Privilégier en 1er le local ou le bio?

Ecologiquement parlant, il vaut mieux privilégier du local mais pas bio...
Local, cela signifie pour moi du pays mais je privilégie d'abord la région.

logiquement d'abord le local. Moins d'impact sur la planète. Local c'est pour moi d'abord cantonal et après les cantons avoisinants et bien sûr du pays.

Le bio ne ryhme pas avec commerce équitable. Legumes bio mais ouvrier mal payé, condition de travail limite. De plus je viens d'une région en Espagne ou l'on pourrit le paysage et les écosystèmes avec une mer de plastique, des serres des serres et encore des serres, le personnel d'origine africaine sous payé mais on cultive du bio comme les tomates courgettes vendues sur nos étalages. Je suis plus pour le local et mieux encore pour mes legumes du jardin (terrasse et balcon).

Local, surtout sachant que les normes du bio sont différentes d'un pays à l'autre, donc local et de saison, si possible bio ou de petites fermes dont on connait le fonctionnement. L'autre jour je voulais acheter de la farine bio à la migros et surprise, elle venait du canada! Dans ce cas je préfère largement du local à du bio. Après je préfère du suisse bio que du genevois pas bio pour certains produits (huiles, oeufs, viande etc).

d'autant plus que le bio est soumis à des normes différentes en UE, autant dire que tu as meilleur temps d'acheter tes tomates Suisse issues de l'agriculture conventionnelle que Bio d'Espagne.

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Local aussi. C'est plutôt rare que j'achète du bio.
Nous prenons les légumes et quelques fruits à 5km de chez nous, la viande de porc/boeuf/agneau à 20km. Les yogourt, œufs, patates et volailles chez un ami paysan à 45km (est-ce encore du local pour vous ?), les fromages suisses, ...
Pour le reste par contre (papier ménages, shampoing, lessive, jus de fruits, fruits etc) nous allons faire nos courses en France en général car sinon on ne fini pas le mois... Dommage.

Local ici aussi, on privilégie le plus proche, village, région, canton, pays et frontière.

Si le local n'est pas possible (bananes par ex) ou qu'il a trop d'impact on va vers les labels équitable. Par exemple le sucre de betterave Suisse a un impact écologique beaucoup plus fort que le sucre de canne qui vient par bateau, donc on prend du sucre de canne équitable (et complet car meilleur pour la santé).

Ici j'achète fruits et légume local, je fuis l'agriculture biologique qui pour moi est une mascarade et plus viable à long terme.

Pour tous les autres produit je cherche du suisse.

Les fruits exotiques et agrumes c'est bien rare

Comme tu le dis bien, il faudrait vraiment ne pas avoir à choisir entre le bio (souci de santé avant tout) et le local (souci social-environnemental). Le bio est devenu désormais une niche de marché parmi tant d'autres, qui sert entre autre à enrichir les caisses de la grande distribution - une bonne résolution écologique, ce serait d'éviter d'y faire ses courses autant que possible!

En même temps, local ne rime pas toujours avec génial - d'une part pour les produits chimiques employés souvent, de l'autre pour les conditions de travail dans les champs (où les gens qui bossent au noir et payés au lance-pierre sont légion).

Bref, ça prend du temps, mais rien ne remplace la connaissance directe avec le producteur ou la confiance avec le petit commerçant du coin. Et ce qui fait sens requiert presque toujours du temps...

Je rajouterais un critère : de saison ! Je pars du principe que si c'est local et de saison, ça nécessite moins d'engrais, de pesticides, d'eau, de serres, etc. Je trouverais ridicule d'acheter des fraises même bio au mois de janvier (même si je ne sais pas si ça existe, pas regardé).

Mais sinon à choisir, local plutôt que bio. Et idéalement de saison en plus.

Je pense que cela dépend de où tu vis et de tes priorités éthiques et financières.

Comme dit plus haut, on doit malheureusement bien souvent choisir entre sa santé (éviter les résidus de pesticides et autres produits chimiques éventuellement nocifs) ou réduire son impact sur l'environnement, tout en tenant compte de l'impact sur l'économie (et le savoir faire paysan) local et international, à court et à moyen terme, ainsi que le statut des ouvriers et ouvrières agricoles (et des patrons aux pratiques plus ou moins équitables et responsables...). Et là je ne mentionne même pas le budget à disposition de la famille. C'est déjà une sorte de luxe que de pouvoir se poser la question.

Je ne vis plus en Suisse actuellement et je peux voir au quotidien (et oui, c'est mon avis subjectif et mon expérience personnelle de consommatrice) la différence de qualité entre les produits suisses (ou même européens) et ceux d'Amérique du Nord, même en bio. ça me choque quand je rentre en Suisse (p.ex. les oeufs, même les non-bios, produits en Suisse sont vraiment plus savoureux et le jaune est plus vif que les oeufs, même bios, que j'achète hors Europe). Les critères de productions sont différents. En Suisse, j'achetais effectivement du local en priorité sur le bio (pour les légumes p.ex. au marché, à un stand particulier). Ici je fais l'inverse (et ça m'énerve, mais c'est avant tout pour éviter les OGM, autorisés et largement présents, et les pesticides). Les critères de certification sont aussi très variables (c'est quoi "local" à l'échelle d'un continent? il y a eu une mode du "100 miles diet"... ça fait environ 160 kilomètres, serait-ce local? on se passe de bananes, café, thé, chocolat, gingembre, agrumes? sirop d'agave et autres produits de substitution exotiques? beurre bio de lait de vaches à l'alpage vs. huile de palme, certes aussi bio, importée de loin?). Est-ce qu'on fait confiance au label bourgeon "Bio Suisse"? à "Certification biologique UE"? Ou à la parole du producteur local qui te dit qu'il arrose ses courgettes "le moins possible"? Ce que je veux dire est que les normes suisses de production sont suffisamment hautes pour préserver la qualité du produit (en général): on peut BIEN manger sain en Suisse SANS forcément acheter bio pour la plupart des produits (et c'est aussi pour cela que c'est plus cher en Suisse...).

