Que pensez-vous de l'article du BAbyMag?

Comme Isis.

Tiens faudrait qu'elle sorte un livre. Peut-être que ça nous changera des F&M et Cie etc et de ses gourous lol

Assez d'accord avec Isis ! Mais n'empêche qu'au numéro 1 je courais pour rien dans sa chambre, tandis qu'au numéro 3 plus le temps d'accourir à ses moindres cris.... Ce fut tout de même flagrant, comme numéro 3 s'est endormi seul quasi dès le retour de la maternité. Alors oui, il pleurait 5 minutes mais je le laissais et il s'endormait tout seul ! Tandis que le no 1, c'était un cercle vicieux, il pleurait, j'allais, je le prenais, je le reposais, il repleurait, quel cirque !!!
Après, chacun fait comme il peut, mais je suis assez d'accord sur le fait de laisser pleurer (bon 15 minutes ça me paraît le maximum quand même)

Moi aussi ça m'a choquée!
Je trouve aberrant que l'on puisse écrire ce genre de propos dans un tel magazine...
C'est clair que chacun fait comme il veux en effet...

Mais laisser pleurer un bébé d'1 mois...Le seul sentiment qui pourra lui rester est qu'il ne peux plus compter sur ses parents. Et dire qu'a cet âge c'est un caprice...on se demande où ils les trouvent leurs diplômes les pedopsy.

J'ai jamais laissé pleurer mon fils et il a toujours fait ses nuits sans problème. Si il pleurait il avait toujours une raison...après faut -il encore la comprendre.

Ce qu'il y a de bien avec "l'éducation" des enfants, c'est que tu trouveras toujours un psy qui dira ce que tu as envie d'entendre (je ne pense pas pour toi Dragone, mais pour celles qui ne pensent pas comme moi mdr)

Moi ce que je trouve choquant ce n'est pas de laisser pleurer un enfant, mais bien de le laisser pleurer sans explication!

Toi tu as expliqué à ton enfant ce que tu allais faire et pourquoi, donc perso ça ne me choque pas.

moi je les laissais pleurer, donc du coup ça me rassure ce genre d'articles. ;-)

j'ai une très mauvaise tolérance au nuit blanche donc dès que j'ai dus reprendre le boulot soit 4 mois on les laissait pleurer jusqu'à ce qu'elles ont appris à dormir. 1-2 semaine. maintenant tout va super, elles m'ont pas l'air traumatisée pour l'instant, on verra adulte ce que leurs (peut-etre) psy dira!

j'aime bien la phrase du pédiatre de avene, ça dépend de la tolérance des parents.

Moi je trouve qu'il faut quand même nuancer le mot caprice. En effet, tout petit, je pense aussi qu'un nourrisson ne fait pas de caprices. Mais il est bien capable de pleurer parce qu'il n'est plus dans les bras et qu'il y était bien au chaud et que c'était confortable... donc à mon avis, il pleure parce qu'il n'est plus dans "ce bien-être" qui lui plaisait/rassurait. Après par contre, je pense qu'il est en effet, incapable les premiers mois de pleurer dans le but de retrouver ça (donc les bras..)

Et par conséquent, si ça ne va pas de le garder dans les bras (pour x raisons ou convictions) il me semble qu'on peut réconforter le bébé avec la voix et que le réconfort ne passe pas forcément toujours par le contact, les bras (d'ailleurs, en voiture, on fait comment quand un bb pleure?? on lui parle, non?? enfin je me verrais mal m'arrêter sur la bande d'urgence de l'autoroute pour prendre bb dans les bras pour le réconforter..)

Bref.. à mon avis c'est un peu l'amalgame qu'on fait

Je suis surprise du nombre de mamans qui trouvent ca normal.
J ai jamais entendu un bebe pleuré doucement , ca hurle plutot et moi ces cris de detresse ca me déchire le coeur.

Incroyable comme les gens sont plus tolérants envers ceux qui laissent pleurer bébé plutot qu envers ceux qui cododotent.

