Récit de mon magnifique accouchement (trèèèès long) :-)

Récit naissance Charlotte Kaya

Alors que ma première grossesse a été un rêve, celle-ci me demande un peu plus : 4 mois de nausées infernales, puis sciatique et maux de dos, beaucoup de contractions, et finalement alitée a 29 SA pour un col raccourci.
Nous avons le projet d’accoucher à la maison, comme pour le premier. C’est une gynécologue qui nous suit, mais tant que je n’ai pas atteint les 37 SA, l’ombre de l’hôpital plane sur nous.
Le 29 octobre, c’est bon, 37 SA. Je me rend à mon contrôle, elle examine le col et m’annonce que le col est ouvert à 3 cm, et que la naissance aura probablement lieu entre cette nuit et le lendemain.
A ce moment, elle me propose de me donner des ovules pour déclencher. Je me crispe, je ne vois pas pourquoi. Elle me répond qu’ainsi j’aurais mon bébé dans les 6 heures. Je m’en fous, je veux que la naissance se fasse quand elle doit avoir lieu, et qu’il n’y a pas d’urgence, d’autant que mon terme est dans 15 jours.
On rentre à la maison, et toute la soirée j’ai des contractions aux 10 min, mais absolument pas douloureuses. On prévient quand même les amis qui sont supposés garder notre fils pour leur dire que peut-être on va les déranger pendant la nuit.
Vers 23 heures, je perds un peu de sang, c’est certainement dû au contrôle de tout à l’heure, mais j’appelle tout de même la gynéco. Nous convenons que je la rappelle si les contractions passent aux 5 min.
Finalement, la nuit passe et pas de changement. Le matin, mon mari amène notre fils chez les amis, où il peut rester toute la journée si jamais.
Puis, il rentre, et là, on est les 2, tranquille, on déjeune et on se promène dans le quartier. Je pense qu’on se sent prêts, les contractions se rapprochent gentiment aux 5 min. Elles ne sont toujours pas douloureuses.
A midi, la gynéco vient à la maison avec l’infirmière qui l’assistera. Le courant ne passe pas du tout d’entrée avec cette infirmière. Déjà, elle ne se présente pas, et entre dans la chambre que nous avons préparé et fait la grimace et grogne : « oh mais ils ont tout prévu »… ben oui, je compte accoucher à la maison.
Je me mets sur le lit pour le contrôle mais elles n’ont pas de gants (gloups). Mon mari part donc en acheter à la pharmacie. Pendant ce temps, l’infirmière continue sur sa lancée : on peut pas accoucher à la maison, c’est dangereux, et une fois j’ai vu une femme qui s’est levée pour accoucher accrochée à son lit, on n’a pas idée… !
Bref, l’exact opposé de notre projet. Je me crispe, elle m’énerve, la gynéco qui est bien plus jeune qu’elle perd de son assurance. Mon mari revient finalement… Elle me contrôle…. Et 3 cm… rien n’a avancé. Toutes ces contractions pour rien ! Je me décompose.
Là, elles sortent de leur sac une perfusion et tout le tralala pour un déclenchement. Elles insistent : rien n’a bougé depuis hier soir, il faut déclencher.
Avec mon homme on voit rouge ! Non seulement, il n’y a pas de raisons valables pour un déclenchement, en plus, elle amène une infirmière totalement contre notre projet, et elle se pointe sans gants et sans doppler pour le contrôle mais avec le matériel pour déclencher !
Mon mari prend les choses en main, leur fait deux trois remarques bien sèches, et les fait sortir. Il est convenu qu’elles reviendront à 18 h.
On repart faire le tour de quartier, on est abattu, déprimés, énervés, tout est confus. Je décide d’appeler ma prof de yoga. Je sais qu’il y a une femme qui est allée se former au Mexique pour être sage-femme (profession qui n’existe pas ici). Elle n’a pas tout à fait fini sa formation, mais bon, c’est mieux que rien en ce moment pour nous et on a besoin d’un deuxième avis. On sait au fond de nous qu’un déclenchement n’est pas nécessaire, mais avec cette gynéco qui nous met la pression, on se surprend à douter.
