Terrible three

Pour moi, les "terrible two", "terrible three" (d'ailleurs jamais entendu parlé), "terrible xxx" etc (jusqu'à quand en fait ?) ont été inventé pour que les parents ne se sentent pas "fautifs"/responsables du comportement de l'enfant.
Ces comportements sont devenus normaux vu qu'il y a ce "terrible xxx"...

C'est nous les parents et c'est à nous de prendre la responsabilité de nos rôles et surtout de tenir bon sans revenir en arrière, sinon c'est foutu.
Ce n'est pas à l'enfant (surtout si petit) de décider de ce qu'il veut faire.
Mais à te lire, il joue déjà au "petit patron".

Avec clair-obscure.
Je n'ai jamais eu d'histoire pour changer la couche ou des hurlées sous la douche parce que je n'ai jamais laissé faire.
Et oui je punis.
Je ne dis pas que tout est rose. Je crois que je respecte les sentiments de mes enfants, mais ne pas vouloir changer la couche ou jeter la nourriture par terre ce n'est pas un développement naturel. Donc jetage de nourriture par terre c'est au coin et plus rien à manger jusqu'au repas d'après et le repas d'après ce ne sont pas les 4h.

Rien à re dire....

Ma minie a 3 ans et 5 mois et commence enfin un peu à se calmer. Mais quelle lutte depuis ses 2 ans... Sur le net j’ai trouvé ce résumé qui m’a fait sourire: « terrible two, fighting three and fucking four » pour en avoir une de bientôt 6 ans, je confirme, chaque âge a son lot de + et de -
;-) courage! Ne pas céder, garder le cadre le plus clair possible.
A la garderie de ma fille, les éducs m’ont dit, 3 ans, c’est l’âge des petits rois et des petites reines. ils se sentent surpuissants et en même temps, ce pouvoir les effraie. D’où l’importance d’un cadre, de règles claires. Oui c’est parfois la lutte, mais au bout d’un moment ça dure de moins en moins. Et ce cadre les rend fous, ils veulent l’élargir, mais ça les rassure aussi.

Courage!
La mienne était aussi très portée sur les crises (elle a, de manière générale, de la peine à gérer ses émotions). Vers 2-3 ans j'ai eu droit aux crises en public (supermarché, dans la rue, dans le bus, etc., à prendre avec décontraction et philosophie, de toute manière pas grand chose d'autre à faire), avec, bien sûr, les regards en coin des gens tellement doués pour l'éducation des enfants des autres! A prendre également avec décontraction et philosophie...
Par contre, aucun souci à la crèche; de toute manière pas le choix d'y aller ou pas...
Et envoie-le quelques jours chez Mamie pour souffler un peu:-)

Ma fille arrive à 3 ans et demi et commence à se calmer gentiment... Il y a eu des périodes où tout prenait des proportions incroyables... la tomate cerise coupée en 2 alors qu'elle la voulait entière, mouiller ses cheveux au mauvais moment ou de la mauvaise manière pour les plus "comiques". Elle a du mal à gérer ses émotions et se met vite dans des états pas possibles...Des crises qui ont duré jusqu'à 1h où on ne pouvait pas l'approcher... Elle teste beaucoup nos limites ces jours et vraiment je ne peux que t'encourager à tenir bon sur le cadre ou les règles que tu t'es fixée tu cerras que peu à peu cela va se calmer. Il n'y a rien d'anormal à ce que ton fils jette la nourriture par terre mais ça ne veut pas dire qu'il a le droit de le faire tu vois ? Tiens bon...

Aussi quelques trucs que les éducs m’ont dit:
- leur laisser choisir sur des petites choses face au chose immuables: ex: l’heure de dormir ça ne se discute pas. C’est comme ça. Mais, l’histoire qu’on lit avant, il peut choisir. Le pyjama qu’il veut mettre il peut choisir. Avecmes filles on choisit la tenue pour le lendemain: parfois je dis pantalon ou pull, et elles choisissent lesquels. Des fois on élargit le choix, elles peuvent choisir short ou jupe etc. Ca permet qu’ils soient un peu acteur et donc pas que juste « subir ». Et ça renforce ce qu’ils ne peuvent pas changer ou décider (c’est l’heure de dormir, ça tu ne décides pas, mais tu peux DECIDER de l’histoire que tu veux).
- au magasin, leur confier des missions: prendre ci ou ça. Quitte à ce qu’ils aient un petit chariot.
- quand tu lui demandes de se changer, lui demander 1chose précise à la fois: mets tes chaussures. Une fois que c’est fait mets tes baskets.
- ne pas prêter d’importance aux comportements non voulus (type crise, ou le fait qu’il ne mange pas...) au contraire ignorer, rester zen. Et au contraire montrer plus d’intérêt quand il y a un bon comportement.
- Féliciter les bons comportements: bravo tu m’as bien aidée au magasin. Ou tu es venue tout de suite quand je t’ai dit qu’on partait du parc, On pourra y retourner plus souvent maintenant que ça se passe bien pour les départs etc.
Ah aussi, parfois la tournure des phrases braque ma fille. Par ex: elle veut pas mettre ses baskets et refuse de se préparer et je lui dit: « si tu mets pas tes baskets on va pas au parc ». Ca la braque encore +, et avant elle partait en crise de nerfs pour un moment et c’était la lutte.
Mais si face à son refus de s’habiller je lui dit calmement et sereinement: «ok,  on ira au parc quand tu auras mis tes baskets et ta jaquette » elle ne fait pas long pour être prête. Elle se sent moins « obligée ou forcée » et ça change sa disponibilité.

Avec beaucoup, mais alors beaucoup d'humour (et tu n'en manques visiblement pas ^^), on passe les étapes l'une après l'autre...
Quand j'ai vécu le terrible two on m'a dit, tu verras, vers 3-4 ans ça se calme, c'est plus cool. A 3-4 ans, ça ne s'est pas calmé. On m'a dit après, tu verras, 7 ans, âge de raison, période de latence, ils grandissent, ça se calme. A 7 ans ça ne s'est pas calmé. Là à 9 ans ça commence gentiiiiiiiment à se calmer, disons que les crises sont plus espacées et que je les gère de manière plus sereine.
Mais pour prendre un léger contrepied par rapport aux commentaires précédents, il y a des enfants beaucoup plus "intenses" (pour pas dire compliqués) que d'autres et on ne reçoit pas tous les mêmes cadeaux de la vie ^^
Je te souhaite bien du courage, du temps pour respirer, et de grands moments de bonheur, qui sont à la hauteur des moments difficiles avec ces petits monstres ;)

Courage surtout !
Un moment mon petit bout était infernal... beaucoup de changement dans son quotidien et l’entrée dans l’âge de 3ans. Ce qui m’a sauvé, c’est de devoir l’envoyer en vacances chez les grand-parents (bon timing pour finir car j’etais Pas prête à la laisser partir pour la 1ère fois sans nous si longtemps). Je la supportai plus sa présence me rendait dingue. La séparation a tout calmé. J’ai pu mieux écouter « ses crises ». Car ils font ça car ne savent pas exprimer autrement, comme un bébé pleure pour ses différents besoins.