Je m en suis prise de ces remarques a deux balles parce que je garde mes bébés longtemps dans ma chambre, par contre si j ose dire mon point de vue sur le fait de laisser pleurer, oulala ca passe mal.

Triste monde....

Je pense que dire que ça dépend de la tolérance des parents aux pleurs c'est assez juste.. Personnellement je supporte assez mal et ça me prend aux tripes.. Après je vais pas juger non plus une maman qui n'en peut plus et qui décide de laisser pleurer son bébé...
Ce que j'aimerais savoir c'est comment on peut affirmer qu'un BB ne souffre pas si on le laisse pleurer tout comme on peut affirmer qu'un Bb qu'on laisse pleurer développera un sentiment d'abandon... Sur quel fondement ces 2 théories si opposées?

Je suis tout à fait d'accord avec toi safi...

Et ne pas laisser pleurer ne veux pas forcément dire le prendre dans ses bras ou dans son lit.
Mais c'est comme tout le reste, chacun sa manière de faire, mais comme il est dit dans le 20 min c'est un peu radical comme article quand même.

Déjà pour moi il y a 2sortes de pleurs. Un enfant qui pleur parce qu'il a besoin de pleurer pour décompresser c'est différent que d'un pleur de faim, d insécurité ou parce qu'il a qqch qui le dérange. Donc déjà je réponds différemment .
Je ne laisse pas ma fille s'endormir en pleurant car je trouve que déjà c'est pas vraiment agréable de s'endormir en pleurs (pour autant que ça soi pas un besoin de décompresser ce quinn'est pas le cas).
Elle a 4ans s'endort dans le calme avec ma présence dans sa chambre. Franchement ça me coûte 10 min de ma journée grand max elle verbalise cette envie /besoin et j'y répond elle peut avoir le choix que ça soi papa ou maman mais certains soir pas le choix (papa pas envie, besoin d'étudier ou autre).
Ça nous convient comme ça j'apprécie ce moment où je m'assois en bas de son lit jusqu'à entendre sa respiration "profonde".

Je pense que le choix doit être fait par rapport aux besoins de l'enfant je fais partie des gens quissont persuadées que les bb comprennent ce qui ce passe de A aZ et qu'ils ne pleurs pas pour rien (il y a tjr des exception hein je suis d'accord) et qu'un des premiers besoin qu'ils ont est le fait de se sentir secure .
Voilà

mon fils tout seul. Lorsqu'il pleurait ou pleure, je le laisse pleurer, mais je reste avec lui; je le prends contre moi ou pas, je lui parle sans forcément le consoler, je lui dis que je suis là et qu'il a le droit de pleurer, que cela fait du bien. Je ne le laisse pas seul en fermant la porte derrière moi. Je pars du principe que pleurer fait du bien, mais seulement si on est accompagné dans ses pleurs. Je dois vous sembler bizarre... je m'en fiche ! ;-) :-p

J'ai actuellement un enfant très dynamique, mais obéissant, qui n'hésite pas à discuter de tout avec moi. Un lien de confiance s'est créé dans ces moments-là et je ne pense pas (je n'espère pas !!!) qu'il deviendra chef de gang, drogué, etc.

Pour moi, ce n'est pas l'intolérance aux pleurs qui me font réagir, c'est l'intolérance de voir souffrir un être vivant et de le laisser souffrir seul.

Je ne peux pas dire que les uns ou les autres ont tort, je pense simplement qu'on réagit selon son propre tempérament et sa propre éducation. Mes parents ont fait pareil pour mon frère et moi et nous sommes tous les deux des êtres équilibrés (autant que faire se peut ;-)).

A la maternité ai eu la chambre à côté, vous croyez que les sf passent la journée ou la nuit à accourir quand ils pleurent?....

