Je ne sais pas très bien où poster cela, mais je ressens le besoin de lester quelques une mes lamentations sur ce forum. Je vous lis depuis longtemps, j'ai changé de pseudo car je ne suis pas très l'aise avec l' idée que l'on puisse me reconnaître.
alors voilà, le fait est que je suis profondément déprimée depuis longtemps, et voilà que le seul moyen de déballer ce qui m'engourdi le coeur est d'écrire sur une plateforme où passe des centaines d'inconnues chaque heure, drôle de monde..il est tard, discuter avec mon mari ne servirait rien, là est mon problème.
Je suis une jeune maman de deux adorables enfant, l'un de bientot deux ans et l'autre âgée de quatre mois. J'ai un mari que j'aime et une famille unie. Seulement voilà, un profond mal-être ne me lâche pas depuis 2 ans, j'ai le sentiment de devoir constamment lutter contre moi-même, mes tares et mes lacunes. Je suis dépassée par ce qui m'entoure, les tâches quotidiennes, les obligations, j'ai l'impression de ramer pour rien. Le linge. Le repassage, le rangement, j'ai l'impression de vivre le mythe de sysiphe. Pourtant, je pense etre une bonne mère, mes enfants ne manquent de rien, mais j'ai l'impression qu'il me manque tout pour être une vraie bonne mère de famille quand il s'agit d'entretenir une maison.
J'ai l'impression d'être enquylosee, je m'enlise et me sens seule face a ma situation de jeune maman. les amies qui me restent n'ont pas d'enfant, j'ai 23 ans et je réalise que ma conversation, fortement diminuée, n'intéresse personne. je pensais être sociable et il n'a pourtant jamais été plus difficile pour moi que de faire de nouvelle connaissance. Nous vivons dans un lieu reculé, il me faut plus de 40min en car postal pour atteindre la ville et avec deux enfants dans la poussette autant vous dire que je ne sors que tres rarement. De plus, je n'ai pas le permis, je viens de le rater pour parfaire le tableau. Je me sens isolée de tout, de ma famille et de mes proches, vivant tous dans un autre canton. J'ai peur de regretter mon choix de fonder une famille aussi tôt, j'ai peur de rater ma vie, de ne plus avoir d'avenir, de n'être qu'une fille aigrie par un quotidien morne et rébarbatif. J'étudie distance, je ne veux pas lâcher les etudes, meme si ce ne sont pas celles dont j'ai toujours rêvé. Mais ça ne me suffit pas! Mon mari ne comprend pas, je voudrais pouvoir disposer de mon temps, pouvoir sortir seule sans dépendre de lui, de sa voiture, de son argent. Il me donne de quoi habiller les enfants et de quoi avoir de petits loisirs, mais je culpabilise dépenser le moindre sous pour moi. Et comme il est au chômage, même le fait de dépenser pour prendre le bus m'empêche de dormir.
Je suis de la vieille école, je pense que ma place est auprès de mes enfants, mais j'etouffe.
Je ne sais ce que je suis venue chercher en ecrivant ici. Mais je me sens si mal, si vide. Je suis désemparée, j'ai toujours envie de pleurer. Et de fait, je passe mon temps a pleurer, ce qui a le don d'exasperer mon mari.lMa vie spirituelle est pleine, j'ai recours Dieu tous les jours, mais ça me suffit plus. Tous les soirs je prie pour me réveiller différente.. je ne peux plus continuer à me plaindre sans changer drastiquement. Qu'avez-vous fait pour devenir des ménagères hors-paires ? J'ai l'impression qu'il me manque un mode d'emploi et que jamais je ne pourrai incarner ce que je voulais être..
Pardon pour la tartine..
Salut. J'ai été touchée par
Salut. J'ai été touchée par ta tartine. Je ne vais pas te faire un diagnostique à 2 balles, mais je pense que tu gagnerais beaucoup à parler à quelqu'un qui pourrait t'aider. Que ce soit une dépression post-partum ou autre, ça peut t'aider. Certains peuvent même t'aider via Skype ou le téléphone si tu ne peux te déplacer, et c'est remboursé par l'assurance maladie le plus souvent.
Cherche un peu sur internet dans ta région et si tu ne trouves rien, je connais des gens bien sur Genève.
Courage, tu n'es pas toute seule!
J'ai pas le temps maintenant,
J'ai pas le temps maintenant, je reviendrai plus tard...
