Bonjour,
Est-ce que je suis la seule à ne pas oser demander une baisse de mon taux de travail en raison d'une grosse culpabilité? Comment avez-vous fait pour la surmonter et comment a réagi votre entourage?
Je suis à 26sa et suis vraiment à bout, physiquement et psychiquement. La grossesse n'a pas été de tout repos jusqu'à maintenant, fortes nausées/malaises et déprime jusqu'à 4 mois, et au moment où je commençais à remonter la pente on a diagnostiqué un cancer de la thyroïde à mon copain. Il va bien, mais il a dû se faire opérer et doit encore subir d'autres traitements. Je crois que ça a été un gros choc pour moi et depuis (l'opération a eu lieu il y a moins d'un mois), je n'arrive pas à rebondir. Je suis lessivée, je serre les dents toute la semaine et passe mes weekends à pleurer, je crois que ce sont les nerfs qui lâchent. Physiquement je me sens très faible et ai mal partout, alors que je ne fais pas grand-chose. Pour ajouter une couche à cela, nous déménageons à la fin du mois de mars, donc même si c'est prévu que je ne fasse pas grand-chose pour, c'est tout de même une source de stress. En gros je pense que je suis vraiment à bout, et que je tire sur la corde depuis un moment. Tout le monde me dit que je devrais demander une diminution de mon taux de travail ou me mettre à l'arrêt. Je n'ose pas. J'ai l'impression d'abuser, parce que la grossesse n'est pas problématique. Je pense toutefois traverser une grosse déprime, et je sais que si je ne me repose pas je ne m'en sortirai pas comme ça, d'autant plus que je dors très peu et très mal. J'ai tout de même appelé ma gynéco ce matin, et dois la voir à 17h. Elle connaît le contexte de ma grossesse et je pense qu'elle me proposera de descendre mon taux de travail. Mais je ne sais pas si j'arriverai à accepter.
Bref, désolée d'avoir vidé mon sac, mais ça fait aussi du bien de le faire derrière son écran finalement... Je serais ravie d'échanger avec des personnes ayant vécu des expériences similaires (ou pas).
Non tu n'es pas seule ...
Non tu n'es pas seule ... personnellement je n'ai jamais osé demander à mon gynéco de baisser mon temps de travail ... à 35 SA il m'a baissé à 60 % car j'avais les trajets et à 38 SA au contrôle à l'hôpital ils m'ont arrêtée. Pour ma 2ème grossesse je travaillais à 50 % jusqu'à 38 SA. J'ai eu des grossesses assez difficiles au début avec des pertes de sang et des contractions mais ensuite tout s'est arrangé ... chaque femme est différente ... Personnellement j'estime que ce n'est pas à nous de demander un arrêt mais au médecin de voir ... dans ton cas il devrait voir à quel point tu es épuisée sans devoir le demander toi-même ... je te souhaite tout plein de courage ...
Dis toi qu'à un moment, il n
Dis toi qu'à un moment, il n'est plus question de toi seule, mais surtout de la santé de ton bébé.
Tu n'accepte pas de baisser pour toi, mais pour lui/elle...
Et puis entre nous, dans ta situation, il y a de quoi se sentir un peu dépassée, non ? Tu es juste humaine. Je ne suis pas pour l'absentéisme à tout va, mais une grossesse, c'est un moment spécial, on ne fait pas exprès de se sentir bien ou mal, et l'essentiel, c'est qu'à la fin, tu sois bien pour accueillir ton bébé.
Plein de courage, et surtout prends soin de toi, n'oublie pas que tout ne s'arrête pas à l'accouchement, niveau fatigue, hormones, etc, au contraire, c'est là que tout commence, alors autant se donner les moyens pour bien démarrer avec bébé
Simunora
Maman de 2 petits gars de 2008 et 2011
La première fois, je n'ai pas
La première fois, je n'ai pas eu à demander, mon gynéco l'a fait spontanément, je ne sais plus quand exactement mais env 2 mois avant la naissance ( j étais HS).
La 2nde fois, c était plus compliqué car depuis qques temps, les assurances sont hyper pénibles apparemment. C'est moi qui ai du demander. D'abord il m'a baissée à 50 % puis 1 mois plus tard, à 100 %. J'ai l impression qu il faut de plus en plus prouver qu on ne va pas bien.
C'est maintenant qu il faut profiter pour te reposer, penser à toi
Bon courage..
J'ai lu l'autre jour que la
J'ai lu l'autre jour que la femme enceinte ne devrait pas de culpabiliser de baisser son temps de travail ou d'arrêter de travailler quand elle se sent trop fatiguée parce qu'elle est en train de fabriquer un petit être humain qui sera très utile à la société ensuite ;-)
Peut-être que ça peut aider à déculpabiliser...
Et je crois que si c'était les hommes qui étaient enceinte ils seraient déjà arrêté dès la conception, il ne tiendrait jamais hihi!
Mais t'inquiète j'écris ça autant pour te convaincre que pour me convaincre moi-même, on est toutes les mêmes...
T'es pas seule, j'avais
T'es pas seule, j'avais refusé de baisser aussi, j'étais mdj je bossais chez moi, donc je me disais que je pouvais bien supporter jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que le médecin m'arrête de force à 32sa, c'était ça ou l'accouchement prématuré.
Donc si tu peux baisse, ce n'est pas un luxe et tu n'as pas à te sentir coupable, c'est un droit du travail !
Don't mind me...
Je ne suis pas dans ton cas.
