Un article très intéressant pour tout parent.

Etre bouddhiste quand on est parent, cela fait-il une différence ?

Est-ce que le fait d'être bouddhiste change notre regard sur nos enfants ?
La perspective bouddhiste nous donne-t-elle des outils pour être parent ? Peut-on utiliser notre rôle de parent (ou de grand parent) comme une pratique spirituelle ?

Nous avons oublié ce que nous ressentions en tant qu'enfant. Nous avons oublié ce que c'est que d'être dépendant de géants au comportement imprévisible, magique, incompréhensible, rassurant ou inquiétant.

Par un conditionnement inconscient nous reproduisons les schémas de nos parents. Nous voulons que nos enfants se conforment à un modèle produit par la société dans laquelle nous vivons et si nous sommes complimentés sur nos enfants c’est une image de ‘’ bons parents ‘’ satisfaisante qui nous est renvoyée. Nous nous sentons le droit et le devoir d'exercer une certaine contrainte sur nos enfants et même parfois d'user de la force si nécessaire. L'enfant doit obéir "pour son bien", la relation d'autorité et de pouvoir semble aller de soi.

La puissance de notre conditionnement, la façon dont nous reproduisons les schémas de nos parents, nos préjugés, nos réactions automatiques, l’ignorance de la manière dont l’autre fonctionne, dont il sent les choses, c'est tout cela qui fait du monde ce qu'il est.

Si le rapport à l'enfant et l'éducation ont évolué ces dernières années, nous le devons à plusieurs pionnières, en particulier à Françoise Dolto. On peut dire qu'en France il y a eu un avant Dolto et un après Dolto ; c’est la référence en la matière.

Elle a défendu l'idée que l'enfant est un sujet à part entière dès son apparition dans ce monde. Capable de comprendre ce qui le concerne, il se vit comme un sujet qui n'a pas d'âge : "l'enfant ne sait pas qu'il est un enfant. Le sujet n'est pas dans le temps, le langage n'est pas dans le temps" (voir son ouvrage : Tout est langage)

Le tout jeune enfant n'est pas un simple tube digestif, n'éprouvant et ne comprenant rien comme le considéraient les scientifiques jusqu'assez récemment. (La souffrance physique du nouveau né était même ignorée au point qu'il n'y a pas si longtemps, on opérait les nourrissons sans anesthésie.)

L'approche de Françoise Dolto est tout à fait en accord avec le bouddhisme qui enseigne la réincarnation. Les constituants psychiques du sujet existaient avant de se manifester dans ce corps. Il n'est donc pas un terrain vierge. En plus de l'héritage génétique de ses parents et de l'influence du milieu dans lequel il va être élevé, il s'éveille à cette nouvelle incarnation après d'autres vies qui ont laissé des traces en lui.

Voir en l'être qui vient de naître un individu autonome et différent de soi grâce à la compréhension du fait que cet être a un passé antérieur à ce corps est incontestablement une aide pour laisser un espace entre ce nouvel être et le parent.

Françoise Dolto a montré par la pratique tout au long de sa carrière que le besoin premier de l'enfant est de communiquer avec son entourage, qu'il a faim de contact et de parole pour exister en tant que sujet. Elle a pointé cette importance vitale de mettre des mots sur ce qui est vécu, d'humaniser une expérience en la mettant en parole.

Dans la continuation de Dolto, Isabelle Filliozat a formalisé son expérience de thérapeute et de parent dans plusieurs ouvrages dont : Au coeur des émotions de l'enfant qui donne des clés importantes aux nouveaux parents. (plus de 50 commentaires sur Amazon)

"L'enfant envoie des messages à ses parents pour leur dire ce dont il a besoin. Les parents peuvent comprendre leur enfant et avoir une attitude juste envers lui pour autant qu'ils n'obéissent pas de manière automatique à des principes éducatifs, qu'ils ne soumettent pas aveuglément leur jugement aux "experts", qu'ils ne soient pas enfermés dans des schémas rigides issus de l'éducation qu'ils ont reçue ou ne restent pas encore trop blessés par leur propre histoire."

Ce qui est significatif dans cette approche, c'est l'importance pour le parent d'être attentif, de ne pas réagir de façon automatique aux comportements de l'enfant, d'essayer d'en trouver la clé, cela demande le développement d'une attention dans l'instant, c'est une véritable pratique de retour au présent.
Et les difficultés qu'on va inévitablement rencontrer à un moment ou à un autre avec les enfants sont des occasions pour devenir plus conscients, autrement dit d'introduire de la conscience et de la vigilance là où généralement il n'y a que réactions.

"Comment entendre les émotions qui animent les enfants ? Ecoutons nos enfants pour qu'ils sachent écouter, respectons-les et ils sauront respecter autrui. Acceptons de sentir et de libérer notre propres émotions, nous ne projetterons plus nos souffrances sur nos enfants et saurons accepter leurs pleurs.
Se préoccuper des émotions est quelque chose de très nouveau. Respecter les enfants et les considérer comme des personnes est aussi quelque chose de très nouveau."

