route.
Avant je me disais que comme je n'ai pas pu allaiter le 1er, je n'allaiterais pas le 2ème..... Puis j'avais peur d'allaiter le 2ème et que ça ne se passe pas bien pour le mettre au bib lorsque je prendrais le boulot....
Est-ce que je vais arriver à suivre le rythme et allaiter le 2ème (on me dit que c'est bcp plus long le sein, parfois 1heure....), mon mari ne pourra pas prendre le relais...
Est-ce juste envers le 1er que je n'ai pas allaité ? Pourrais-je cette fois-ci donner le sein sans problème si je le souhaite ?

Toutes ces questions commencent à se bousculer dans ma tête....
Bref, là ou ce post pourrait m'être utile c'est essayer de prendre une décision pour le 2ème bb .....

En tout cas un grand merci à l'initiatrice du post et merci pour les témoignages (qques uns très très émouvants !!)
A bientôt !

Moi, je me suis dis j'essaie et si cela ne va pas... je passe au biberon, je ne me mets pas la pression.
Ce fut une expérience incroyable ... jamais je n'aurais pensé venir une pareille adepte. J'ai allaité mes deux enfant 9 mois, sans aucun conseil extérieur, alors que moi-même je n'ai pas été allaitée. En fait, c'est super naturel si on ne se prend pas la tête ...

Lorsque je suis tombée enceinte, je me suis dit "oui j'allaiterai mon bébé". Cela me semblait être naturel et je voulais lui offrir le meilleur.
Autre idée plus saugrenue peut-être, et oui je suis hyper possessive: en allaitant mon bébé, il n'y a que moi qui peut le nourrir et je le garderai pour moi... Dès que j'ai annoncé ma grossesse, le bébé a été le centre d'intérêt et j'avais de la peine à supporter les remarques "notre bébé". L'allaitement était aussi le moyen de conserver ma puce rien que pour moi, d'être inséparable...

J'ai eu un accouchement très long (plus de 24h à la mat et le coeur de ma petite qui ne suivait pas) et j'ai finalement eu une césarienne en fin de journée. La rachi est montée très haut. Lorsque on m'a ramené ma princesse en salle de réveil, le papa l'a posé sur moi mais personne ne m'a dit qu'il fallait la mettre au sein (et je dois dire que j'étais pas vraiment encore toute revenue...). Revenue en chambre, une infirmière m'a dit qu'il fallait mettre ma petite au sein et a commencé à gesticulé en me disant "sortez vos mamelons, sortez vos mamelons"... Moi je comprenais rien du tout, j'avais déjà juste de la peine à tenter de bouger dans ce lit. Donc échec total de la première mise au sein...

Le lendemain, on a réussi un peu mieux mais avec une téterelle et voilà pas que j'ai eu des crevasses... Donc on a stoppé 24h et recommencé les jours d'après sauf que j'ai eu la montée du lait au 5ème jour seulement. J'ai supplié une infirmière un soir de bien vouloir donner un biberon à ma petite car elle avait faim. La petite a mangé et s'est calmée. Pour finir, le jour de la sortie de la maternité, ça allait mieux. Les 2 premières semaines ont été pénibles (douleurs, crevasses, appréhension à chaque mise au sein) et finalement ça donné le tour mais allaitement uniquement avec la téterelle. Et oui, ma petite était comment dire "très énergique" ! Du moment ou je n'avais plus de crevasses, j'ai vraiment ADORE l'allaitement.

Au contrôle des 1 mois( enfin 5 semaines), ma puce avait à peine son poids de naissance. Le pédiatre m'a foutu la trouille et oui un vendredi en fin de journée et j'ai décidé de lui proposer un biberon après le sein. Et la petite avait besoin de 40-50ml par jour. J'ai complété après chaque repas jusqu'à ses 2 mois et demi et après j'ai supprimé les tétées de la journée. Cela m'a crevé le coeur de stopper mais la laisser 1h au sein pour lui donner des biberons quasi complets, je voyais que la puce était épuisée et moi très fatiguée. Depuis début septembre, j'ai complètement arrêté car je laissais ma petite au sein et finalement elle engloutissait des biberons de 210ml après...

Avec du recul, j'aurai peut-être dû insister juste après le contrôle chez le pédiatre pour conserver cet allaitement. Je n'ai pas pu être allaitée et mon mari non plus, je ne peux pas dire que j'ai eu une pression mais souvent on m'a dit qu'avec le biberon ma petite était bien nourrie, que je lui avais donné tout ce que j'avais pu, etc. Et c'est vrai que les proches mouraient d'envie de donner le biberon...
Peut-être par facilité et certainement avec une prise de poids minime les premières semaines, j'ai eu peur... et en effet avec le biberon m'a puce a pris 1 kg en 1 mois et était toute calme...
J'ai aussi discuté de l'allaitement avec son papa qui a autant de droit sur sa fille et lui était plus serein de savoir que sa fille grandissait avec le complément au LA...

Pour le 2ème que nous espérons avoir un jour, je verrai certainement les choses différemment et serai mieux informée de comment les choses peuvent se dérouler (et cela aussi pour l'accouchement !).

Ce post est une très belle initiative, j'ai été très émue en lisant certains témoignages et je trouve tous les commentaires extrêmement respectueux et sans jugement. BRAVO !

Je me rends compte en lisant ce post, que je me suis jamais posé la question "est-ce que je veux allaiter ou pas?" ... c'est pour moi la suite logique de la grossesse.

Le lendemain de mon accouchement j'ai eu un curetage, avant de aprtir au bloc, j'ai demandé "et si il a faim pendant que je suis pas là?" et la SF m'a dit "on lui donnera du LA", c'est stupide mais ça m'a fait un choc, et j'ai réagis au quart de tour, comme si on allait "me voler" une partie de ma maternité... heureusement il n'en a pas eu besoin, je sais pas comment j'aurais réagis.

Pour moi c'est pas tellement l'idée du bib qui me "dérange", mais vrmt le fait que ce soit pas moi qui le nourrisse, qu'il ait une autre nourriture que la mienne.

J'ai aussi eu la chance que tout c'est tjs très bien passé, j'ai eu très vite bcp bcp de lait, jamais eu de crevasse, qqengorgements mais rien de très grave, un bébé qui a très vite très bien tété, donc tout c'est fait très naturellement sans prise de tête (bien qu'à un certain moment j'en avais raz le bol d'avoir tjs des fuites de lait, ça coulait sans arrêt, il faisait super chaud, grrr je m'enervais souvent mais bon c'est passé :D)

Je ne me fixe pas de délai, tant qu'il voudra de mon lait, je l'allaiterai. Et quel bonheur que ces moments partagés :)