Mais oui tu es un petit peu en dépression, c'est p-e le moment de voir qqn.
Mais surtout, tu essaies d'atteindre une perfection qui n'existe pas. Bree Van De Camp est un mythe.
Et si tu te pardonnais de ne pas être parfaite ?
Tes enfants on besoin d'une mère, pas d'une Madame Perfection.
Tu mets beaucoup de poids sur tes épaules !
Ton jugement envers toi-même est très critique.
Comme le dit très bien celia82, tes enfants ont besoin d'amour et non pas d'une ménagère.
Il faudra certainement plus qu'un petit commentaire pour t'aider à te sortir de cette situation difficile mais je te souhaite plein de courage.
Noéline
...
Je te comprends, jeune maman également d'une petite de 2 ans et enceinte du 2ème!!! Je culpabilisait beaucoup un certain temps car justement pour ma fille je suis toujours là, je suis une super maman, mais pas une super femme de menage!!! Il faut lacher prise...
Ce que je fais, c'est que je range tous les matins (en 15-30 min c'est fait), je prepare à manger en 30 min, 1x par semaine je fais les lessives et je plie et range direct et 1x par semaine je fais le ménage à fond (+ un petit coup de balai quand il le faut), je n'ai aucun plaisir à faire tout ça, mais au moins c'est fait hihihi et mon appart est toujours nickel!
Un enfant s'en fou du ménage, le plus important est de prendre soin d'eux, de les aimer et de les aider a grandir!!!
Concernant le fait que tu vis avec "l'argent de ton mari", il te dit quoi lui? Car si c'est un choix pris à deux, ce n'est plus son argent, mais votre argent!!! Au depart je lui demandais de l'argent, je me sentais comme une ado et ensuite on a fait une 2ème carte sur le même compte et là c'était mieux!!! Certes je dépense beaucoup moins pour mes petits plaisirs, mais si j'ai envie de qqch et que j'en ai besoin, j'achète!!! Parle à ton mari, faut mettre ça au clair, sinon ça va te bouffer toute ta vie (ma mère est encore dans ce cercle vicieux)
Il faut apprendre à lacher prise, les mamans-femme de ménage parfaite ça n'existe pas, c'est un mythe (comme le prince charmant hihihi), celles qui font croire ça, sont sous pression tous les jours (ma mère était comme ça et a fini en dépression à force de vouloir montrer qu'elle était parfaite)
Ensuite ton petit est là depuis peu, laisse toi du temps pour trouver ton rythme... Soit là pour eux, aller dehors, amusez-vous!!!
Pour la vie sociale, dure dure quand on est jeune maman... Perso ça ne me derange pas, je suis solitaire, mais c'est certain qu'avec des filles de notre âge sans enfants, c'est difficile... Inscris-toi sur des groupes (fb par exemple) ou tu pourras discuter avec pleins de mamans... Ce n'est pas la meme chose quand face, mais ça peut aider...
Et surtout, trouve toi une petite activité, juste pour toi... Un truc que tu peux faire à la maison quand tu as du temps, ça fait du bien... Exemple : tenir un journal, faire de jolies photos, te faire les ongles, fabriquer des bracelets, du tricot, et etc
Courage et quand ils iront à l'école tu pourras souffler un peu :-)
Stéph
Je n'ai pas le temps maintenant
Mais je suis touchée par ton poste et ca me rappele mon ressenti a une époque. Je vais t'envoyer un mp quand j'aurai du temps. Je te souhaite beaucoup de courage.
Ma grande est née en 2006 et ma mini en 2015.
Hello, J ai pas lu les autres
Hello,
J ai pas lu les autres comm' alors si je me répète je suis désolé.
Tu es peut être de la vieille école mais ça n empêche pas que d être loin de tout, d avoir aucune vie social et de devoir s occuper de 2 enfants en bas âge c est dur pour tout le monde.
La période avant que les enfants aillent à l école, surtout si tu bosses pas, est difficile car entré en contact avec d autre mamans est très difficile. Avoir un minimum de vie social si tu n as pas d amies proche c est casi impossible.