Manque de bol, la future sage-femme est justement au Mexique. Par contre, ma prof de yoga me donne le numéro d’une autre gynéco qui a déjà assisté plusieurs femmes du yoga à domicile. En fait, je l’avais appelée en début de grossesse, mais elle n’avait alors pas le temps de me suivre.
Elle travaille en campagne à domicile, ainsi que dans une « maison de naissance », qui respecte les coutumes des femmes de campagne et qui permet ainsi une prise en charge. Car ici, les naissances à domicile sont courantes hors des villes, mais sans aucun suivi avec les risques que cela comporte.
Bref, je l’appelle, et justement, elle est en ville aujourd’hui, et justement elle a du temps. Quel coup de chance ! Elle accepte de venir à la maison pour un deuxième avis. Elle arrive vers les 16h. Dès son arrivée, je « tombe amoureuse ». Elle prend le temps au salon avec nous pour qu’on lui parle de la grossesse, des évènements de ces dernières heures, elle est très à l’écoute.
On passe ensuite dans la chambre, et d’office elle se met à genoux pour que je puisse me mettre sur le matelas au sol prévu à cet effet (l’autre me faisait aller sur le lit). Elle me touche le ventre, avec beaucoup de douceur et se « connecte ». Elle fait tout ça les yeux fermés, je me sens bien et tout de suite en confiance. On écoute ensuite le cœur, ce qui me rassure beaucoup car avec toutes ces contractions, je ne sentais pas trop de mouvements, et j’avais peur que bébé se fatigue.
Elle contrôle mon col, toujours à 3, mais presque 4. Elle pense que la naissance aura lieu durant la nuit, au plus tard au petit matin.
Je lui demande alors si elle est d’accord de nous accompagner, et oh soulagement, elle accepte !
Du coup, on se dépêche. J’appelle l’autre gynéco pour lui dire que nous passerons régler ce que nous lui devons jusqu’à présent et récupérer mon dossier. Je lui dis que nous avons pris un deuxième avis et avons ressenti trop de pression avec ce déclenchement, on est plus en confiance. Mon mari ira récupérer le dossier, et lui rajoute encore que si elle compte assister d’autres accouchements à domicile, elle ferait mieux de changer d’infirmière.
On file ensuite chez nos amis récupérer notre fils, il m’a trop manqué ! Et nous aussi visiblement, bien qu’il ait passé une super journée. Nous avons décidé qu’il resterait à la maison. On n’avait pas trop « planifié » mais il n’a jamais dormi dehors, et le faire pour la naissance ne nous paraissait pas une bonne idée. Nous avions aussi peut-être prévu que quelqu’un soit à la maison pour si il se réveille et finalement, on sent que c’est ok comme ça, juste entre nous.
On soupe en famille, je couche notre fils, et on se retrouve les deux avec mon mari, on parle. On est soulagé de la tournure des choses, et impatients de cette naissance qui peut (enfin) avoir lieu.
Vers 20h30, notre « sage-femme » revient. J’ai envie de l’appeler ainsi car elle est certes gynécologue mais avec toute cette sensibilité et approche d’une sage-femme.
On s’installe à table, elle m’a apporté du thé de menthe avec du miel. En campagne, ça a la réputation de faire avancer le travail et les femmes ont coutume d’en boire en disant vouloir « se sauver ».
Puis elle passe dans la chambre préparer son matériel, son mini-hôpital comme elle dit, sous l’œil attentif de mon mari. Elle a la délicatesse de tout cacher sous des linges, du coup je n’ai rien vu, mais mon mari me racontera plus tard qu’elle avait de quoi parer à toute éventualité (des forceps, des scalpels en tout genre, une tenue stérile prête…)
On se remet à table. Je suis debout, appuyée de mes deux mains, et à chaque contraction, mon mari appuie sur le bas de mon dos. La chaleur de sa main me soulage incroyablement, je laisse sortir la douleur par son contact. On papote entre deux avec la sage-femme de divers accouchements, de notre première expérience, de celle à venir.
Je lui dis ressentir que ça sera une petite fille de la première pluie. Ici on est en saison sèche et depuis des semaines, la chaleur est pesante, les pluies vont bientôt arriver.
