Gros problèmes d'éducation

Voilà, je suis à la recherche de solution pour une famille proche de moi qui rencontre énormément de problèmes d'éducation avec leur fils de 6 ans. Les parents ne sont pas d'accord entre eux sur l'éducation, ce petit gars est complètement perdu la au milieu. Il est très agressif, insulte tout le monde (adultes, enfants) fait des crises hallucinantes plusieurs fois par jours (se jette contre les murs, lance tout en hurlant). Cet enfant est complètement angoissé et n'a aucune estime de soi, c'est le drame dès qu'il doit quitter ses parents même pour 1heure. Du coup il ne fait aucune activité, ne va pas aux anniversaires, etc. Et il ne dort également pas la nuit. Ses parents sont complètement à bout et dépassés par la situation. Ils n'arrivent pas à cadrer et rassurer cet enfant. Le père refuse catégoriquement les psychologues et n'arrive pas à faire autrement que de taper sur son enfant à longueur de temps. Cette famille est complètement perdue et me fait vraiment mal au cœur..

Connaissez-vous des choses qui pourraient les aider dans le canton de neuchatel ? Regroupement familial ? Éducateur qui suit la famille ? Avez-vous des idées ?

Si le père frappe son enfant, il y a maltraitance (et d'ailleurs pas juste avec les coups ou tapes, un enfant qui se jette contre les murs est en grande souffrance, ça semble évident au vu de ton récit).

Tu pourrais t'adresser à un centre LAVI qui pourra te conseiller et te fournir toutes les infos nécessaires.

Oui, LAVI, c'est une bonne idée! http://www.centrelavi-ge.ch/index.php?q=centres-lavi-neuchatel
Ils sauront conseiller.
Comment ça se passe à l'école? Si l'enfant va mal, l'école va convoquer les parents. Et le père n'aura pas le choix. Je comprends bien que c'est très difficile, mais cette situation n'est pas tolérable et ne fera qu'empirer si la réponse parentale est la violence.

La maîtresse les a déjà convoqué a 2 reprises, c'est la maman qui est allée. La maîtresse a dit qu'elle n'avait jamais vu un enfant avec si peu d'estime de lui même. Qu'elle voyait bien qu'il y avait un trouble mais elle ne sait pas lequel

Le papa n'est pas qu'un de violent à la base mais il est tellement démuni face au comportement de son fils qu'il ne sait pas quoi faire d'autre

Art thérapie... Il faut peut-être plus le montrer au papa comme un cours de dessin. Il en ressort plein de côté positif pour l'enfant qui s'exprime en dessinant et les parents qui peuvent comprendre certaines choses sans passer par la case officielle psy !

Je ne connaissais pas, je vais aller voir ce que c'est exactement, merci

Je pense que cela peut aider dans cette situation.

doudoudette

Oui ça a l'air vraiment super effectivement par contre cette famille sont sur le canton de neuchatel. J'ai cru comprendre que histoires de parents est pour le canton de Vaud non ?

Là, c'est clairement de la maltraitance. Donc oui appelle LAVI c'est une bonne idée. En plus le père doit être confronté à ses actes et ses conséquences. Violent ou pas, même si la situation peut expliquée, rien ne justifie de frapper son enfannt (ou même sa femme). Là, c'est le bien être de l'enfant qu'il faut privilégier.

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

Je suis d'accord avec toi sur le fond mais pratiquement c'est vraiment délicat comme situation:(

Sur Vaud dans plusieurs régions il y a des rencontres pour parents ou ils peuvent parler de leurs problèmes dans l éducation. C est le soir et c est gratuit. Par contre je ne sais plus le nom ni s il y en a sur Neuchâtel.
Ce papa a surtout besoin d aide, pas qu on le prive de son enfant.

Même si ça semble inenvisageable pour lui de voir un psy, c'est clairement ici le "faire quelque chose d'autre".
Aussi difficile que ce soit de demander de l'aide, il n'y a pas le choix, puisque cette famille est tombé dans la maltraitance.
Voir un psy permettra non seulement d'aider cette famille dans son ensemble, mais d'orienter les investigations d'un éventuel trouble. Et là aussi, le plus vite sera le mieux. Certains troubles sont très très difficiles à gérer au quotidien, ils ont besoin d'aide et il n'y a pas de honte à cela.
La traversée de la tempête va être douloureuse, mais le bateau prend l'eau, il n'y a pas le choix. C'est en général plus tard, quand on a pu être aidé, quand on a (peut-être aussi) pu mettre un nom sur ce qui se passe, qu'on réalise que c'était la chose à faire.

Oui c'est de l'aide dont ils ont besoin, il est clair que je ne vais pas dénoncer pour maltraitance, la situation est bien plus compliquée que ça

A la LAVI, tu n'auras pas besoin de donner leur nom. Tu y vas seulement pour parler de cette situation telle que tu la vis (personne ne te demandera de dire de qui il s'agit, tu y vas pour toi, pour répondre à ton besoin à toi) et obtenir des informations sur quoi faire, ce qu'il serait le mieux selon eux pour cet enfant et pour cette famille, quels conseils ou démarches tu pourrais leur proposer. Ce sont des professionnels de ces domaines, adultes et enfants, tant sur le plan psychologique que juridique, etc. Ils connaissent tout le réseau cantonal dans le domaine et pourront te fournir des infos très utiles.

A partir de là tu pourras décider ce que tu souhaites leur proposer, ou s'il y a vraiment lieu de faire une dénonciation (si le père continue par exemple à s'opposer à toute aide et à frapper son enfant).