Dans la même approche de respect de l'enfant en tant que personne, ce qui en veut nullement dire permissivité, il faut recommander l'ouvrage Parents efficaces le grand classique du Docteur Gordon (plus de 40 commentaires sur Amazon) qui a aidé des centaines de milliers de parents et d'enfants à mieux se comprendre et à vivre ensemble, ce livre traduit dans de nombreuses langues montre que cette approche de la relation parents/enfants n'est pas culturelle, qu'il y a là une valeur universelle.

Le problème majeur de la relation parents/enfant est qu'elle se situe dans une relation de pouvoir : si le pouvoir est du coté du parent, le parent gagne et l'enfant perd, si le pouvoir est du côté de l'enfant, le parent perd et l'enfant gagne. Comment sortir de cette dualité ? c'est toute la méthode du docteur Gordon, établir une relation sans perdant, pratiquer l'écoute active de l'enfant, ne pas le bombarder de conseils moralisateurs, d'ordres préremptoires, de reproches, voire de paroles blessantes, entendre ses besoins, exprimer ses propres besoins, établir un dialogue basé sur un respect mutuel.

Thomas Gordon met au jour toutes les différentes formes de conflits que nous avons pu connaître avec nos parents lorsque nous étions nous-mêmes enfants en soulignant l'action négative des « messages-tu dois » qui n'ont contribué qu'à renforcer notre entêtement et notre rigidité face aux ordres que nous recevions.
Ajoutons que la méthode de Thomas Gordon dépasse le cadre des relations familiales parent(s)/enfant(s) pour embrasser celui des relations époux/épouse ainsi que patron/employé(e). C'est tout une révolution positive des rapports humains qui nous est proposée dans les pages de ce livre et qu'il ne tient qu'à nous de faire vivre...pour le bénéfice, le développement et l'équilibre de chacun.

Gordon nous donne des clés qui devraient nous sembler évidentes et qui en fait ne le sont pas. Traitons nos enfants comme nous aimerions être traités. Cela peut paraitre évident, mais dans la pratique, ça ne l'est pas. Par exemple, soyons aussi polis avec eux que nous voulons qu'ils le soient avec les autres.
En fait, cela demande une grande vigilance pour casser les comportements déjà établis, qu'on a reçu de ses propres parents avec tous les préjugés qui vont avec (du genre: une bonne fessée, ça ne peut pas faire de mal !)

Le sujet des punitions, fessées et autres humiliations renvoie à une troisième pionnière, Alice Miller, qui a montré les terribles conséquences de la violence éducative ordinaire, amenant les enfants à nier leurs propres sentiments, et les poussant de façon compulsive à reproduire une fois adulte cette violence sur leurs propres enfants, et c'est ainsi que la souffrance et ses racines qui plongent dans l'ignorance se perpétuent.

Si l'enfant, dès sa naissance est regardé comme un être humain autonome auquel est dû le même respect qu'à l'adulte, alors l'arsenal des punitions et des récompenses devient inutile, mais cela nous demande un véritable déconditionnement et d'avoir confiance dans la capacité de l'enfant à imiter spontanément l'adulte. À nous de faire que le modèle proposé - c'est-à-dire ce que nous sommes - soit en accord avec ce que nous savons être souhaitable pour lui et pour nous.

Attentif à l'autre, présent à ce qu'il veut nous dire, dans le respect de son être et dans la non-violence intérieure et extérieure, c'est une parentalité qui est complètement en accord avec l'enseignement du Bouddha.

"Il n'est pas vrai, écrit Alice Miller, que le mal, la destruction, la perversion fasse nécessairement partie de l'existence humaine, même si on le répète sans arrêt. Mais il est vrai que le mal se reproduit sans cesse, et qu'il engendre pour des millions d'êtres humains un océan de souffrance qui pourrait aussi être évité. Lorsque sera levée l'ignorance résultant des refoulements de l'enfance, et que l'humanité sera réveillée, cette production du mal pourra prendre fin."

Elle souligne que l'urgence c'est la prise de conscience des conséquences que les gestes et paroles des adultes — parents, et éducateurs — ont sur les enfants.

On frappe quand les mots ne suffisent plus. On humilie quand on a le pouvoir, qu'on veut l'affirmer et qu'on se plaît à disqualifier l'autre. C'est vrai dans la relation à un enfant mais également dans certaines relations adultes du quotidien.

Cette prise de conscience concerne bien tous les citoyens, bien au-delà de la fessée familiale dite éducative. Les textes et la pratique clinique d'Alice Miller sont des références indispensables à la réflexion et au changement d'attitude et de mentalité.

La violence éducative ne se limite pas aux violences physiques. Notre relation avec les enfants est souvent telle que nous trouvons normal de les traiter, verbalement et psychologiquement, comme nous ne traiterions pas les adultes et les personnes âgées et, plus précisément encore, comme nous supporterions très mal d'être traités nous-mêmes, surtout par quelqu'un de proche et qui dit nous aimer.

