Dérives sectaires dans la santé

Coucou,
Je ne suis pas du tout pro-médecines parallèles, et je pense effectivement qu'il y a pas mal de charlatans dans le domaine.
Mais je voulais quand même reagir sur le "très sérieux" Miviludes.
Ok c'est le gouvernement français.
Mais il y a eu plusieurs polémiques autour d'eux, notamment qu'ils "s'en prennent" à des "petites" dérives "sectaires" (de là à dire qu'un rebouteux-guérisseurs est un gourou c'est un peu extrême, un escroc à la limite.
Mais Miviludes n'ose pas s'attaquer aux vrais problèmes de vrais sectes style la scientologie, ils ne veulent pas prendre position, alors qu'ils en font des victimes!
Mais c'est de la politique tout ca, faut pas trop remuer.
Donc je lirais ce document avec une pincée de sel

Document intéressant, mais qu'il faut certainement lire avec un esprit critique, aussi critique que celui avec lequel on devrait approcher certaines médecines dites "parallèles", "alternatives" etc... et leurs praticiens. Rappelons-nous que la Miviludes agit dans un contexte français où la conception de "la religion" ou "des religions" (de la diversité religieuse et de la pratique "ostentatoire" de ces dites religions) est très différente de celles connues en Suisse (avec, là aussi, des différences entre Suisse romande et alémanique). Ce qui est ou a l'air ou même simplement rappelle "le religieux" ou " le spirituel" est beaucoup plus vite suspect dans ce contexte français qu'il ne le serait en Suisse. La méfiance est plus immédiate. Des pratiques qui en Suisse sont certes peu communes mais acceptées et légales (p. ex. un AAD supervisé par une sage-femme, ou le refus de certains tests génétiques pendant la grossesse...) sont tout de suite pris comme des marqueurs de dérives sectaires potentielles alors qu'il n'y a pas de danger. Cette méfiance est parfois justifiée car, oui, il y a des charlatans dans ces professions.

La Miviludes poste des mise en garde à l'entrée des salons de médecine alternative.

Le document fait des remarques intéressantes sur l'exercice illégal de la profession de sage-femme en p. 195-196. Il y a eu en effet des très rares cas de dite "doulas" (sans certification aucune!) qui ont effectivement exercé illégalement. Dommage car de tels cas jettent le discrédit sur toute la profession.