La mienne pleurait bcp au debut... Je la laissait pleurer un peu, 5min, puis j'allais. On a vite commencer le 5-10-15 ca a bien marché sur elle... On s'en est tjs tenu de la rassurer en lui parlant, en la touchant mais sans la ressortir de son lit (conseil du pédiatre et de la puéricultrice) aujourd'hui'hui à passé 2 ans elle va au lit avec plaisir et s'endort d'elle meme. Et si elle s'endort pas tout de suite elle parle a son doudou :-) pour ma part, je ne pense pas qu'il faille courir au moindre pleurs.... J'ai l'impression qu'on y serait encore avec elle :-) pour moi il m'a parut important des le départ qu'elle sache que la fois quand on est au lit on y reste, et que si elle dort pas papa et maman sont la pour la rassurer un coup vite fait dans la chambre, pas plus... Mais ca ne reste que mon avis et bien sur chacun fait comme il veut. Et je pense que c'est important de pas critiquer les autre qui font autrement, car finalement il en va du feeling personnel de chaque parent avec son bebe, donc personne ne fait "faux" :-)

l article est incroyable: cruel ds ses propos et tres mal ecris. Pour avoir suivi un peu la polemique qu il a engendré je peux vous dire quil y a des doutes sur lexistence de la nomé pedopsy....mais bon, ya aussi dautres professionnels qui partagent le contenu de cet article comme on a pu voir da un post ya pas longtemps ( le pediatre qui disait que le bebe dun mois faisait des caprices).... Pour celles que ca interesse ya heureusement enormement de professionnels qui afirment que cette maniere dextinction ( oui le bebe napprend pas a sendormir tout seul mais il arrete de manifester son besoin car il sepuise....lun plus vite que lautre) est nefaste pour lenfant.

Perso jai pas besoin de savoir si cest mauvais ou non pour mon enfant quil pleur tout seul pour quil apprenne quoi que ce soit, ca ne mest tout simplement jamais passé par lesprit et dieu sait que ma fille na pas ete une dormeuse facile comme on dit....pourquoi? Le bebe pleur pour une raison....on sais pas pour quoi mais une chose est sur, il a besoin de quelque chose, et ses besoins ne sarretent pas a la faim et la soif et la couche propre...je vous rassure je ne donne pas tout ce quelle veut a ma fille, ca na rien a voir .bref cest une discussion interminable de toute facon. Ca ne metonne pas du tout que ds ce forum bcp de mamans trouvent ca normal, bien de laisser son enfant pleurer pour des raisons educatives....ou que dautres se sentent rassurées, je sais bien quavec ma maniere de voir les choses je suis lexote sur ce site....mais jarrive pas a fermer mon compte car je me dis que meme si sur .10 posts de " oui a cet age cest des caprices, oui tu peux sans probleme le laisser pleurer, non vu son poids il a plus besoin de teter la nuit...etc." y a un seul qui dit " si tom bebe pleur cest quil a besoin de toi peu importe son age et son poid" peut etre que ca peut aider une maman qui au fond a envie de faire comme ca mais na que des conseils du tip laisse toi pas avoir par ton prtit bebe ds son entourage a agir comme elle le sent

Une question simple à laquelle j'aimerai qu'on me réponde sincérement!

Lorsque vous êtes triste, pleuré ou angoissée, vous réagissez comment si votre mari ou entourage vous ignore?

Perso, moi même à 30 ans, je deteste dormir seule (ça m'angoisse!) et si je suis triste et que mon mari devait m'ignorer, je vous jure que c'est le pire sentiment qu'il soit! Et là je suis adulte..... J'imagine pas un nouveau-né ou bébé...

A méditer!

...on m'a laissé pleuré bb, ce fut la norme, je trouvais ça hyer sain et normal et je voulais pas être esclave de mon bébé non mais ! c'était à lui de s'adapter à moi et pas l'inverse....." on va pas se faire bouffer" par un bébé quand même...j'étais ignorante et naturellement d'accord avec ce principe.

Puis, par hasard, J'ai lu cet article la enceinte oups j'ai revu , qui m'a sauté à la figure et depuis plus jamais je n'ai pu ignoré un bébé qui pleure le mien ou les autres, même doucement, en continu...

chez ikea dernièrement,..je me demandais mais quand la mère allait prendre l'enfant dans ses bras !