Comment supporterions-nous (ou supportons-nous !), par exemple, que notre conjoint ou conjointe nous menace de nous punir, nous sermonne, nous fasse la morale, nous critique, nous injurie, se moque de nous, nous compare à d'autres de façon désobligeante, etc. ? Or, qui n'a connu cela dans son enfance ? Et qui ne l'a fait plus ou moins subir à ses enfants ?

C'est parce que nous avons presque tous subi ces traitements que nous trouvons normal de les infliger aux enfants.

Autrement dit, ce qui est nécessaire, c'est un changement de regard sur les enfants, changement qui ne peut probablement s'effectuer qu'à condition de changer notre propre regard sur l'enfant que nous avons été. C'est le plus souvent parce que nous avons fait nôtre le mépris subi dans notre enfance que nous ne voyons plus ce qu'il y a d'anormal dans tous ces comportements à l'égard des enfants.

L'Observatoire de la violence éducative ordinaire créé par Olivier Maurel a pour but de faire prendre conscience aux parents mais aussi à la société toute entière de l'importance et des conséquences de la violence éducative ordinaire, une démarche qui a pris sa source dans les travaux d'Alice Miller. Il est lui-même auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.
Extrait d'un article d'Olivier Maurel publié dans Bio contact :

Aucun comportement inné de l’enfant ne le prépare à être agressé par sa mère ou son père qui sont sa base de sécurité. Un enfant agressé par une tierce personne peut crier pour appeler sa mère ; s’il est assez grand, il peut courir se jeter dans ses bras. Mais un enfant agressé par sa mère ou son père, même si cette agression se limite à une tape, une gifle ou une fessée, ressent cette situation d’isolement comme une situation de danger. Tout son corps sait qu’il ne peut pas survivre seul. Et la relation de confiance établie avec ses parents est pour lui vitale. Attaqué par ceux qui assurent sa survie, ce que son corps éprouve, c’est angoisse et stress.

Nous croyons en général qu’une gifle ou une fessée dissuade simplement l’enfant de reproduire un comportement répréhensible. Mais le message idéologique qu’une gifle ou une fessée envoie à un enfant est bien plus complexe et plus destructeur. Parce que nous sommes les modèles de nos enfants, une gifle ou une fessée inculque en un seul geste et d’un seul coup (c’est le cas de le dire !) une formidable leçon d’immoralité et d’antidémocratie. Elle leur apprend en effet que :
- Quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un, on a le droit de le frapper, même si on l’aime.
- Quand on est grand et fort, on a le droit de frapper les êtres petits et faibles.
- Quand quelqu’un vous frappe ou vous menace, il faut se soumettre à lui.
- La violence est un mal mais c’est aussi un bien, puisque c’est “pour son bien” qu’on frappe l’enfant.

De telles maximes ne peuvent que dérégler la boussole intérieure d’un enfant et lui rendre difficile la distinction du vrai et du faux, du bien et du mal. Elles le rendent vulnérable à toutes les propagandes, au prestige des caïds de quartier ou des prédicateurs de terrorisme. Faire violence aux autres “pour le bien” d’un parti, d’une religion, d’une nation ou pour son propre bien lui paraîtra normal : c’est ce que ses modèles lui ont appris pendant les années où son cerveau se formait. Et il pourra aller très loin dans la violence, parce qu’un autre effet de la violence éducative est de détériorer le sens de l’empathie.

Le résultat minimum presque garanti de la violence éducative, si nous ne l’avons pas identifiée comme un mal, c’est de nous rendre aveugles à nos propres contradictions parce que cette violence a perturbé notre sens moral et notre sens de la logique. Ainsi, nous serions outrés si un policier nous giflait pour une infraction au code de la route. Pourtant, nous giflons les enfants pour des actes bien moins graves que nos infractions. De même, nous serions outrés si, dans une maison de retraite, nous voyions un membre du personnel gifler une pensionnaire qui, en raison de son âge et de la détérioration de son cerveau, refuse de manger ou de se laver. Pourtant, les comportements de nos enfants sont aussi dus à leur âge et à l’immaturité de leur cerveau.

Et il n’est pas nécessaire d’être gravement maltraité pour tomber dans cette contradiction. L’enfant victime de banales gifles et fessées dès son plus jeune âge ne voit plus ensuite ce qu’il y a d’anormal à frapper les enfants car sa tolérance à l’égard de la violence s’est accrue.

Prendre conscience de cette contradiction et des dégâts causés par la violence éducative peut agir sur l’avenir du monde. Depuis des millénaires, les êtres humains ont été soumis, au moment où leur cerveau se formait, à des violences dont la forme la plus courante était la bastonnade. Le neurobiologiste, Antonio Damasio, m’a personnellement confirmé que nos violences, très supérieures à celles dont les animaux sont capables sur leur propre espèce, peuvent avoir leur source dans ces traitements infligés aux enfants.