A 22h, elle me contrôle, 7 cm. Je suis contente, les choses avancent. Elle va se reposer un moment sur le canapé (elle était de garde la nuit passée) et nous on s’installe dans la chambre. J’ai besoin de me coucher, je me cache sous le duvet. Mon mari, mon ancre, mon phare est assis près de moi, sa main prête pour accueillir chaque contraction qu’il minute soigneusement.
Elles sont à présent chaque 3 min, et durent plus d’une minute. Le temps de repos n’est pas très long, mais j’arrive à récupérer. Parfois, je m’endors, du coup elles s’espacent un peu. Tout est calme, je somnole, la sage-femme dort profondément, notre fils aussi, mon mari est seul capitaine à bord qui veille sur tout ce petit monde.
Vers minuit, les choses s’accélèrent un peu, je ne peux plus somnoler. La sage-femme vient voir si je sens descendre le bébé. J’en ai pas l’impression, .mais je ne veux pas bouger. Elle retourne se poser, et nous dit de la prévenir si jamais, vers les 2 heures du mat, pour qu’elle puisse contacter la pédiatre avec qui elle travaille (qui est déjà au courant) afin qu’elle soit là pour la naissance.
Jusqu’à 2 heures, ça passe vite, les contractions s’enchainent. Je gère sans trop de difficultés, quelques-unes je les sens bien passer, mais c’est pas la fin du monde. J’ai surtout beaucoup d’appréhension pour le grand final. J’ai très peur de pousser, très peur de la mise au monde. Le travail me parait facile : la vague arrive, mon mari me soutient et ça s’en va… par contre le reste me fiche la trouille.
J’essaie de pas paniquer d’avance, de me rappeler ce que j’ai pu lire, d’accepter la venue de ce moment, de pas me crisper.
Je pense également que c’est le moment où j’aurais pu avoir une péridurale, et je me dis que finalement, ça serait pas si mal, de pouvoir relâcher un peu, de se reposer… C’est surtout de nouveau ma trouille de la suite qui parle.
A 2h, je fais un dernier petit tour aux toilettes, et je sens bien que le bébé est tout en bas. Je retourne dans la chambre, et reste penchée, les pieds sur le matelas et appuyée sur le lit. Pas très confortable pour mon dos, je suis vraiment courbée, mais j’ai besoin de pouvoir balancer le bassin, d’être libre à ce niveau-là.
Il y a deux minutes, j’avais froid, là je commence à transpirer… J’enlève mon pantalon, je me balance, les contractions arrivent toutes les minutes, j’ai plus de répit. Je commence à souffler, souffler pour les laisser passer, ça ne s’arrête jamais.
La sage-femme arrive, elle aimerait contrôler pour savoir si c’est le moment d’appeler la pédiatre. J’essaie de me tourner, pour qu’elle puisse le faire, impossible. Je voudrais m’asseoir sur le bord du lit, me mettre à genoux, ou accroupie, mais j’y arrive pas, j’ai pas le temps entre deux de me déplacer. Elle n’insiste pas et appelle la pédiatre.
J’essaie de pousser un peu pour voir si ça me soulage. Mon mari me dit de surtout pas pousser, pas encore.
Entre temps, l’orage éclate dehors. C’est parfait, c’est ce dont je rêvais : la tempête dehors et la tempête dans mon corps. Je me concentre sur le bruit de la pluie, je ne comprends plus grand-chose.
D’une oreille, j’entends la sage-femme qui parle au téléphone. La pédiatre est perdue… Non, remonte deux rues, non là tu redescends et tu tournes à droite… j’ai l’impression que ça n’en finit pas, mais ça doit durer à peine 5 minutes.
Je ressens l’envie de pousser. Mon mari continue de me répéter que c’est pas le moment. Je lui réponds que je m’en fiche je pousse quand même. Ça fait du bien.
Mon mari demande à la sage-femme si c’est un problème que je sois debout, pas du tout, on fait comme on le sent.
Je vois son genou par terre, son autre pied en appui, elle est prête à accueillir le bébé.
Jusque-là, je pousse un peu à chaque contraction, mais pas trop, j’essaie d’apprivoiser ma peur, en même temps, c’est fort, j’ai le sentiment que ça dure depuis des heures, mais ça fait une demi-heure.