Il y a aussi certains légumes et fruits qui n'ont pas besoin de beaucoup de traitement et qui, de toutes façons, n'auront pas ou très peu de résidus (si c'est ça le souci à éviter), bio ou pas. Il y a aussi des produits dont les traitements restent en surface (et bien sûr vont dans les sols et les eaux à plus long terme). P. ex. on ne mange pas la peau des ananas (si on consomme des fruits exotiques)... Voici la liste des fameux "clean fifteen & dirty dozen" (les 15 plus "propres" et 12 plus "pollués"): par exemple ici en anglais: http://www.davidsuzuki.org/what-you-can-do/queen-of-green/faqs/food/what...
(la liste est refaite chaque année. Il devrait y avoir une liste pour l'Europe, celle-ci est pour l'Amérique du Nord je crois, mais ça donne une idée). Là j'ai un budget limité. J'achèterais bien plus de choses en bio, mais je ne peux/veux pas, donc je fixe des priorités en étant consciente de mes incohérences.

L'agriculture bio a des aspects très positifs, mais il y a tout un marketing de "green washing" culpabilisant derrière qui s'est développé. La différence de prix va aussi le plus souvent dans la poche du distributeur plutôt que dans celle du paysan.

Ce qui m'attriste le plus c'est qu'on fait souvent peser la responsabilité finale et ultime sur les consommateurs alors qu'il y a tout un jeu économique là derrière, un marketing puissant et des enjeux politiques qui dépassent le niveau individuel. Bien sûr que nous avons un impact, mais nous n'avons pas, individuellement, la responsabilité de toutes les politiques agro-alimentaires mondiales.

Je m'égare... désolée c'est un sujet qui me passionne et je voulais juste apporter mon avis qui a bien changé depuis que je ne vis plus en Suisse et n'ai plus accès au même marché.

Je mets la priorité sur le local et n'achète pratiquement jamais de bio !

Les deux sont importants à mes yeux. J'achète le principal de mes fruits et légumes via un panier bio (local évidemment) et pour le reste je privilégie le local ou le bio selon le produit, la saison, le prix et parfois l'envie. A vrai dire je préfère me restreindre quant au choix des produits plutôt que d'acheter autre chose que du local et du bio pour les produits les plus courants. Maintenant c'est clair que j'achète des citrons, des oranges en hiver et quelque fois un fruit exotique.

Pour information, en réponse à un post ci-dessus, l'entier des denrées alimentaires nécessaires pour nourrir la planète peut être cultivé en bio. C'est d'ailleurs la seule option durable..

En priorité le local car avec tous les labels existants, le mot "bio" ne veut plus dire grand chose...

Et puis, tous les aliments qu'on trouve sur le commerce sont quand même sensé être sain non? On ne soufre pas de malnutrition chez nous...

Il serait intéressant de raisonner "local" pas seulement pour l'alimentaire mais pour tous les biens de consommations. La grande partie de nos produits manufacturés - les jouets par exemple - sont fabriqués en Chine.

On m'a diagnostiqué des ovaires polykystique (c.a.d qui font des "bulles" au lieu de produire des ovules, bulles qui se transforment en kystes... )

Personne n'a eu ce genre de problème dans la famille et en discutant avec mon gynéco, c'est un probléme qui est apparu dans la population de facon croissante depuis quelques années... certaines études pointent du doigt les pesticides comme perturbateur endocriniens et cause de ce souci... Mais moi j'ai grandit dans le jura et je vient d'une famille végétarienne qui est trés sensible a tout ce qui est bio, maison ecc... alors ce serais le comble !

A la question bio - local - pourquoi moi? mon gynéco n'a pas su me donner de réponse... il m'a simplement conseillé de diversifier la provenance de ce que je mange... "bio" ne donne pas l'assurance que le terrain ou l'eau de culture ne soit pas deja pollué... ni que le terrain d'à coté ne serve lui à l'agriculture intensive.. les pesticides se disémine par la terre, l'air et l'eau, une séparation stricte n'est pas possible... cela vari d'un champ à l'autre, d'un producteur à l'autre...

La suisse n'est pas non plus un grand producteur de riz, de pates ou de farine...

Donc pour moi, c'est bio ou local sans priorité entre l'un ou l'autre... c'est en fonction de mes courses, de l'apparence du produit, du feeling.... en cherchant à diversifier de producteur/marques/type...

Je vais privilégier le local, j'ai un jardin potager et des arbres fruitiers sur lesquels on ne met rien ou alors des traitements naturels, on sait ce qu'on mange de mai à octobre voir plus car on mange ce qu'il y a de mûr. Donc local ET de saison surtout!!!
Le bio, étranger surtout, je ne fais pas confiance!!! C'est surtout plus cher et aucun assurance que se soit vraiment bio.