Interdire toute forme de violence éducative et aider les parents à adopter des méthodes d’éducation sans violence est donc probablement la plus sûre façon de réduire la violence humaine.

http://bf.13parents.free.fr

Très intéressant en effet. Merci de l'avoir partagé. J'ai lu Dolto et Alice Miller, et j'aime beaucoup le lien qui est fait avec le bouddhisme et l'impact sur le monde, dans cet article.

Par contre je pense que tu devrais mettre le texte entre guillemets (pour la citation) et indiquer le nom de l'auteur.

Un peu extrémisme malgré le fait que je sois d'accord avec certaines choses, notamment sur le fait que l'enfant soit une personne à part entière non inférieure à ses parents.

Cependant je trouve que ça va trop loin et je ne suis pas sûre que pour notre société, ces principes éducatifs doivent être totalement pris en conpte. En fait je vois des parents qui suivent ce type de nouveau modèle et je ne suis pas certaine que ce soit efficace et bénéfique pour l'enfant. J'y vois un manque de repères et de respect dans leur comportement, pas petits, mais plus tard, vers 10-12 ans.

C'est pour ça que ce retournement de principes éducatif me fait peur. On a pas de recul .... je trouve qu'un bon mélange de nos propres valeurs reçus et des nouvelles études est plus "convenable" en tout cas nous concernant...

Merci pour ce partage !

Je suis consciente que tu ne parle pas de maltraitance mais je voulais contre balancer tes propos sur le manque de respect vers les 10-12ans. Perso j'ai été éduquée à la fessée et aux baffes. Forcément, j'avais tellement peur que je ne risquais plus de bouger ou de manquer de respect. C'est pas pour autant que j'étais bien à l'intérieur de moi. Les peuples comme en Asie par exemple qui sont gouverner par des tyrans sont des peuples plutôt sage (en tout ça vu de l'extérieur car je n'ai jamais voyagé !).
Les enfants qui reçoivent la fessée lors de débordement sont peut-être plus sage mais parce qu'ils ont peur. Ils sont élevés dans la peur. Imagine que ton patron te donne des baffes à chaques erreurs, il aura du coup du personnel qui fait du bon boulot (personnel qui a été lui même élevé dans la peur enfants : je cris (je m'affirme) = une baffe donc le dit personnel n'osera pas s'imposer car il pense qu'il n'a pas le droit de s'affirmer et se laissera plus facilement taper par son patron). Est-ce que ce personnel d'apparence performant sera équilibré au fond de lui ?

Je ne trouve pas qu'un enfant sage et respecteux soit LE signe d'une éducation complètement adaptée.
Et j'ai parfois du mal avec le fait qu'il faille mettre des barrières aux enfants afin qu'ils aient des repères. Les repères ne peuvent-ils pas se contenter d'être un amour inconditionnel ?

Ça colle pas complètement avec ton commentaire et je comprends que ce n'est pas vraiment ce que tu voulais dire mais je voulais continuer le débat sur 2-3 petites choses que tu as dites.

Je ne suis pas bouddhiste, mais 100% d'accord avec cet article. J'ai subi des violences physiques (fessées, coups) et morales quand j'étais enfant qui ont laissé des traces indélébiles en moi. J'ai dû faire plusieurs thérapies pour arriver à me remettre de cette éducation violente. Il n'est pas question que je fasse la même chose avec ma fille. J'adopte une éducation stricte, mais respectueuse. Je n'ai que des compliments sur le comportement de ma fille. Education non violente ne veut pas dire laxisme. En tant qu'enseignante, je vois en effet beaucoup d'enfants avec des carences éducatives. Une fessée ne va pas du tout résoudre cela. Par contre, une éducation stricte avec des limites claires et des sanctions respectueuses et efficaces est le mieux pour les enfants.

Merci pour le partage, je suis entièrement d'accord avec cet article, mais je n'avais encore jamais fait le rapprochement entre les travaux de Miller, Gordon, Filliozat et le Bouddhisme. En tout cas ça m'ouvre de nouvelles pistes de réflexions dans ma démarche éducative.

J'ai été élevée aux fessées et pire encore, avant d'avoir ma grande je me disais que j'allais bien, qu'une fessée de temps en temps c'est pas méchant, qu'il faut des punitions, crier, poser des limites etc... Et à sa naissance j'ai été bouleversée^^ un jour avant d'accoucher j'étais à fond dans le "chacun sa chambre sinon c'est la mort du couple et le début des mauvaises habitudes", au moment où la sage-femme m'a laissée dans mon lit avec ma bébé dans son petit berceau j'ai ressenti ce besoin presque animal de la prendre contre moi, de dormir avec elle, et je l'ai fait, jusqu'à ce qu'elle fasse ses nuits. Ça à été pareil pour tous les principes que j'avais.

J'ai beaucoup lu et échangé sur nos pratiques de violence ordinaire, les fessées, les punitions, les douces violences, les cris...J'ai choisi de faire autrement quand j'ai compris (avec une psy) que ces "petites fessées" m'avaient détruites à l'intérieur. A ce jour je n'utilise aucune forme de punition, de fessées, menaces, chantage ou autre violence. Une tape, un cri c'est déjà de la violence.