Plus il pleurait, plus elle secouait la poussette de toute ses forces. pour le bercer soit disant..... puis après de longues minutes et visites de tous les rayons du magasin elle a l'a pris finalement (un poupou de 3 mois à peine) dans ses bras en lui disant : OHHH tu es vraiment pénible aujour'dhui" et le bébé s'est calmé d'un coup.

Elle avait la poussette à pousser et porter son bébé d'un bras, ça ne devait pas être facile. (Vive le portage en autre pour cette raison..) mais quel soulagement...Après évidemment, j'ai laissé parfois pleuré mes enfants 5 minutes à 2 ans ou peux-être 1 minutes ou 2 avant aussi....mais c'est évident que nous ne laissons pas pleurer nos enfants, mon mari ne supporte plus les pleurs de ces bébés aux mères anesthésiées, qui ignorent les petits et continuent leur journeé comme si de rien, alors oui c'est crevant, on va pas se voiler la face, accompagner un enfant, avoir des nuits blanches au début ou dormir moins car on fait pas le 10, 15 5, qui fait vite comprendre au petit que personne viendra et étouffera son besoin de communication, d'appel à l'aide pour le garder à quelque part dans son inconscient, certes ça demande plus d'énergie que de " leur apprendre a dormir seul" même les animaux ne laissent pas dormir leur petit seul et répondent à leur cris (seuls chez nous, on se permet de croire parce qu'on n'est supérieur, que laisser pleurer nos enfants poru qu'ils se taisent à jamais...est la clé...Je pense qu'on a rien compris. Pour moi, cela s'appelle la sécurité affective. Cela n'a pas de prix et c'est aussi vital que de le nourrir dans les 1ères années de vie,.

7 CHOSES QUE LES PARENTS DOIVENT SAVOIR A PROPOS DES PLEURS DU BEBE
Dr. Sears.

Version originale: http://www.askdrsears.com/html/5/t051200.asp#T051204

1- les pleurs du bébé - le signal parfait. Les scientifiques ont depuis longtemps émis l'appréciation que le son des pleurs du bébé a les trois caractéristiques du signal parfait.
En premier, un signal parfait est automatique. Un nouveau-né crie par réflexe. Le nourrisson ressent un besoin qui va déclencher une inspiration d'air soudaine suivie d'une forte expulsion de cet air au travers des cordes vocales qui à leur tour vibrent pour produire le son que nous appelons "pleurs". Durant les premiers temps, le petit nourrisson ne pense pas "quelle sorte de son va mener à ce que l'on me nourrisse?", il crie juste de manière automatique. De plus, ces pleurs sont facilement générées. Une fois que ses poumons sont remplis d'air, le nourrisson peut initier les pleurs avec très peu d'efforts.
Deuxièmement, les pleurs sont adéquatement dérangeants: suffisamment stridents pour obtenir l'attention de celui ou celle qui s'en occupe, mais pas au point de lui faire vouloir échapper au son entièrement.
Troisièmement, les pleurs peuvent se modifier au fur et à mesure que l'émetteur et le receveur apprennent à rendre le signal plus précis.
Le signal émis par chaque bébé est unique. Les pleurs d'un bébé sont le langage du bébé, et chaque bébé pleure (crie) différemment. Les chercheurs qui s'intéressent à la voix, appellent ces sons uniques les empreintes de pleurs, aussi uniques pour un bébé que ses empreintes digitales.