Tes sentiments est ton jugement envers toi meme je les comprend totalement, pour ma part à l arrivé de bb1 il m était impossible d envisager d être maman au foyer, aujourd hui c est différent, et c est avec plaisir que je fais ce choix. Tu es jeune et tu as "plus rien" de ce qu une jeune maman aimerait, ce n est pas évident de vivre comme tu vies. Tu oses meme pas dépenser votre argent parce que tu culpabilises… Trouves toi des heures de ménage ou autre petit job pour te faire de l argent de poche en attendant. Ton mari est au chômage tu n auras donc pas de soucis pour faire garder tes enfants…
Bonne chance en tout cas et je te souhaite de trouver ce qui te conviens comme solution
Franchement, on serait
Franchement, on serait déprimé avec moins que ça...
Peux-tu faire garder tes enfants une demi-journée ou deux, histoire d'avoir du temps pour toi et de pouvoir prendre un peu de recul ? Et puis le ménage c'est bien, mais ce n'est pas l'essentiel, on ne peut pas être une bonne mère et une bonne ménagère à la fois, surtout avec un bébé de 4 mois !
C'est clair que coupée de tout, sans moyen de transport, et sans travail à toi, les interactions sociales se limitent à tes enfants/ton mari (voire ta famille), c'est assez limité !
Je suis d'accord avec celles qui te suggèrent d'avoir un soutien psychologique, car il n'est pas exclu que ta déprime vienne aussi d'un début de dépression post-partum. En as-tu parlé à ton gynéco ou médecin ?
Pour changer, il te faudra faire un travail sur toi, définir tes envies et tes besoins (qui me semblent très négligés pour le moment, ce qui est normal quand on a des petits enfants, mais il ne faut pas en arriver au point de n'en écouter aucun), et là je pense qu'un bon accompagnement s'impose.
Courage à toi, et ne baisse pas les bras !
Rear Facing, the Way Forward. Mettez vos enfants dos à la route, 5x plus sûr !
Ma puce est née en août 2012, mon scarabée en avril 2015.
Cela fait des mois que je ne
Cela fait des mois que je ne suis pas venue sur ce forum, il aura fallu une journée complète d attente aux urgences d un hôpital pour que je vienne y lire quelque
posts et le tien me touche beaucoup. Je ressens toutes les même choses que toi en plus petit, parce que je travaille à 50 % et parce que j habite dans une ville et que je sors souvent avec mes deux petits pour rencontrer du monde. Par contre mon ménage est une catastrophe, je n y arrive pas du tout, et au moment où ça n allait pas (pendant mon 2ème congé mat surtout) mon mari à été la pour moi et m a encouragée à sortir me changer les idées. Tu as peut être besoin d aide, oui, mais tu as surtout besoin de changer de vie. Faire des choses pour toi, faire la formation dont tu as toujours rêvé, prendre un cours de sport, de musique, de peinture, de théâtre ou tout autre chose... Peut être déménager dans un endroit moins perdu? Et parler avec ton homme, il doit t écouter et comprendre. Sinon il ne mérite pas d être ta moitié. Réfléchis à ce que tu voudrais changer, ne doute pas en tes capacités d être maman, et aux chiottes le ménage.si tu veux parler par mp n hésite pas.
Voilà je reviens avec un peu
Voilà je reviens avec un peu plus de temps.
Ce que tu décris là c'est clairement un petit début de dépression.
Tu es triste alors qu'en examinant ta vie tu penses que tu devrais être heureuse. Donc en plus d'être triste tu culpabilises. Il faut changer ça.
Ce que tu décris (manque de vie sociale, impression de s'enfoncer, de ne plus avoir de valeur, de s'ankyloser) ça correspond un peu à un choc culturel, sans aller jusque là je dirais que c'est le manque d'interaction sociale qui en est la cause.
Evidemment en déménagement loin de tout et surtout loin de tes proches, tu as perdu tes racines sociales et il faut que tu recrées des liens d'amitié et ça peut être long, surtout en étant jeune maman. Tu parles de ta foi, est-ce que tu pourrais éventuellement trouver certains liens dans ta paroisse ?
Ensuite sache que ce que tu vis n'es pas une exception, ce qui veut dire que tes sentiments de tristesses sont relativement normaux. Cela n'en minimise absolument pas l'importance, cela te rend juste humaine. Tu ne dois pas te sentir coupable de ressentir ça, tu as besoin d'aide et tu mérites qu'on t'aide.
Je sais que tu es de la vieille école, mais demande quand même de l'aide à ton mari pour les tâches ménagères (aide qu'il devrait te fournir au chômage ou apèrs lorsqu'il aura retrouvé du travail, tu ne peux pas tout faire toute seule).