Les gens associent souvent ce type d'éducation à une famille de laxiste où les enfants font ce qui leur chantent et surtout des caprices, où les parents parlent d'une voix douce sans jamais rien imposer, sans limite, sans autorité. On peut avoir beaucoup d'autorité sans crier et sans menacer pourtant^^

J'ai lu plus haut "on a pas de recul", ben si : la suède avec ses 30 ans de loi anti-fessée, cette vidéo est parlante http://www.oveo.org/si-jaurais-su-je-serais-ne-en-suede/

Don't mind me...

J'ai une amie qui est suédoise. Quand on prend exemple sur la Suède ça la fait toujours sourire. Tout n'est pas idyllique.
Ils ont trop été dans l'extrême et maintenant il y a beaucoup d'enfants rois. Ça commence a poser problème.

Au moins en Suède, ils ont une loi qui protège les enfants de la violence physique. Pourquoi est-ce que dans notre pays il est condamnable de frapper un autre adulte, mais il est accepté de frapper un enfant qui est encore plus fragile? Comme je l'ai expliqué dans mon commentaire, il est tout à fait possible de pratiquer une éducation stricte, mais sans violence!

Oui là dessus je suis entièrement d'accord avec toi.

Qu'est-ce qu'un Roi au fond, si ce n'est une personne de très grande importance, qu'on entoure de tous les soins possible, dont on chercher à assurer le bien-être et la protection ?

Pourquoi ce terme est si péjoratif ? Qu'est ce qui peut bien faire si peur aux grands adultes pour qu'ils éprouvent le besoin de faire taire d'une claque ou d'une "limite" l'enfant qui s'élance dans la vie ? Si ce n'est leur propre enfant intérieur qui crie sa douleur d'avoir été nié et frappé au moment le plus crucial de sa vie, celui où il était si faible qu'il dépendait d'un adulte qui avait droit de vie et de mort sur lui, obligé de faire confiance et d'aimer une main qui pouvait aussi bien l'entourer d'amour que le blesser.

Mes enfants sont des rois car je chercher à les élever le plus haut possible dans la vie, ils sont aimés et respectés. Jamais punis ni engueulés. Pourtant tout le monde me vante leur politesse, bien-tenue, autonomie et gentillesse...Comme quoi, quand on donne soi-même l'exemple par la douceur et la bienveillance c'est aussi voir plus efficace que par les coups, c'est en tout cas plus sain.

Don't mind me...

Je ne parlais pas dans ce sens.

En Suède tout tourne autour de l'enfant. Il n'y a plus beaucoup de limite. Ce qui créé pas mal de problèmes à l'adolescence.
Mon amie se rend en Suède dans sa famille avec ses enfants mais elle n'a plus de plaisir à y aller. Quand elle rentre c'est toujours difficile.

On n'est pas obligé d'être d'accord sur tout. Je trouvais que c'était un bon article qui laissait place à la réflexion.

Pour moi il y a beaucoup de choses vraies. Notamment sur le rapport de force.

J'ai mis au fond d'où vient cet article.

Quand même que je suis totalement contre les violences physiques ! mais plutôt un peu comme chez elma, pour mon mari et moi les repères, les règles et si necessaire des sanctions intelligentes sont très importantes.

Je me sents obligée de me justifier car suite à mon comm' c'est principalement ce sujet de violences physiques qui a été abordé... j'ai peut être été mal comprise !

Les principes d'éducation non violente se heurte à la violence des enfants.
Ben oui, il y a des enfants qui expriment leur frustrations et leur colère en frappant. Alors oui on peut proposer d'autres supports, des conséquences, mais toutefois en attendant qu'ils aient maîtriser de manière compréhensive et empathique quoique stricte leur souci de frustrations.
Un enfant en face lui se fait frapper.

Je trouve très respectueux de l'enfant agresseur mais peu de l'agresse.

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Pharmacienne
Sonothérapeute, phytothérapeute, spagyrie, thérapie par les couleurs, pierres, reiki
www.essenceduson.com

D'accord avec vous. Mon enfant de 3 ans est très "caractériel" pas facile tous les jours à gérer surtout quand il "part en cacahuète" et qu'il part dans une crise telle qu'il est impossible de lui parler (souvent quand il est fatigué). Alors oui, on en parle une fois l'orage passé, mais à force justement de le "punir" (rester dans sa chambre un moment, privé de télé) et bien à force, les crises se font plus rares et en "menaçant" de punition, et bien, cela permet souvent de désamorcer la montée de la crise. S'il se met à taper parce qu'il est mécontent, frustré, désolée, mais je ne peux pas accepter ça. Après tout, dans la vie, à l'école, dans son emploi, il y a des règles à respecter et quand on ne les respecte pas, il y a des conséquences.
Amprice, peut-être vos enfants ne vous font jamais de crise à se rouler par terre en hurlant pendant 5 minutes dans un lieu public où tout le monde vous regarde avec insistance, mais si vous y avez droit, je veux bien savoir comment vous gérez ces situations et comment vous arrivez à calmer vos enfants, ça pourrait m'être utile à l'avenir ?

