Pétition pour la reconnaissance de l'endométriose auprès des organismes de santé en Suisse

Coucou les filles!

Nous avons besoin de vos signatures et partages afin de faire reconnaitre l'endométriose auprès des organismes de santé en Suisse, il vous suffit de cliquer sur le lien puis cliquer sur "signer"!

Cette pétition a pour but de faire avancer la recherche, pour que les chercheurs puissent développer un endobiogramme qui servirait à la fois de marqueur, de témoin de la maladie, de profil, et de récepteur (voir explications sur les recherches plus bas), donc avoir un vrai traitement qui fonctionne, former les médecins pour cette maladie, donc avoir un meilleur suivi, un dépistage précoce, ainsi éviter que la maladie se propage encore plus, éviter l'arrivée de nouvelles maladies que l'endométriose provoque, avoir un droit à la reconnaissance à l'AI pour celles qui ont besoin d'une réinsertion professionnelle ou qui ne peuvent plus travailler du tout, avoir une place de travail adaptée à la maladie avec les horaires etc...

Voici le lien:
https://www.change.org/fr/pétitions/federal-office-of-public-health-foph-swiss-petition-for-the-right-to-recognition-of-endometriosis-in-the-health-authorities?utm_campaign=url_share_after_sign&utm_medium=url_share&utm_source=share_petition

Merci d'avance à toutes celles qui signeront et partageront!

Ce document explique pourquoi nous n'avons pas de traitement, pas de suivi, un manque de formation des médecins pour cette maladie, la réponse est un manque de fonds afin de financer les recherches, tout n'est qu'un problème financier, voilà pourquoi nous vous demandons de bien vouloir signer et partager cette pétition, cela fait tout de même 20 ans que les recherches ont commencé mais que les chercheurs sont coincés par manque de moyens financiers!

ENDOMETRIOSE ? Cancer bénin, cellules malignes, les réponses.

L’Endométriose est une maladie très énigmatique, qui, a plusieurs possibilités en étio physio pathogénie. Comme nous le savons, il a été décrit, comme la greffe hétérotopique d'un tissu de type endométrial dans le péritoine, puis, on a pensé au reflux du sang des règles, puis, à la métaplasie, puis à des solutions mixtes. Les chercheurs se sont penchés sur une étude afin d’essayer de voir s’il y avait un déterminant génétique. Si cette maladie a une évolution, une évolutivité. S'ils pouvaient à partir de là, la classifier à nouveau. Et surtout, essayer de voir, s’il existe des marqueurs protéiques. Ces marqueurs peuvent effectivement être très intéressants à la fois pour le diagnostique mais à la fois aussi pour une solution thérapeutique. Le traitement et ses résultats sont directement corrélés à l'heure actuelle. Avec la classification anatomique de l’AFS (Américan Fertility Sociality), cette classification qui a été en fait remodelée au congrès de Montpellier, ne tient compte que du stade anatomique des lésions. Mais il faut que l’on comprenne que cette classification n’a absolument aucune réalité par rapport aux traitements. La sévérité de cette maladie n’a rien à voir avec son stade anatomique mais avec ses facteurs d’évolutivités. Il y a 20 ans de cela, il a été décrit que l’endométriose était un cancer bénin. Il s’agit d’une prolifération de type maligne. Elle va métastaser dans les ovaires, par invagination d'un nodule à l’intérieur, qui va donner un kyste. Il va y avoir des lésions profondes. Le liquide péritonéal qui se trouve porteur de l’information, va se diffuser à travers le cul de sac de Douglas, afin de migrer dans la cloison recto vaginale. Nous allons retrouver des métastases dans les poumons, dans la vessie etc. Et ce qu il faut savoir, c’est qu'il y a une résistance médicale à cette maladie. Quand on emploie un agoniste de la GNRH, que l’on bloque les ovaires, on ne va pas traiter la maladie. Comment cette forme est évolutive? Est-ce qu il existe des périodes de rémission? Quels sont les facteurs aggravants? Quel serait, théoriquement, la meilleure classification appropriée ?

C’est avec la biologie cellulaire, que les chercheurs essaient de comprendre ce qu'il se passe. Lors d'une coelioscopie, des nodules d’endométriose ont été prélevés, de même que le liquide endométriosique va être mis en culture. Dans une forme sévère: au niveau de la biologie, des tissus vont être mis en culture. Il y a cytogénétique cellulaire, avec études de croissances et hybridation génomique comparative. Ils ont obtenu une lignée permanente immortelle (se reproduit autant de fois que possible), en culture épithéliale et le stroma qui sont issue du péritoine (donc cellules de soutient et cellules nourricières) ils ont pu observer qu'elles se mettent en agrégat. Par la suite, avec une coloration, l’hématosine et la cytosine, ils obtiennent des noyaux avec des agrégats de chromatine, des noyaux très actifs qui ressemblent à des cellules malignes. Ensuite, ils ont essayé d’en faire le phénotypage (calcul du taux de récepteurs de progestérone, d’androgènes et d'oestrogènes). Afin que ce soit indiscutable, ils l'ont typé avec de la vimantine et de la cytokératine. Sur une dizaine de cas cette maladie endométriosique prolifère. Ils attirent l’attention sur une chose très importante, le MPA (Médroxy Progestérone Acétate) un progestatif. Ils ont utilisé un inhibiteur, acide étinoique (traitement pour la leucémie, l’acné) très tératogène. Donc à ne pas utiliser car le problème des ces femmes est l’infertilité. Il se trouve qu'il est important de faire le dosage des récepteurs de progestérone, car si l'on donne de la progestérone et qu il n y a pas de récepteurs, on va aggraver la maladie. Ils constatent qu'il y a des aberrations chromosomiques. A partir du liquide péritonéal, toutes les cellules retrouvées marquent pour l’HER-2/neu. Ces anomalies génétiques ou génomiques sont liées à l’instabilité chromosomique (donc, apparentées à la malignité). Dans une cellule de type tumorale, vous avez des chromosomes instables et c’est donc cette instabilité qui fait que la maladie va continuer à progresser, dans certaines régions précancéreuses et dans certaines conditions inflammatoires également. Quels sont les signes d’évolutivité de l’endométriose? Les implants qui sont hémorragiques (on en regarde la couleur, la consistances du liquide), l’angio genèse particulière…

Les chercheurs, en conclusion, continuent d'attendre de pouvoir développer un endobiogramme qui servirait à la fois de marqueur, de témoin de la maladie, de profil, et de récepteur.

De Delphine Dubocage
Source : Congrès 2012 vidéo http://www.creativespirit-events.eu/gynazur/2012/BAIE_11AM.html

Chercheur gynécologue chirurgien Monsieur Jean Bouquet de la Joliniere

LA RECHERCHE NE DEBUTE PAS, ELLE EST DEJA EFFECTIVE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNEES. SEUL PROBLEME: LE MANQUE DE MOYENS FINANCIERS!