Et enfin, un petit coup de pouce de la nature, demande à la pharmacie du millepertuis, c'est une plante, et ça aide un peu à revoir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Ne néglige pas non plus que l'automne est plus propice à la baisse de moral et que donc forcément additionné au reste ça n'aide pas.
Ah oui, et lorsqu'on se trouve dans ta situation avec ces sentiments mitigés, on a de plus en plus envie de se recroquevillier et plus le temps passe plus on se renferme. On a tendance à ne pas avoir envie de sortir et de voir du monde et c'est un cercle vicieux car moins on voit du monde, plus on déprime et moins on a envie de voir du monde et donc moins on en voit etc etc. Donc parfois il faut se forcer un peu à sortir, pour sortir de ce cercle.
Je t'envoie une brassée de courage, et n'oublie pas que tes enfants ne t'aiment pas parce que la pile de linge est repassée et rangée, mais parce que forcément pour eux tu es la meilleure des mamans. Et c'est vrai pour ton mari aussi!
Hello! Tu essaies de faire au
Hello!
Tu essaies de faire au mieux pour tes enfants, c'est super, mais as-tu pensé à toi? Est-ce que tu ne t'épanouirais pas mieux en ayant un petit travail à côté qui te permettrait d'être indépendante financièrement de ton mari et te permettrait de voir autre chose? Tu dis être de la vieille école, mais je peux t'assurer que tes enfants seront mieux s'ils te voient épanouie. Perso, je ne pourrai jamais arrêter de travailler et je pense que mon enfant est plus heureux en me voyant heureuse dans mon travail que déprimant à la maison. Et n'hésite pas à demander de l'aide à ton mari pour les tâches ménagères; il doit t'aider, on n'est pas au 18ème siècle!
Merci infiniment de m'avoir
Merci infiniment de m'avoir écrit tant de choses si gentilles, les filles. C'est fou comme le fait de se sentir comprise est rassérénant pour le moral.
Alors oui, je pense que vous avez raison, je devrais sans doute consulter, pour cela il me faudra trouver le temps et la courage surtout d'en parler à mon mari, mais je vais le faire.
Vous lire m'aide à relativiser.
Je pense qu'il serait bon de me tourner vers des remèdes naturels avant de faire appel à de plus grand moyens, je ne connaissais pas le Millepertuis pour ses qualités anti-déprime, Celia82, merci, et tu as raison, l'automne joue beaucoup sur mon baromètre intérieur.
Whiskyzulu, ton conseil me parle, mais je crains de m'enfoncer encore plus dans une forme d'autarcie si je ne me bouge pas à aller voir quelqu'un. Ca prendra du temps avant que je ne me décide à trouver qui, mais je sais que si je fais tout passer par un triste écran pixelisé, l'internet aura raison de mon goût pour l'extérieur :)
Comme pour le conseil de stéphanie102, tu as raison, rejoindre des communautés sur internet aide à se changer les idées et je fais déjà partie de trois forum sur facebook regroupant des mamans de tout acabit, mais mon mari me reprochant justement de passer ma vie là dessus, (enfin, le temps que les petits fassent la sieste..) je dois travailler à renoncer à se substitut de vie social, même si cela m'aide énormément à me sentir moins esseulée.
Pour ce qui est du problème d'indépendance par rapport à mon mari, je sais qu'il vivrait très mal le fait qu'il ne soit plus le seul à subvenir aux besoins de la famille..le chômage lui en fait déjà prendre pour son grade, et ça me rend triste que de le savoir se sentir diminué par la situation.
je sais qu'il ne m'empêchera jamais de travailler une fois mes études terminées, mais seulement parce qu'il sait que cela me fera plaisir, et non pas par besoins. Il pense déjà que le job de maman est un travail à part entière, qu'il n'y a rien de futile ou de dégradant à s'occuper quotidiennement de ses enfants et que jamais il ne m'a lancé ces phrases type : "Moi je travaille et toi tu restes à glander à la maison". mais il pense que c'est à la mère que revient le rôle de tout gérer en ce qui concerne les travaux domestiques. Alors certes, il m'aide à vider le lave-vaisselle, passe l'aspirateur (presque) tous les vendredis et occupe le grand une partie de la soiré, mais s'il lui arrive de faire plus, alors il trouve le moyen de me faire culpabiliser.
Je sens qu'il est déçu de mes capacités, son écoute a des limites, j'ai peur qu'il se mette à regretter d'avoir épousé une fillette sans cervelle et qu'il attendait autre chose de son épouse. "Au moins tu cuisines bien" dit-il quand il jette un oeil sur l'ordre ambiant.