Ah sisi, ça arrive pour replacer le contexte mon aînée est une enfant à besoins particuliers à un moment les crises c'était un peu son moyen de communication par défaut, faute de savoir parler normalement. Mais c'est justement parce qu'il y a eu ces comportements que j'ai pu me remettre en question.

D'abord une crise c'est quoi ? C'est un enfant dont le cerveau est surchargé en stimulis qu'il ne sait plus gérer, il y en a beaucoup dans les lieux publics, le bruit, les gens, la chaleur/froid, la fatigue, la faim...En un mot il est envahi de stress. La crise c'est quand le cerveau se met en black out, il y a trop de cortisol (hormone du stress). La crise est à la fois un moyen d'évacuer le stress et de ne plus recevoir de stimulus. Un enfant en crise à rompu la communication, il ne voit plus, n'entend plus, c'est normal qu'on arrive pas à les calmer.

Moi de mon point de vue d'adulte, je pourrais stresser aussi, y a les gens qui regardent, je pourrais me sentir mal qu'on pense que mon enfant est mal élevé...Oui au début j'étais comme ça, très mal à l'aise et cherchant à tout prix à "réveiller" ma fille de ses crises et à partir le plus vite possible. Au fond, ce qui fait le plus mal en tant que parent, c'est le regard des autres, on vit la crise de l'enfant comme un échec personnel d'éducation. Alors voilà, j'ai travaillé dessus. Aujourd'hui le regard des autres me passent au dessus, limite j'envoie les gens promener si j'entend des réflexions. Ces gens, de parfaits inconnus, ne m connaissent pas, ne connaissent pas mes enfants, nous voient à un moment M très peu représentatif de notre vie dans lequel on est en difficulté. Et alors ? ils vont penser ce qu'ils veulent, et dans 5 min ils auront oublié. Ça ne m'atteint plus parce que j'ai assez confiance en moi pour penser que je fais ce qu'il y a de mieux pour mes enfants, il n'y a pas de fierté à avoir des enfants-pantins qui obéissent au doigt et à l'oeil parce qu'ils ont peur d'une volée ou d'une punition. Mieux, j'ai eu plus souvent des sourires et des paroles amicales ou compatissantes que des reproches, et moi aussi quand je croise un parent en détresse je lui adresse une parole amicale, un encouragement. Au fond celui qui souffre le plus, c'est l'enfant en crise.

Mais revenons aux crises, comment je les gère. Je sais que l'enfant en crise ne communique plus, il a besoin d'une hormone spécifique pour revenir à lui, se centrer, se calmer : l'ocytocine. Et on en produit quand on fait un câlin par exemple. Alors je fais ça, j'invite plus ou moins gentiment les gens à foutre la paix à mon gamin, je lui créer une bulle de calme virtuelle en me baissant près de lui, en le prenant si possible dans un coin, et je le prend dans mes bras, il peut se débattre c'est normal, le but c'est de le contenir fermement mais avec douceur pour lui rappeler les limites de son corps, le faire revenir à lui. Ça prend 3 minutes à tout casser. 3 petites minutes pendant lesquelles ont me traitera de mère laxiste, on souhaitera peut être que je foute une claque à mon enfant pour lui apprendre qu'on ne fait pas de caprice. Mais 3 minutes où mon enfant se sentira bien.

Ensuite, les crises ont toujours une origine, ce ne sont pas des caprices (la capacité cognitive de faire un caprice apparaît vers 8 ans, en même temps que la capacité de logique et la vision périphérique complète). S'il y a eu crise, c'est que moi l'adulte j'ai merdé quelque part, j'ai oublié de prendre les besoins de mon enfant en compte. Par exemple si je l'emmène faire les courses à l'heure de la sieste, si j'ai oublié doudou dans la voiture, si la télé est restée allumée trop longtemps, qu'il a mangé trop de sucre...

Don't mind me...

Merci d'avoir pris le temps de me répondre. Je comprends bien pour les crises liées à trop de stimulations ou juste créées par la fatigue.