Je ne suis pas dans ton cas.
Mais ouvre les yeux. Tu penses que tu peux tenir encore comme ça, en tirant sur la corde, une dizaine de semaines ? Et tu penses que tu seras en forme pour accueillir bébé et l'aider à commencer sa vie au mieux ? L'accouchement est un gros bouleversement, et quand tout va bien pendant la grossesse, certaines font un baby-blues. Alors, avec ta fatigue actuelle, comment vas-tu gérer ? Et le déménagement, même si tu ne fais pas "grand-chose", tu vas surement faire des cartons, emballer des affaires, etc... et ensuite mettre en place. Ce qui est une fatigue supplémentaire.
Pense à toi, à ton bébé, à ta santé, à ton copain qui a aussi besoin de toi.
Et vu que tu as été chez ta gynéco, que t'a-t-elle proposé ?
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Allez faire un petit tour sur mon blog :
http://lecoindesbonnesaffaires.blog4ever.com/blog/index-208848.html
Merci pour vos commentaires
Merci pour vos commentaires/témoignages. La gyné voulait m'arrêter à 100%, j'ai refusé et opté pour un 50. Je vais déjà essayer comme ça et je verrai si j'arrive à reprendre des forces. Vous avez raison, il faut penser au bébé aussi, et aux trois mois de grossesse qui m'attendent encore... J'ai plus qu'à appelé mon chef ce matin pour lui dire...
Pour la culpabilité, ma gyné m'a bien dit que ce n'est pas parce que tout va bien pour le bébé qu'il n'y a rien, et qu'il ne faut pas sous-estimer l'épuisement psychique (limite dépression même). Donc voilà, je vais prendre du temps pour moi et essayer de retrouver le sommeil...
Bonne journée à toutes
J'ai bossé à 100% jusqu'à
J'ai bossé à 100% jusqu'à 35sa et franchement personne ne m'a donné de médaille... J'étais épuisé et au bout du rouleau, je pleurais tous les soirs en rentrant. Je suis maintenant à 50% depuis la 36sa (je voulais un 80% ou 70% et rien que pour ça j'ai dû supplier le gynéco en lui disant que si je devais accoucher le jour même je n'y arriverai pas tellement j'étais morte de fatigue, j'ai été très surprise qu'il me baisse à 50%).
Au début je me suis sentie vraiment gênée de l'avoir cette baisse de travail, j'avais l'impression de profiter du système. Mais après quelques jours, je me suis sentie revivre, j'ai vu que j'en avais vraiment besoin et j'ai vite oublié cette culpabilité. On pense à soit et au bébé et on réalise que c'est ça le plus important ; être en forme et bien dans sa tête pour accueillir au mieux notre bébé.
S'il y a un moment où tu dois penser à toi, c'est bien celui là. Courage pour la suite.
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www.supermamans.ch
04.2013 essais BB1
26.07.14: TG+C13 / 27.09.14: 12sa IMG -> 7sa GNE
07.05.15: TG+C6 / 14.05.15: 5sa FC
16.06.15: TG+C1 / 28.02.2016 : bébé est là
BB2
27.11.18: TG+ / prévu pour août 2019
Hello Eilahtan86,
Hello Eilahtan86,
Un petit mot pour te dire que je compatis à ton état. A 29sa maintenant, on a bientôt tout eu durant cette grossesse (décès d'un proche + autre situation très stressante et éprouvante + déménagement en avril).
Ayant un job de bureau et avec très peu de trajet et comme ma grossesse se passe physiquement très bien, je me suis toujours dit que j'allais travailler à 100% jusqu'au bout. Mais comme toi, c'est plutôt le moral qui est égratigné. Je suis fatiguée, déprimée et à bout.
Ma gynéco m'a proposé un arrêt que j'ai refusé, pour les mêmes raisons qu'évoquées ci-dessus. Je me dis que j'ai un travail tranquille, que mes collègues ont pour une grande partie travaillé jusqu'au bout. Mais plus j'avance, plus je m'enfonce, plus je me dis que je ne vais pas tenir.
Tu as vraiment bien fait d'avoir accepté ce 50%. On oublie souvent les douleurs psychiques qui peuvent être aussi dévastatrices. Je suivrai ton sujet et n'hésite pas à me MP si tu as envie de papoter.
J'ai mon prochain rdv fin mars, j'espère tenir jusque là.
Plein de courage à toi!
Et bien moi, quand je vois ce
Et bien moi, quand je vois ce que ça apporte de toujours être au taquet, (on a failli perdre notre deuxième bébé à cause de ça), je n'hésiterais pas/plus à demander. On n'a pas de médaille en retour, et parfois c'est même l'inverse qui se produit (on te fiche à la porte parce que dans la tête de certains responsables, un femme qui devient maman n'est plus apte à être une bonne employée. Bref. Il faut penser à toi et au bébé.
Moi j'ai fini par baisser mon taux grâce à mon mari qui a appelé le gynéco.
Et bien moi, quand je vois ce
Et bien moi, quand je vois ce que ça apporte de toujours être au taquet, (on a failli perdre notre deuxième bébé à cause de ça), je n'hésiterais pas/plus à demander. On n'a pas de médaille en retour, et parfois c'est même l'inverse qui se produit (on te fiche à la porte parce que dans la tête de certains responsables, un femme qui devient maman n'est plus apte à être une bonne employée. Bref. Il faut penser à toi et au bébé.
Moi j'ai fini par baisser mon taux grâce à mon mari qui a appelé le gynéco.