Je pense que si je ne suis déjà pas capable de maintenir l'ordre dans ma maison en y restant 24h sur 24, comment gérer cela si je pars travailler ou vaquer à une occupation pour moi ?
j'ai l'impression d'avoir accumulé un retard monstrueux, que je ne suis pas faite comme tout le monde.
J'ai moi aussi le fantôme de ma mère parfaite, toujours tirée à quatre épingles et qui a frisé la dépression nerveuse à force d'avoir voulu incarner Mary Poppins, je ne tiens pas à faire passer ma baie vitrée impeccable avant le sourire de mes enfants, non, mais je voudrais pouvoir m'inculquer un rythme me permettant de surnager dans les tâches quotidiennes.
bref, je sens qu'il va me falloir régler beaucoup de chose, et je compte vous lire et relire afin d'y puiser le courage nécessaire pour me bouger !
Encore une fois, vos mots m'ont fait un bien fou et je vous remercie, vous TOUTES, de tout cœur du temps que vous avez pris pour me conseiller.
Ps : essaibb2, en te lisant je réalise que tu as passé une journée au urgences.. j'espère qu'il n'est rien arrivé de grave, quoiqu'il en soit, tu es dans mes prières pour que tout se soit bien terminé. Merci encore pour ton mot.
Ta réponse
me donne envie de réagir.
Ton mari est-il beaucoup plus âgé que toi ? Car quand tu dis "épouser une fillette sans cervelle", ça me fait bondir.
Et là, en étant au chômage, il ne t'aide pas plus que ça ? Que fait-il de ses journées ? T'encourage-t-il à passer ton permis de conduire ?
On est en 2014, et tout ce que tu écris là me fait penser aux années 60. Tu as aussi le droit d'être épanouie et de trouver ton équilibre.
Viboune
7IAC sans résultat
Visanne
Décapeptyl
Endométriose stade III
Hello :) Quand je parlais de
Hello :)
Quand je parlais de passer par Skype, je pensais surtout au fait qu'il pouvait t'être difficile de te déplacer avec tes enfants et loin de ton village. Et que parfois, Skype (ou le téléphone) peux se planifier durant une sieste de petits...
Nous avons un peu plus de 15
Nous avons un peu plus de 15 ans d'écart.
Mais, attention, pour qu'il n'y ait pas de méprise, je dois préciser que mon mari est quelqu'un de très à l'écoute, très patient et très inquiet de mon bonheur, vraiment, c'est quelqu'un de très attentif mais qui se sent impuissant quant à mes tourments.
Je voudrais qu'il m'aide plus, oui, mais j'ai peur qu'en lui demandant d'en faire plus pour la maison, je lui donne le sentiment de n'être "bon qu'à ça", si tu vois ce que je veux dire. Il écrit beaucoup, a besoin de temps dans la journée pour "créer" et je sais que si je lui demande encore plus d'investissement de temps dans la famille, son moral va déchanter. Si nous sommes deux à avoir le bourdon, je ne donne pas cher de notre vie de famille..
je n'ai pas encore les réflexes de la maîtresse de maison, moi qui ai toujours été un peu brouillon et aime la vie de bohème, mais je ne peux pas faire peser mon goût pour la procrastination sur ma maison et je sens juste que mon mari désespère de ne pas me voir donner le tour.
Mais tu dis
qu'il est au chômage et passe son temps à écrire, ne cherche-t-il pas un travail ? Je ne critique pas qu'il soit artiste, mais il y a des priorités. Tu dis qu'il se sent mal d'être au chômage par rapport au fait que c'est lui qui doit subvenir au besoin de la famille. Explique-lui que tu as besoin de temps pour toi, que tu ne te sens pas encore à l'aise avec le fait de faire tourner la maison et que vu que pour l'instant il ne ramène pas directement d'argent, que tu apprécierais de l'aide. J'ai horreur de ce terme de maîtresse de maison, comme je te dis ça fait année 60 et je pense que ton mari doit être à peu près de mon âge. Il ne peut pas avoir des idées aussi rétrogrades.
Ton mari t'a certainement épousé pour ce côté bohème et brouillon ou du moins il savait que tu l'avais. Si tu le perds, tu perds un peu de toi-même. Mais il est clair que tu dois te faire aider d'une manière ou d'une autre.