Cela dit, en général, la crise commence si on lui dit "non" pour quelque-chose, genre de ne pas taper, de ne pas dire "caca boudin" à tour de bras aux autres enfants parce que ce n'est pas poli et que s'il continue, on va rentrer à la maison. S'il continue et qu'on lui dit que l'on va rentrer, c'est là où ça démarre. Pour moi, c'est une autre crise que provoquée par trop de stimulis qu'il n'arrive pas à gérer (surtout à passé 3 ans). Et perso, s'il fait sa crise de frustration parce qu'il n'accepte pas notre "non", clair que si on essaie de le calmer en le prenant dans nos bras pour que l'orage passe en essayant de lui expliquer calmement pourquoi on a dit non, il ne nous accepte pas et veut rester tranquille et seul. Si c'est possible, on le laisse tranquille le temps que ça retombe, mais il y a des fois, suivant le lieu, où ce n'est juste pas possible et dans ce cas là, on l'emmène "de force", ce qui empire la chose. Quand il s'est calmé, on en discute toujours avec lui mais sur le moment, impossible d'en faire façon. Et, autant mon mari que moi, on ne va pas lâcher notre "non" simplement pour ne pas que ça parte en live, public ou pas public.
De mon point de vue, j'ai de la peine à croire qu'un enfant de moins de 8 ans ne fait pas de caprice, ça me paraît trop. Avant une année, je veux bien, mais à 3 ans, il sait ce qu'il se veut ou ce qu'il ne veut pas et on voit bien sa petite "fierté" quand il a parfois obtenu ce qu'il voulait malgré le fait qu'au début, on n'était pas tant d'accord. Donc pour moi, c'est une forme de caprice. Je suis consciente que la crise a une origine et que j'en suis totalement responsable vu que c'est moi qu'il l'ai frustré, mais la frustration fait partie de la vie malheureusement et crise ou pas crise, et bien il faudra bien apprendre à les gérer à un moment donné et pour moi, cela commence à cet âge là. Il y a des limites à ne pas franchir.

Cela commence à la garderie si l'enfant y va, ensuite à l'école, au travail et plus on avance dans la vie, plus nous sommes soumis à des frustrations. On ne peut pas toujours faire comme on a envie, on ne peut pas toujours obtenir ce que l'on a envie et la vie ne nous apporte pas toujours ce que l'on attend, donc la vie est en partie faite de frustrations finalement.

Le jour où il ira à l'école, s'il se prend une punition par son maître ou sa maîtresse parce qu'il n'a pas respecté ce qu'il/elle lui a demandé, alors il faudra que mon enfant l'accepte.
On entend souvent l'ancienne génération qui dit que s'ils avaient une punition à l'école, ils ne disaient rien à la maison sinon ils s'en reprenaient une à la maison, voire même une volée ou fessée. A notre époque, on est dans un contexte contraire où suivant comment, le maître ou la maîtresse se fait "ramasser" par le parent de l'enfant qui a reçu une punition. Comme pour tout, j'estime qu'il ne faut pas être dans les extrêmes, mais pour moi, si c'est justifié, alors la punition est méritée. Comme dans la vie, si je fais un excès de vitesse ou me gare là où je ne dois pas, j'ai une amende. Si au job j'enfreins les règles, arrive en retard ou réponds mal à mon boss, je risque d'être virée. Bref, je m'égare par rapport aux crises.

Tout ça pour dire que chaque enfant est différent et que je trouve parfois très facile pour certains parents de "donner des leçons" en disant que la parole suffit. J'aimerais que ce soit le cas pour mon enfant, que l'on puisse toujours régler le cas par la parole avant la crise, mais ce n'est malheureusement pas le cas, il monte vite les tours. Si je dois le punir (je tiens à préciser qu'on ne le frappe pas non plus hein, même si je dois avouer que la fessée ou que l'envie de le passer sous la douche froide pour le faire redescendre n'est pas loin parfois !!!), l'isoler un moment dans sa chambre ou le priver de télé ou de chocolat, et bien j'estime qu'il est aussi de mon devoir de parent de le faire pour lui montrer que son comportement a des conséquences.

Selon moi aussi, les caprices ça arrive largement avant 8 ans. Et quand l'enfant fait un caprice pour tester une limite, il est bon qu'il la trouve sans doute. Voici ce que j'ai trouvé : http://www.psychologies.com/Famille/Education/Autorite-Transmission/Arti...

Pour autant je suis absolument contre les claques/fessées pour en avoir beaucoup trop reçue, et plus souvent "immeritées" que "méritées"...

Donc je suis à fond pour l'écoute de l'enfant, lui donner les explications de pourquoi oui ou non ou pas maintenant, mais il faut mettre des limites et apprendre aussi à l'enfant à faire avec ses frustrations selon les normes de la société qui l'entoure.

Bouhouhou je suis de l'ancienne génération :0 (
On ne disait pas à la maison qu'on était puni à l'école sinon on était puni à nouveau. Je dis ça avec humour mais c'est vrai. En attendant on respectait plus les professeurs et autres.

Je suis aussi pour la communication non violente. Mais c'est sur que l'enfant a besoin d'un cadre, de limite.

Je répond juste sur la punition et je vais expliquer pourquoi je suis contre. Ça ne rend pas meilleur et ce n'est pas constructif. En quoi isoler un enfant au coin va aider concrètement ? Il va être humilié, il aura peur à l'avenir mais est-ce que ça va vraiment le faire mûrir et réfléchir à son acte ? En quoi est-ce constructif de l'éloigner de sa faute et de laisser les autres arranger ses bêtises.

Je préfère les sanctions, leur apprendre que les actions ont des conséquences directe. Priver de chocolat pour avoir dit un gros mot ça n'a aucun rapport. On renverse un verre, on nettoie. On tape un copain, on demande pardon et on console le copain, on blesse le copain on va aider à le soigner.