Sur la contraction suivante, je pousse plus fort, je sens quelque chose qui passe, je me dis que c’est peut-être la tête, mais ça explose ! C’est la poche des eaux. C’est l’inondation, mais ça me soulage encore un peu.
La pédiatre entre dans la chambre, nous salue, enfin pour ma part elle salue mes fesses, et prépare son matériel.
Là, c’est bon, j’écoute la pluie qui se déchaîne et je laisse la tempête s’emparer de moi. Tout le monde est prêt, mon mari me serre le bras et me dit « vas-y c’est bon, tu peux donner tout ce que t’as ! »
C’est la phrase que j’attendais, je me concentre, et je me jette sur le lit, je m’accroche à mon mari, à la couverture, je plie une jambe, je tends l’autre pour prendre appui, je sais pas trop ce qui se passe, mais je pousse tout ce que je peux, je sens la tête arriver, je m’attends à sentir cette fameuse brûlure que j’ai pu lire dans les témoignages, mais non, je sens juste que c’est sa tête, qu’elle passe, je pousse tout ce que je peux. Une seconde de répit, je pousse, et son petit corps passe, je sens ses épaules, son corps, un petit dernier coup et pouf, c’est les pieds. La sage-femme prend ma fille, la donne à la pédiatre, coupe le cordon, j’en sais trop rien, je suis déconnectée, affalée les genoux par terre, accrochée toujours à mon mari, à la couverture… je me sens si bien.
Je n’ai pas la force de me retourner pour voir ma petite, mais je sais qu’elle va bien, qu’elle est parfaite, elle gazouille.
Mon mari me confirme qu’elle est toute rose, toute parfaite.
Nous sommes le 31 octobre, il est 3h00, c’est mon mari qui a regardé l’heure, gardien de toute cette naissance.
Je m’allonge sur le matelas, je prends ma fille sur moi, elle est belle, je l’aime, j’ai ce sentiment de la connaitre par cœur.
Le placenta sort tout seul, il est entier, en parfait état, on le met de côté.
3h04, notre fils se réveille, vient tout calmement à la porte, il regarde, puis mon mari va avec lui au salon.
Là, la partie moins drôle commence, j’ai une déchirure. Elle m’anesthésie et me recoud. Mais je ne suis pas endormie partout, je sens les points, ça me fait super mal. Et surtout j’y mets toute ma mauvaise foi, j’en ai marre, j’adore l’accouchement, je comprends et j’accepte la douleur qui du coup n’est pas douloureuse, mais pour ce qui est d’après, je me crispe, je m’énerve, je me tortille, je « profite » de la barrière de la langue pour crier en français pleins de choses pas très jolies.
Mon mari, qui est revenu près de moi, me soutient, m’encourage, s’énerve un peu aussi pour savoir combien de points il reste et quand est-ce que ça s’arrête. La sage-femme reste très douce, et la pédiatre, dont j’ai enfin vu le visage, me masse les jambes, m’encourage, me parle doucement,
Enfin c’est fini ! La sage-femme me nettoie, m’aide à me rhabiller, puis très discrètement se charge de tout ranger.
Mon mari revient avec notre fils et lui présente sa petite sœur. Il est impressionné, mais on sent qu’il est fier.
Ensuite, on la pèse dans un linge avec notre balance à poids de cuisine, 3kg200, je suis fière d’elle, fière de moi !
On passe au salon, le jour se lève gentiment. Je me love sur le canapé avec la petite pour la première tétée, mon fils à côté, mon mari aussi. On est bien !
Il est temps d’appeler nos familles, on enchaine les coups de fils, les webcams, et l’émotion et les larmes nous envahissent.
La matinée file, puis à 11h, notre fils s’endort sur le canapé, on le dépose délicatement dans son lit, et on en profite pour faire pareil.
C’est parti pour notre nouvelle vie à 4 !
Cet accouchement a été parfait, bien qu’au début tout laissait à penser le contraire. Et puis tout s’est enchainé dans l’harmonie, les bonnes personnes au bon moment, une sage-femme et une pédiatre qui ont été fabuleuses, notre fils qui a « attendu » le bon moment pour se réveiller, et surtout mon homme qui a été le pilier de toute cette naissance, mon point d’accroche, qui n’a jamais lâché, qui m’a soutenue et anticipé chaque instant de cette merveilleuse naissance.