Viboune
7IAC sans résultat
Visanne
Décapeptyl
Endométriose stade III
Alors oui, il cherche un
Alors oui, il cherche un travail (activement même). Mais je ne sais pas si tu as déjà vu ton homme au chômage, mais je sens que sans me l'avoir dit, mon homme, lui, se sent vraiment diminué, pour ne pas dire castré.. je préfère le voir écrire, rester créatif et actif dans ses aptitudes que de l'entendre parler du fait qu'il a passé la serpillière dans la cuisine deux jours avant et deux jours après l'avoir fait.
Je pense effectivement que lui aussi a un certain travail à faire sur son statut de pater familias, et qu'il devrait moins s'appuyer sur le modèle de ses parents chez qui tout roule (sa mère avait quant à elle deux femme de ménage, plus une nounou à la maison, donc bon..).
Je n'ai pas de récrimination à lui faire, mis à part le fait que c'est vrai, je voudrais pouvoir prendre du temps rien que pour ma pomme sans culpabiliser sur le fait que ses chemises ne sont pas encore repassées.
Mais attention, ce n'est pas un macho, il est le premier à s'inquiéter du sort de la femme dans notre société et ne veux pas me voir forcée à travailler en plus d'avoir à m'occuper de mes enfants, mais comprend tout à fait que je veuille avoir une occupation autre que d'aller à un club de macramé.
Et tu vas rire, mais j'ai toujours aimé les années 60 et j'ai toujours voulu être "mère de famille", mais je crois que mon principal problème est de ne pas y prendre mon pied comme je l'aurais souhaité.
Whiskyzulu : Oui, j'avais
Whiskyzulu : Oui, j'avais compris :) et pour cela c'est une très bonne idée, mais je sais qu'il me faut pouvoir être en dehors de mon chez moi pour vraiment me lâcher sans m'inquiéter ni de mes enfants ni de ce que pourrait bien penser mon cher et tendre s'il m'entendait :)
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Je crois que ce que tu vis
Je crois que ce que tu vis est finalement assez "normal". Je crois qu'on passe toutes par une phase où on se rend compte que la vie de foyer qu'on avait idéalisée se révèle être différente dans la réalité. On perd souvent des amies célibataires lorsqu'on devient maman parce que notre vie ne les intéressent plus, nos discussions non plus. Surtout si tu es jeune.
Ce n'est parce que tu es au foyer que tout doit être parfait. C'est une illusion. On croit que c'est notre devoir mais ce n'est pas le cas. Ce dont tes enfants, ton conjoint ont le plus besoin c'est de ton amour. Je ne peux que t'encourager à sortir plus, ne serais-ce que te promener dans les alentours avec tes enfants. Et essaie de repasser ton permis pour pouvoir être plus indépendante.
Si ton mari est au chômage il devrait plus t'aider. De même que s'il a congé ou est en vacances il est normal qu'il t'aide. Tu as aussi le droit de te reposer. Tu fais ta part de travail à la maison alors c'est votre argent, aussi à toi, ne culpabilise pas.
Je comprends bien ce que tu vis. Je suis entourée parfois de mère parfaites, superwomen, autour de moi qui s'occupent parfaitement de leurs enfants, qui ont toujours une maison bien rangée et dont les enfants sont tous surdoués. C'est pas toujours facile si on compare avec nous. Mais ces superwomen aussi elles rament parfois dans leurs tâches quotidiennes. Pour moi la chose que tu dois faire c'est ABANDONNER cette image de mère idéale que tu aimerais atteindre ! Dieu ne te demande pas ça, il t'aime comme tu es et t'as donné tes propres qualités. Ne cherches pas à être quelqu'un d'autre. Sois toi-même et vois le bien que tu fais déjà. Et si tu dois laisser de côté certaines tâches ménagères et bien tant pis, ce n'est pas là l'essentiel.
ton bonheur fera ls sien....
je pense que déjà tu devrais parler à ton mari
car tout ce que tu décris sur lui, sur ces sentiments, c'est ce que tu penses et ressens pour lui.
Or on ne sait jamais ce que les autres ont dans la tête.
Et là, tu décides bcp de ce qu'il penserait et ressentirait si tu travaillais.
S'il est au chômage, profite de faire une activité pour toi la journée, un cours de yoga ou autre
et il s'occupe des enfants pendant ce temps par exemple.
Sans compter que si ton bonheur est d'avoir une activité extérieur, il faut le faire.
de plus ton bonheur fera le sien également.