Franchement je ne donne pas de leçon, je partage mes lecture et ce qui fonctionne chez moi. Et à lire l'ambiance éducative dans le coin, je suis franchement dans les extrêmes, mais je le vis bien^^ (après tout je suis déjà anti-spéciste et féministe alors les extrêmes c'est un peu mon mode de vie au bout d'un moment).

Don't mind me...

Que de confusion dans certains commentaires. Le respect et mettre des limites sont deux choses différentes!

Un enfant a besoin qu'on lui pose des limites, qu'on le protège de ses pulsions et qu'on l'éduque à vivre avec les autres. Ceci peut très bien se faire dans le respect de sa personne.

Mais penser que l'amour inconditionnel devrait suffire comme repères… c'est de la maltraitance. Un enfant devient à moitié fou si on le laisse sans limites. Dolto n'a jamais dit de ne pas en mettre, au contraire, elle en mettait de très claires. Mais en respectant la personne de l'enfant et sans l'humilier.

Merci de dire que je maltraite mon enfant. Je n'aurais pas eu plus belles paroles si j'avais dit que je donnais des fessées éducatives haha. Je vais simplement dire que je vis de manière adaptée...

"Et j'ai parfois du mal avec le fait qu'il faille mettre des barrières aux enfants afin qu'ils aient des repères. Les repères ne peuvent-ils pas se contenter d'être un amour inconditionnel ?"

Si c'est vraiment ce que tu fais avec ton enfant, oui, c'est de la maltraitance. Désolée si ça te fait grimper au plafond. Il existe des centaines de livres qui expliquent cela très en détail, et n'importe quel spécialiste de la question te le confirmera.

Aimer inconditionnellement, demande de mettre des limites à un enfant. Sans violence évidemment. Comme je l'ai dit, ça peut très bien se faire dans le respect de sa personne. Il en a besoin, sinon il vit dans une angoisse terrible (qui ne se voit pas).

Mais pas de souci, tu pourras toujours consulter un psy spécialisé dans la question quand ton enfant te frappera quand il aura 6 ou 10 ans…

Tu sais on peut expliquer les choses et echanger des points de vue. Surtout que tu ne connais pas ma façon de pensée car en quelques phrases c'est pas toujours facile d'exprimer au mieux ce que l'on veut dire. Je comprends pas pourquoi être tout de suite mise dans une boîte et ta dernière phrase est franchement pas nécessaire et gratuit. Tu vois l'avenir ou tu souhaite du mal ? Tu as passé une journée avec moi pour voir ma façon de pensée face à l'éducation ?
Non ça ne me fait pas monter aux rideaux mais c'est franchement dommage ce genre d'échange. C'était pas nécessaire peut être qu'il y a des livres écrit par des spécialistes qui explique, comme tu dis, le respect de la personne.

Tu as raison. Désolée. Je suis parfois assez "cash". Mon but était d'attirer ton attention sur les dégâts que peut faire un parent qui pense que seul l'amour inconditionnel suffit.

Tu n'y as peut-être pas prêté attention, mais j'ai rajouté un "si" devant ma phrase, justement parce que je ne te connais pas et que je ne sais pas si vraiment tu éduques ton enfant de cette manière-là ou non. Si tu écris une phrase, les gens ne peuvent réagir qu'à ta phrase, c'est normal.
Mais mon propos ne s'adressait pas à toi en particulier, sur le fond.

Je te souhaite bonne chance dans ton chemin éducatif et ne peux que te conseiller de lire quelques bouquins à ce sujet.

Je ne sais pas si tu lira mon commentaire mais j'eclairci juste un peu mon message. Nos problèmes et solutions viennent du nos expériences et traumatismes donc quand j'essaie d'apporter une solution c'est souvent en rapport à ce que j'ai vécu et pas forcément de manière neutre et globale. Je pense que les problemes des enfants sont en fait les problemes des parents. Donc en gros si le parent est adapté, l'amour peut suffir selon moi. J'ai lu Dolto, Fabre et Mazlish et d'autres moins connu mais le mieux pour avoir des enfants biens c'est d'être un parent bien au fond de lui même et en accord avec ce qu'il est, ce qu'il vit et ce qu'il dit. Je pense qu'envoyer les parents chez un psy ou autre spécialiste aide plus qu'un atelier F&M... Je suis en plein développement personnel depuis deux ans et je commence a me sentir réellement bien avec moi et abandonne mes vieux démons un par un, mes vieilles croyances et je suis persuadé que quand le parents est au clair il suffit d'aimer son gamin et que tout roule. Voilà c'est encore très résumé mais plus développer qu'avant. Il est clair que tout le monde ne sera pas d'accord avec moi et ça m'intéresse car je me remet souvent en question en me disant "j'espère qu'elle est juste ta théorie" haha en tout cas c'est comme ça que j'ai envie de fonctionner et c'est comme ça que je le sens. Et même si des fois je m'énerve pour pas grand chose et que mon fils fait parfois des petites crises ça se passe bien tres bien de manière globale et nous sommes heureux donc je me dis que c'est une affaire qui roule, et il est pas interdit de changer en cours de route.