Magnifique, j'ai les larmes aux yeux.. Je suis contente que t'as pu avoir l'accouchement que tu voulais et tu as vraiment très bien géré!
Encore toutes mes félicitations!

Lilypie Kids Birthday tickersLilypie Kids Birthday tickersLilypie Kids Birthday tickersLilypie Third Birthday tickersLilypie First Birthday tickers

wouhhh et ben... que d'émotions un vrai récit ça ! Très magique même si le début a mal commencé mais au final tout c'est déroulé comme vous l'aviez souhaité et c'est ça le plus beau ;) bonne continuation à vous 4 et bravo pour ton courage !

Lilypie Third Birthday tickers

Super et félicitations !

Ton récit m'a vraiment émue.

J'espère que je vais aussi bientôt vivre une naissance aussi magique !

Tout de bon à vous 4.

Ton histoire est magnifique! Tellement émouvante!
Et tu écris/décris tellement bien, j'ai eu le sentiment de le vivre avec toi...
Félicitations à toi, ton brave mari, ton fils et belle et longue vie à vous 4!

Je ne suis pas novembrette, mais ton récit m'a beaucoup touchée, il est très émouvant, magique, magnifique et j'ai aussi eu le sentiment de le vivre à tes côtés!
Toutes mes félicitations et je te souhaite, ainsi qu'à ta famille, une très belle vie à 4

Lilypie Kids Birthday tickers
Lilypie Fourth Birthday tickers
Daisypath Anniversary tickers

Belle vie à 4

Maman d'une terreur de 2008, cododo 23 mois, allaitée 27 mois
et d'un bad boy ;-) de 2010, allaité 25 mois, cododo en cours

J'avais réagi à ton récit, mais il y avait 2 post semblables et celui où j'ai répondu a été effacé...
Très belle histoire d'un accouchement magique, j'ai versé ma petite larme ! Et la tempête à l'extérieur, sublime ! Ca fait vraiment envie !

J'espère avoir un accouchement aussi fort la semaine prochaine, même si en milieu médical...

Beaucoup de bonheur à vous 4 !

super récit, merci beaucoup d'avoir partagé avec nous! ça m'a fait remonté tellement de sentiments positifs!!! Bon début de vie à 4..... par contre où vivez-vous???

maman de 3 tourbillons, en enceinte d'une 4e ET d'une 5e tornade!!

Lilypie Pregnancy tickers

Toutes mes félicitations et bienvenue à Charlotte Kaya !

Ton récit est magnifique et j'ai bien évidemment pleuré en le lisant...

Je vous souhaite beaucoup de bonheur.

Cacahuète, maman de deux garçons nés le 03.08.1999 et le 02.10.2007 (IMG le 10.05.2001 à 13 SA)

merci pour vos messages:) petitcâlin on vit en Bolivie
aiko j avais vu ton message merci j avais fait une fausse manip