burn out

voilà quelques nouvelles et ça me permet d'écrire et d'exrtérioriser. Ma psychologue va pouvoir me suivre pour une thérapie de fond car il y a des vieux machins que je traîne et qu'il faudrait poser..... Des parents très critiques, une scolarité où j'ai été rejetée par les autres, de l'angoisse et un manque de confiance en toile de fond.... Enfin bref ma psychologue va faire de la thérapie déléguée elle bosse avec une psychiatre qui m'a vue aujourd'hui. Elle a mis un diagnostique sur ce qui m'arrivve et elle a nommé un burn out compliqué par une dépression. J'ai donc dépassé le stade du burn out et j'ai commencé une dépression qui n'est pas sévère mais qui est là. Donc j'ai accepté les antidépresseur sinon c'est le cercle vicieux,je ne dort pas donc la fatigue persiste et ça entretiens la labilité au niveau de l'humeur etc...

Mon médecin traitant a prolongé mon arrêt jusqu'à début mars et on revoit, il m'a dit que la reprise du boulot n'est pas la priorité. Je dois dabord aller mieux et réorganiser mon quotidien.
Ensuite la reprise se fera en douceur, 40%, 60% puis mon pourcentage actuel c'est à dire 80%

Donc voilà.

Ce quime fiche la trouille c'est d'aller farfouiner dans mon passer et puis je sais que j'ai des choses à dire à mes parents (sans attendre du changement de leur part )mais faut que ce soit dit (une fois que j'irai mieux)

Courage, c'est déjà bien que le diagnostic soit posé et que tu aies des anti-dépresseurs. Je ne suis pas forcément pour (même assez contre, en fait) mais parfois ils sont nécessaires. C'est bien aussi que tu aies un congé long, cela t'enlève la pression "d'en finir vite" (ce qui n'aide pas dans le cadre d'un burn out).

Pour ce qui est de farfouiller dans ton passé, chacun(e) est différent. Pour moi cela a été libérateur et loin d'être traumatisant, j'ai aussi dû parler à mes parents (enfin à mon père, ma mère est décédée), et j'ai aussi tenté de lui parler... je n'ai pas forcément été écoutée (ou entendue) mais au moins j'ai dit ce que j'avais sur le coeur. Mon regret est peut-être de n'avoir pas pu en faire de même avec ma mère.

C'est un long processus mais peut-être que, tout comme moi, dans quelques mois (ou années) tu te diras que c'est en fait une chance que cela te soit arrivé. Si je n'avais pas été "forcée" de faire cette introspection, je n'aurais pas changé ma vie et je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui. Sûrement beaucoup moins heureuse en tous cas.

En pensée avec toi !


Rear Facing, the Way Forward. Mettez vos enfants dos à la route, 5x plus sûr !
Ma puce est née en août 2012, mon scarabée en avril 2015.

Merci Sybille ça fait du bien ce genre de réponses :o)
En fait tu vois quand je fait le bilan de ma vie j ai tout pour être heureuse mais y a un truc qui pêche ...
Un bel appart un homme beau (avec ses déffaut) mais droit et plein de valeurs, un enfant magnifique un boulot,...mais na je me sens pas épanouie j'arrive pas à me sentir heureuse vraiment.
J'ai des moments de bonheur hein mais je me sens pas épanouie....donc ça m'encourage ce que tu me dit.
Je trouverai les clés dans ma thérapie je pense

Oh j'avais aussi tout ce qu'il me fallait (en théorie !). Carrière, appart, argent, compagnon et tout et tout.

Sauf que cette vie ne me convient pas. Ce n'est pas moi. Je me suis construite une image qui n'est pas moi, pour rentrer dans le moule que mes parents ont façonné. Et cela a marché un temps... assez longtemps en fait.

Aujourd'hui le moule explose peu à peu, j'ai gardé à peu près tout mais je sais que cela ne va pas me convenir à long terme. On va faire un tri sélectif :)


Rear Facing, the Way Forward. Mettez vos enfants dos à la route, 5x plus sûr !
Ma puce est née en août 2012, mon scarabée en avril 2015.