2. Répondre aux pleurs d'un bébé est biologiquement correct. La mère est biologiquement programmée pour donner une réponse maternante aux pleurs du nouveau-né, et pas pour se restreindre. Des changements biologiques fascinants ont lieu dans le corps de la mère en réponse aux cris de son enfant. Lorsqu'elle entend son bébé pleurer, la circulation sanguine augmente dans les seins de la mère, s'accompagnant d'une impulsion biologique de "prendre dans ses bras et nourrir". L'allaitement au sein lui-même cause une décharge de prolactine, une hormone que nous supposons être la base biologique de ce que l'on appelle "l'intuition maternelle". L'ocytocine, l'hormone qui déclenche le reflex d'éjection du lait, provoque aussi des sentiments de relaxation et de plaisir, une manière plaisante de compenser la tension provoquée par les pleurs du bébé. Ces sentiments vous aident à aimer votre bébé. Mamans, écoutez les indices biologiques de votre corps quand votre bébé pleure plutôt que les donneurs de leçons qui vous disent de faire la sourde oreille. C'est facile pour eux de vous donner de tels conseils, ils ne sont pas biologiquement connectés à votre bébé. Rien ne se passe au niveau de leurs hormones lorsque votre bébé crie.

3. Ignorer ou répondre au signal des pleurs? Une fois que vous savez apprécier la valeur du signal des pleurs de votre bébé, ce qui importe c'est de savoir ce que vous en faites. Vous avez deux options de base: ignorer ou répondre. Ignorer les pleurs de votre bébé est en général une situation perdant-perdant. Le bébé complaisant abandonne et cesse de signaler, se renferme, et finalement se dit que pleurer ne vaut pas le coup, et conclue que c'est lui qui ne vaut pas le coup. Le bébé perd la motivation de communiquer avec ses parents, et les parents manquent une opportunité d'apprendre à connaître leur bébé. Tout le monde perd. Un bébé avec une personnalité plus persistante -la plupart des bébés aux besoins intenses- n'abandonne pas si facilement. A la place, il crie de plus en plus fort et c'est l'escalade dans l'intensité de son signal, le rendant de plus en plus dérangeant. Vous pourriez ignorer ce signal persistent de plusieurs manières. Vous pourriez attendre qu'il ait fini de pleurer, puis le prendre afin qu'il ne pense pas que ce sont ses pleurs qui ont attiré votre attention. C'est en fait une sorte de lutte pour le pouvoir. Vous apprendriez au bébé que vous contrôlez les choses, mais aussi qu'il n'a pas capacité à communiquer. Cela ferme la communication parent-enfant, et sur le long terme, tout le monde perd.
Vous pourriez aussi vous désensibiliser complètement, jusqu'à ce que vous ne soyez plus du tout "dérangé" par les pleurs, et ainsi apprendre au bébé que l'on ne s'occupe de lui que si c'est "le bon moment". C'est une autre situation perdant-perdant. Le bébé n'obtient pas ce dont il a besoin, et les parents se retrouvent dans un état d'esprit qui ne leur permet pas de profiter de la personnalité unique de leur bébé.
Vous pourriez aussi prendre votre bébé pour le calmer et le reposer ensuite parce que "ce n'est pas encore le bon moment pour le nourrir". Après tout il doit apprendre à être heureux "indépendamment". Perdant-perdant encore une fois, il va se remettre à pleurer et vous vous sentirez en colère. Il va apprendre que ses tentatives de communication, bien qu'entendues, n'obtiennent pas la réponse adéquate, ce qui peut le mener à ne plus se faire confiance: "Peut-être qu'ils ont raison. Peut-être que je n'ai pas vraiment faim".

4. Soyez maternante. L'autre option est de répondre promptement et de manière maternante. C'est gagnant-gagnant pour le bébé et pour la mère qui s'appliquent a mettre au point un système de communication qui les aide tous les deux. La mère répond promptement et sensiblement, de telle sorte que le bébé sera moins désespéré la prochaine fois qu'il a besoin de quelque chose. Le bébé apprend à "crier mieux", d'un manière moins dérangeante puisqu'il sait que sa mère va venir. Les mères structurent l'environnement du bébé de sorte à ce qu'il ait moins besoin de pleurer; elle le garde proche d'elle si elle sait qu'il est fatigué et prêt à dormir. La mère augmente aussi sa sensibilité aux pleurs, et ainsi leurs donne la réponse adéquate. Une réponse rapide lorsque le bébé est jeune et est facilement déstabilisé ou lorsque le cri rend clairement compte qu'il y a danger; une réponse plus lente lorsque le bébé est plus vieux et commence à apprendre à régler certains désagréments de son chef.
Répondre de manière appropriée aux pleurs de votre bébé est le premier et le plus difficile défi de communication auquel vous allez faire face en tant que mère. Vous ne maîtriserez ce système qu'après la répétition des milliers d'appels-réponses des premiers mois. Si initialement, vous considérez les pleurs du bébé comme un signal auquel on doit répondre et qui doit être évalué plutôt que comme une habitude malheureuse à perdre, vous vous ouvrez la possibilité de devenir experte sur tout ce qui concerne votre bébé. Chaque signalétique mère-bébé est unique. Voilà pourquoi il est tellement de courte-vue de la part des "entraîneurs de pleurs" de prescrire une formule toute faite du genre "laissez-le pleurer 5 minutes la première nuit, 10 minutes la seconde" et ainsi de suite.