Je me demande si tu es sur que LAVI ne voudra pas les noms des parents ?
Car pour moi (donc les psy et avocats ne pensent peut-être pas comme ça) comme il y a violence et si le papa ne veut toujours pas bouger, -Sarah- ne risque pas d'avoir des problème pour "non assistance à personne en danger" si elle ne dénonce pas ?
Je ne sais pas comment les enfants sont défendus en Suisse...

Je suis d'accord que c'est pas une non-assistance comme elle se renseigne mais si le père ne veut rien entendre...

La LAVI n'a rien à voir avec le SPJ, ce sont des psychologues qui sont là pour renseigner, aider et orienter les gens vers les structures susceptibles de les aider. -Sarah- peut aussi peut-être demander à rester anonyme elle aussi, venant juste demander des infos et un avis sur une situation?

Je pense que si eux estiment qu'il est vital pour l'enfant qu'elle fasse une dénonciation au SPJ, -Sarah- aura assez de bon sens pour estimer qu'ils ont raison et faire ce qu'il y a à faire. Sinon, libre à elle de ne pas dénoncer (ou de passer la patate à l'école si elle ne souhaite pas le faire elle-même).

Quoiqu'il en soit, mieux vaut une dénonciation qu'un père qui (dans quelques mois, semaines ou jours), après une Xe nuit d'insomnie et étant de plus en plus démuni face à la situation, pète un câble et fracasse son enfant contre le mur...

Merci je ne savais pas que c'était un centre de conseils, je pensais que c'était déjà un pa dans le judiciaire.

Sur le canton de neuchâtel, il peuvent consulter la guidance infantile. Ils sont là pour ça, trouver des pistes éducative avec les parents.

CNP Enfance et adolescence
Développement et guidance infantille
Place des Halles 8
2000 Neuchâtel

Plan d'accès

Tél. : 032 889 69 13
Fax : 032 889 69 42
Courriel : ea-ln2.ca@cnp.ch
Répondant : Dr Patrick Godbille

Mais c'est avec des psy.... mais je crois que la maman à l'obligation de passer outre le souhait de son mari dans ce cas là. Il en va du bien de l'enfant

Je n'ai pas compris, c'est la maman qui te demande ce qu'elle peut faire?

C'est une famille dont je suis très proche et j'aimerais pouvoir leur apporter des solutions concrètes pour qu'ils sortent de cette situation intenable

Merci pour le renseignement. J'ai eu une discussion dans ce sens la avec la maman, effectivement dans ce cas la elle devrait passer outre son avis. Le soucis c'est que la plupart des problèmes et du manque d'éducation et de limites viennent du papa, si il refuse de se remettre en question et de changer les choses ça me paraît difficile d'aller de l'avant

S'il refuse de changer quoi que ce soit et de se remettre en question, alors il n'y aura guère d'autre solution que de le dénoncer… pas par méchanceté, mais pour sauver l'enfant de l'enfer dans lequel il vit.

Mais peut-être que s'il réalise que c'est ce qui arrivera s'il ne bouge pas un peu, il acceptera de l'aide?

Raison de plus pour aller t'informer auprès de spécialistes de la question.

Une aide éducative à domicile serait le mieux. Aemo
Mais je crois que c est en lien avec le spj...
Un psy pour les parents, voir la famille serait top. Il faut que l école se bouge. Ils peuvent obliger les parents à réagir, sinon dénonciation.M

Il y a une chose que je ne comprend pas : la mère, elle fait quoi là dedans? Elle regarde son enfant se taper la tête contre les murs et son mari taper son enfant?

Je comprends qu'elle est totalement dépassée, mais tout de même, si son mari ne veut pas entendre parler d'aide quelconque et que rien ne change, à un moment donné, il faut peut-être qu'elle elle agisse, non?

il faut aussi vor ce que veut dire "taper à longueur de journée"... ( ce qui ne veut pas dire que je cautionne plusieurs fessées par jours, mais ce n'est tout de même pas tout à fait la même chose que fracasser un enfant)

"taper", c'est tant qu'on gère encore un minimum la situation…

"fracasser", c'est quand on pète un câble et qu'on ne gère plus rien.

De l'un à l'autre, il peut suffire d'une nuit d'insomnie de plus, ou un autre déclencheur qui fait que le vase déborde.

Ca peut arriver à n'importe qui, mais encore bien davantage à quelqu'un qui est déjà dépassé par une situation et épuisé. D'où l'importance d'agir.

Je suis la fille d'un schizophrène alcoolique. Il ne m'a jamais fracassé mais taper à longueur de journée... J'ai peut-être reçu un trop grand coup sur la tête car je vois mal la différence. Même si tu ne cautionne pas je vois pas en quoi l'un serait moins grave. Même s'il est fracassé, un bras cassé ça se ressoude. Un enfant ne fait pas de différence entre une gifle et une grosse tape. As-tu vu la pub où la maman donne une gifle car elle est dépassée ?

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Le problème Sarah, c'est que si le père refuse toute aide ou de se remettre en question par un psy ou n'importe qui...la situation risque d'empirer. Ça ne va pas dans le bon sens tout ça.
Si tu peux déjà convaincre la mère de cet enfant de faire suivre son fils sans l'accord du père tant pis, ça serait bien ! Si l'enfant est suivi ça peut apporter déjà un soutien à cet enfant et cette maman apparemment dépassée.

Des nouvelles, -Sarah-? Je veux de ton côté à toi?

Je pense bien que nos réponses n'étaient pas celles que tu souhaitais… mais peut-être qu'elles t'ont permis de poser un autre regard sur la situation?