Heu j'ai marqué une bêtise mon arrêt est jusqu'à fin mars

Profite bien de ce temps-là pour te recentrer sur toi. Fouiller fait mal mais si tu en es là, c'est que ça ne peut plus continuer comme ça. Quand le corps n'est plus en symbiose avec le psychique, ça crée un gros déséquilibre. Et pourquoi rester malheureux alors qu'on a la possibilité d'être enfin en paix avec sois-même.
Ton psy va peut-être te le dire, mais le moment où tu te sentiras assez bien pour parler à tes parents, ne t'attends pas à être comprise. Les gens ne changent pas, encore moins arrivés à un certain âge. Leur mode de fonctionnement est bien trop encré pour ça. Cela va te soulager toi. Et tu devras passer par la phase d'acceptation, pour pour pouvoir aller de l'avant, sinon tu vas rester dans un cercle vicieux.
Prends bien tes médocs, prends du temps pour toi, accepte ce qui t'arrive, et vois-le comme un avertissement de ton cœur et ton esprit pour te dire que c'est le moment que les choses bougent ;)

Merci Dana effectivement à 50ans mes parents ne changeront pas et n'entendrons peut être pas ce que j'ai à leur dire mais ma consolation sera d'avoir pu leur dire avant qu'ils soit trop tard (on sait jamais ce que la vie réserve). Toute ma vie ils m'ont dit ce qui n'allait pas, m'ont humiliée,m'ont mise de côté (je me suis toujours sentie en trop dans ma famille à tel point que je me suis même demandée si j'en faisait vraiment partie si j'était pas adoptée)... il fallait entrer dans un moule de "normalité et d'irreprochabilité", s'écraser....A l'adolescencce j'était pleine de colère et de révolte mais à part engendrer de gros conflits ça n'a rien donné.... Puis à l'âge adulte on en parle même pas.... Ils ont jamais crus en moi et pourtant j'ai réussit ma vie, mes études mais à leur yeux c'est pas assez bien. Il y aura toujours quelque chose à redire.

J'ai essayé de leur dire,...lorsque je suis devenue maman ils ont été odieux à critiquer ce qu'on faisait avec mon mari...ma mère voulait carrément faire à ma place....j'ai voulu couper les ponts mais j'ai pas pu même si ils sont toxiques c'est mes parents.... alors j'ai pris une grosse distance durant des mois puis on est revenus les uns vers les autres j'ai essayé de leur dire je leur ai même donné une fois rdv pour que nous discutions de notre relation ils ont accepté puis quand je suis arrivée chez eux ça été la fuite ils se sont barrés faire les courses.... alors j'ai laissé tombé....Mes parents soit ils fuient soit ils gueulent et ils font bloc ils sont deux!

Il va falloir que je sois suffisamment forte avant de faire cette démarche

J'ai une copine qui est aussi en arrêt pour burn out.

Elle a accepté de voir un psy et les choses qui remontent sont en très grande partie des choses de son enfance. Depuis qu'elle a commencé à aller chez la psy, elle commence à aller un peu mieux.

Donc, tu n'as peut-être pas envie de creuser, mais c'est sûrement ce qu'il faudra pour aller de l'avant et que tu ailles mieux.

* * * * * * * * * *
Allez faire un petit tour sur mon blog :
http://lecoindesbonnesaffaires.blog4ever.com/blog/index-208848.html

Je pense bien à toi. Bravo pour toutes les démarches que tu fais! Tu es une fille forte, même si ça ne te semble pas le cas. Tu pourrais aussi juste sombrer mais non, tu fais en sorte de remonter la pente. C'est super !
Et merci de nous donner de tes nouvelles. Je te souhaite de vite retrouver ton bonheur.

Ma grande est née en 2006 et ma mini en 2015.

Merci pour vos messages ça fait chaud au coeur. Gros bisoux