5. Ce n'est pas de votre faute si bébé pleure. Parents, haut les cœurs ! Si vous réagissez bien à votre bébé et que vous essayez de lui faire se sentir en sécurité dans ce nouveau monde, vous ne devez pas penser que c'est de votre faute si votre bébé pleure beaucoup. De même que ce n'est pas vous qui décidez que votre bébé arrête de pleurer. Bien sûr, restez ouverts pour apprendre de nouvelles manières d'aider votre bébé (comme changer de régime alimentaire si besoin, une nouvelle manière de porter votre bébé) et avertissez votre médecin si vous suspectez une cause physique derrière les pleurs. Mais il y aura des moments, lorsque vous ne savez pas pourquoi votre bébé pleure, vous vous demanderez si le bébé lui-même le sait. Il y a des fois où le bébé peut simplement avoir envie de pleurer, ne vous sentez pas désespéré si aucun de vos remèdes habituels ne marche.
C'est un fait dans la vie de nouveaux parents: bien que les bébés pleurent pour exprimer un besoin, leur manière de pleurer dépend aussi de leur propre tempérament. Ne prenez pas les pleurs de votre bébé contre vous. Votre boulot est de créer un environnement positif qui fera décroître le besoin de pleurer du bébé, d'offrir des bras aimants et relaxés pour que le bébé ne pleure pas tout seul, et de poussez comme vous le pouvez le travail de détective qui consiste à chercher pourquoi votre bébé pleure et de quelle manière vous pouvez l'aider. Le reste, c'est le bébé qui décide.
"Lorsque je me sentais déstabilisée dans mon maternage, je demandais à une mère calme et raisonnée, impartiale, d'observer comment je me comportais avec mon bébé, un jour typique, chez moi. Bien que je sache que je suis l'expert en ce qui concerne mon propre bébé, parfois c'est difficile d'être objective, et la voix de l'expérience peut apporter de l'aide."

6. Ce que la recherche nous apprend. Les chercheures Sylvia Bell et Mary Ainsworth ont mené des études dans les années 1970 qui auraient du mettre a l'index et pour de bon les théories sur les enfants gâtés. (Il est intéressant que jusqu'à ce moment-là, les auteurs qui se sont intéressé au développement de l'enfant et qui prêchaient le "laissez-les pleurer" étaient presque tous des hommes. Il a fallu que des femmes chercheures commencent à rectifier le tir.) Ces chercheures ont étudié deux groupes de couples mère-nourrisson. Le groupe 1 était constitué de mères donnant des réponses promptes et maternantes aux pleurs de leur enfant. Le groupe 2 était constitué de mères plus restreintes dans leur réponse. Elles ont trouvé que les enfants du groupe 1 auxquels les mères avaient répondu tôt et de manière plus maternante étaient moins portés à utiliser les pleurs comme moyen de communication lorsqu'ils avaient un an. Ces enfants semblaient plus sûrement attachés à leur mère et avaient développé de meilleurs talents de communication, devenant moins pleurnichards et manipulateurs.
Jusqu'à cette époque, on avait fait croire aux parents que s'ils prenaient leur bébé dans les bras chaque fois qu'il pleurait, il n'apprendrait jamais à se calmer et deviendrait encore plus exigeant.
D'autres études ont été menées pour définitivement abattre les théories sur les enfants gâtés, montrant que les bébés dont les pleurs ne recevaient pas de réponse prompte se mettaient à pleurer plus, plus longtemps, et d'une manière plus dérangeante. Dans une étude qui comparait deux groupes de bébés en pleurs, dans l'un des groupes, les nourrissons recevaient une réponse immédiate et maternante, tandis que dans l'autre groupe, on laissait les enfants pleurer. Les bébés dont les pleurs recevaient une attention sensible pleuraient moins par 70%. Les bébés qu'on laissait pleurer par contre, ne réduisaient pas leurs pleurs. Essentiellement, la recherche a montré que les bébés dont les pleurs étaient entendus et auxquels on répondait, apprenaient à "pleurer mieux", les bébés qui étaient le produit d'un style de maternage plus restreint apprenaient à "pleurer plus fort". Il est intéressant de noter que ces études ont montré des différences non seulement dans la manière de communiquer des bébés avec leurs parents en fonction des réponses qu'ils obtenaient à leurs cris, mais aussi des différences au niveau des mères.
Les études ont montré que les mères qui donnaient une réponse plus restreinte et moins maternante, devenaient graduellement insensibles aux pleurs de leur bébé, et cette insensibilité se propageait à d'autres aspects de leur relation parent-enfant. La recherche a montré que laisser un bébé pleurer gâte toute la famille.

7. Pleurer n'est pas "bon pour les poumons du bébé". Un des exemples les plus ridicules du folklore médical est le dicton "laissez le pleurer, c'est bon pour ses poumons". A la fin des années 70, la recherche a montré que les bébés qu'on laissait pleurer avaient des rythmes cardiaques qui atteignaient des niveaux inquiétants et baissaient le taux d'oxygène dans leur sang. Quand les pleurs de ces bébés étaient calmés, leur système cardiovasculaire retournait rapidement à la normale, montrant à quel point les bébés reconnaissaient rapidement l'état de bien-être au niveau physiologique. Si les pleurs du bébé ne sont pas calmés, il est dans une détresse aussi bien physiologique que psychologique. La croyance erronée comme quoi pleurer est sain, survit encore aujourd'hui dans les échelles du score d'Apgar, une sorte de test que les médecins utilisent pour évaluer rapidement l'état d'un nouveau né les premières minutes après sa naissance. Les bébés obtiennent deux points supplémentaires pour "cris vigoureux". Je me souviens avoir réfléchi sur ce concept au milieu des années 70 alors que j'étais directeur d'une pouponnière dans un hôpital universitaire, avant même de devenir le père d'un bébé aux besoins intenses, ce qui m'a rendu un ferme opposant du "laissez-les pleurer". Il me semblait que de donner des points pour des cris était insensé physiologiquement. Le nouveau-né dans un état de veille calme, respirant normalement, et en fait plus rose que l'enfant qui pleure, perdait des points au score d'Apgar. Ca me surprend toujours que le plus intriguant des sons humains, les pleurs du bébé, soit encore aussi incompris.

Pour ma part, comme Naw, j'aurais bien voulu savoir les sources de cette pédopsy (je n'ai pas lu l'article du Babymag) et comment sont réalisées les recherches sur lesquelles elle s'appuie, etc. Je ne suis pas convaincue qu'il s'agisse d'un choix (toutes les solutions sont bonnes, chacun fait comme il veut), même si concrètement, cela en est un. La recherche évolue au fil des années car elle a plus de moyens, développe de nouvelles méthodes et techniques et par conséquent, amène de nouvelles connaissances qui réfutent, modifient ou confirment les précédentes. Il faut avoir un regard critique sur cette recherche et surtout, les lire!!! (je parle des professionnels de la santé de l'enfance (qui par paresse ou manque de temps ne prennent plus le temps de lire les nouveaux résultats de recherche) car pour un parent lambda, c'est plutôt ardu et difficile de pouvoir vraiment avoir un regard critique).

Bien que j'aie un avis très clair sur la nécessité d'offrir une sécurité affective à son enfant, je trouve aussi très important que le parent puisse se respecter et connaître ses limites. J'imagine qu'un certain nombre de pédiatres et de pédopsy, devant la fatigue extrême de certaines mères qui ont peu de ressources externes (aide pour garder le bébé, les autres enfants, ménage, ou autres), sont contraints de dire à celles-ci de laisser leur enfant pleurer pour éviter un burn-out maternel ou même des actes de violences incontrôlées à l'égard du bébé (dus à l'épuisement). De même, par besoin de redevenir maître de sa propre vie et de son sommeil, certains parents s'appuient sur ces discours pour la plupart d'une autre époque pour justifier le fait du bien fondé de laisser pleurer leur bébé.

Pour ma part, je considère les premiers mois de vie comme très importants pour le développement de la sécurité affective du bébé et cela me paraît primordial de répondre au plus près des besoins (de chaleur, de dépendance) de son enfant. Mais je considère aussi que le parent a aussi des besoins et a aussi un rôle d'éducateur c'est-à-dire d'accompagner (en douceur) à apprendre à son enfant à gérer seul ses besoins émotionnels. Chaque parent devrait accompagner son enfant vers l'autonomie au plus près de ses capacités physiques et de son envie, il n'y a donc pas de normes ni de manières "justes" de faire.

Concernant les pleures, je n'ai pas envie de laisser pleurer seule mes enfants, par contre je ne pense pas que pleurer est forcément néfaste (voir un autre commentaire ci-dessus). Les pleures accompagnés ont aussi une fonction. Et pleurer quelques fois seul un petit moment, ne va probablement pas le traumatiser à vie, il faut que cet événement soit répété dans le temps et fréquent pour que cela impacte durablement le fonctionnement cérébral.

Désolée du pavé... il y a tellement de choses à dire sur ce sujet passionnant!:-)

Ahhh c'est fou, j'ai entendu parlé de ça sur: COULEUR 3!! Je me suis dis que l'article avait dû faire un buzzz pour que même couleur3 en parle!!!

Je vais chercher l'article pour le lire directement.. (mais je sens que c'est encore un truc qui va me dresser les cheveux sur la tête!)

Perso j'avais lu un livre du Dr Gonzalez tout comme celui du Dr Sean qui expliquent les choses d'un point de vue qui m'a beaucoup plu.

Ensuite oui, y a autant d'avis, de méthode, que de parents sur terre...

Bon j'ai lu l'article du 20min et les commentaires, et je trouve vraiment triste certains commentaires laissés.
Pour ma part je ne laisse jamais pleurer mon bébé pour la simple et bonne raison que c'est SA seule et unique façon de communiquer avec nous.
Ensuite, de dire que de laisser pleurer un bébé permet à ce qu'il apprenne la frustration, je trouve bien triste qu'on puisse penser ainsi. Parce que je pense que la frustration on l'apprend bien assez vite, en grandissant.

J'ai lu aussi que se sont les suisses-allémaniques qui ont le plus réagit à cet article: ça ne m'étonne pas! Ayant lu récemment un article là-dessus, il semblerait que les suisses-allemandes favorisent davantage le cododo (et oui! Comme quoi), je comprends qu'elles réagissent.

De mon point de vue j'ai toujours pensé que de réagir et répondre aux besoins de son bébé/enfant permet à ce que celui-ci devienne davantage autonome, tout en développant sa confiance en lui et son estime de lui, au fil des années qui passent, en grandissant.

Maintenant, mes enfants n'ont que 4 ans et demi et 9 mois, et donc, je n'ai pas de recul personnel pour me dire que oui ou non il faut que... mais sincèrement, entendre son bébé pleurer, sans réagir, je trouve ça hyper déchirant... et qu'il faut avoir un coeur rudement bien accroché ou alors je suis vraiment beaucoup trop sensible...

Enfin encore un sujet qui va faire couler de l'encre...